Avec l’ami Jos sur Grande-Allée

La chevelure est un peu plus grise et le monsieur a pris de l’embonpoint depuis qu’il a cessé de fumer. Pour le reste, il n’a pas beaucoup changé même s’il s’approche dangereusement du chiffre 70.

De passage dans la Vieille capitale, j’ai pu renouer avec Jocelyn Bourque, ancien directeur des sports du Journal de Québec. En cette deuxième semaine du mois de Marie, il faisait un temps béni des dieux pour prendre une couple de bonnes bières froides sur une terrasse de la Grande-Allée. On aurait dit que l’horloge s’était arrêtée durant quelques heures.

Jocelyn Bourque vit à Québec depuis 42 ans et profite d'une retraite bien méritée.

Jocelyn Bourque vit à Québec depuis 42 ans et profite aujourd’hui d’une retraite bien méritée. Il avoue qu’il s’ennuie parfois du métier.

Je connais Jos depuis l’époque où son père Philippe, fidèle serviteur des Chevaliers de Colomb, était propriétaire d’une mercerie sur la rue Saint-Georges dans une petite ville qui s’appelait alors Windsor Mills. Non, ce n’est pas d’hier!

Un jour, nous avons organisé un drôle de concours pour savoir lequel de nous deux réussirait à manger le plus de toasts. Il n’y a pas eu de gagnant pour la simple et bonne raison que nous avons manqué de pain!

Après avoir fait ses études classiques, Jocelyn a travaillé brièvement au Journal de Montréal, puis il a pris le chemin des Plaines d’Abraham parce qu’il y avait là plus d’avenir pour lui comme chef de pupitre et administrateur. C’est une décision qu’il n’a jamais regrettée.

Il a évidemment vécu la folle aventure des Nordiques dans l’Association mondiale et dans la Ligue nationale (1972 à 1995). Il a aussi vécu Rendez-Vous 87 et tous les grands moments du sport à Québec. Les Aubut, Filion, Bergeron, Gendron, J.C. Tremblay, Demers, Thiffault, Nolet, Pagé et cie faisaient partie de son quotidien. C’était une bagarre sans fin entre Le Soleil et le Journal de Québec.

Les hivers sont plus longs près du Cap-Diamant, mais Jos y a vécu de très heureux moments avec douce France et leurs deux grandes filles. Une seule ombre au tableau: le lock-out de 15 ou 16 mois qui a frappé son journal au début des années 2000. Un conflit qui a laissé des traces des deux côtés de la barricade.

Il y a deux ou trois ans, Jos a été victime d’un infarctus et il a dû subir quatre pontages. «J’étais le candidat idéal, avoue-t-il. J’aimais bien manger et bien boire, je fumais comme une cheminée, je faisais peu d’exercice et je vivais sous tension au bureau. J’ai cessé de fumer et je fais maintenant plus attention à moi».

À la retraite, il veut profiter de chaque moment qui passe, aller faire son tour en Floride après les Fêtes, s’occuper de la famille, des petits-enfants, et, si possible, vivre aussi vieux que Blaise et Philippe. C’est la grâce que je lui souhaite.

P.S. Jos me demande de saluer tous ceux et celles qu’il a croisés durant sa carrière de même que durant sa jeunesse en Estrie. Ça fait pas mal de monde!

LE PETIT CHAMPLAIN

Le lendemain, pendant que madame assistait aux dernières réunions de l’UMQ, j’ai visité la basilique Notre-Dame de Québec et le Petit Champlain avec mon chauffeur privé (Michel Richard). Temps frisquet et journée idéale pour grimper et descendre les rues du Vieux-Québec.

Pour une raison que j’ignore, je n’avais jamais vu l’église Notre-Dame-des-Victoires, l’escalier Casse-Cou, l’hôtel Chevalier, la maison Morin et celle de Louis Jolliet. Pourtant, je suis allé à Québec des dizaines de fois depuis 1970. Quasiment impardonnable. Le quartier du Petit Champlain est tout simplement magnifique!

Que vous aimiez Régis ou pas, une chose est certaine: QUÉBEC demeure une ville unique au monde et le bastion de la francophonie au Canada. C’est ce que pensait Jean Béliveau et c’est ce que je pense moi aussi. Pour toutes sortes de raisons, c’est un endroit incontournable. Dépensez pas tout votre argent pour aller aux États-Unis. Allez plutôt voir Champlain et ses amis.

Rapido du lundi

  • JACQUES DEMERS a été transféré dans un centre de réhabilitation du centre-ville de Montréal. Il est encore paralysé du côté droit et doit réapprendre à parler. Son frère MICHEL me dit que son moral est très bon. Nos prières l’accompagnent dans ce très dur combat.

    Jacques Demers a été transféré dans un centre de réhabilitation du centre-ville.

    Jacques Demers a été transféré dans un centre de réhabilitation du centre-ville.

  • LA PREMIÈRE AUX BLUES: BRIAN ELLIOTT a repoussé 32 rondelles, DAVID BACKES a multiplié les coups d’épaule en plus de marquer un but et les Blues ont gagné le premier match contre San Jose 2-1. MARTIN JONES a mal paru sur le but gagnant de JORI LEHTERA. On a surtout assisté à une grande séance de SAVOIR COMMENT JOUER SANS LA RONDELLE.
  • Très belle victoire de JASON DAY dans le Championnat des joueurs à Sawgrass. Voir le texte plus bas s.v.p. KEVIN CHAPPELL a terminé deuxième avec trois aigles et plusieurs birdies après avoir failli rater la coupure.
  • ÉRIC VEILLEUX deviendra entraîneur et directeur général des TIGRES DE VICTORIAVILLE, lundi après-midi. Il dirigeait les Admirals de NORFOLK depuis deux ans. Il a connu beaucoup de succès dans la LHJMQ avec les équipes de Shawinigan et de Baie-Comeau.
  • CLAUDE GIROUX et le défenseur recrue SHAYNE GOSTISBEHERE, des Flyers, passeront sous le bistouri. Ils souffrent de blessures aux hanches et à l’abdomen
  • BASEBALL MAJEUR: Les BLUE JAYS ont laissé filer une avance de 5-2 et ils ont encaissé un revers de 7-6 à Arlington. Les deux bancs se sont vidés à deux reprises après que JOSE BAUTISTA eut été atteint par un tir délibéré à l’intérieur… Les RED SOX ont eu besoin de 10 points pour venir à bout des Astros. MOOKIE BETTS a produit le point gagnant en 9e manche et XANDER BOGAERTS a réussi un circuit de trois points… Les CUBS (27-9)
    Xander Bogaerts a frappé un circuit de trois points pour aider les Red Sox àa vaincre les Astros 10-9.

    Xander Bogaerts a frappé un circuit de trois points pour aider les Red Sox àa vaincre les Astros 10-9.

    ont encaissé un revers de 2-1 contre Pittsburgh. C’est un circuit de JUNG HO KANG qui a donné la victoire aux visiteurs. GARRET COLE et JON LESTER ont été brillants au monticule… CARLOS BELTRAN a cogné son 400e circuit pour aider les Yankees à vaincre les White Sox 7-5… Les TIGERS ont arraché un gain de 6-5 à Baltimore, mettant fin à la série de sept victoire des Orioles… RUSSELL MARTIN connaît un affreux début de saison au bâton: moyenne de ,168, zéro circuit et 8 points produits.

  • SARA-MAUDE JUNEAU et ANNE-CATHERINE TANGUAY ont pris la 5e place au tournoi Symetra de CHARLOTTE. Bravo.
  • NOVAK DJOKOVIC a perdu patience contre l’arbitre et il a ensuite perdu son match contre l’Écossais ANDY MURRAY en finale du tournoi de ROME. 6-3, 6-3. Murray joue de mieux en mieux sur terre battue et il se dit confiant en vue des Internationaux de FRANCE.
  • Le parcours du club DUFFERIN HEIGHTS, près de la frontière américaine, sera allongé de 250 verges durant les prochains mois. Les principaux changements auront lieu du 11e au 13e trou.
  • JACQUES DOUCET, anciennement de Granby, doit son amour du baseball et de la langue française à son défunt père, MARCEL.
  • STEVEN WRIGHT, un spécialiste de la balle papillon, a mangé son pain noir dans les ligues mineures durant plusieurs années avant de graduer chez les RED SOX. Il touche présentement le salaire minimum, soit 507 500$ par année. Les Red Sox souhaient qu’il devienne un deuxième TIM WAKEFIELD.
  • Le club OAKMONT, en banlieue de Pittsburgh, sera le théâtre du 116e Omnium des États-Unis du 16 au 19 juin. Ce sera la 9e fois que le tournoi sera présenté à Oakmont. En 2007, l’Argentin ANGEL CABRERA l’avait emporté de justesse devant TIGER WOODS et Jim Furyk. C’est à cet endroit que JOHNNY MILLER a joué 63 en ronde finale pour se sauver avec la victoire, en 1973. Parmi les anciens champions à Oakmont, il y a aussi BEN HOGAN, Jack Nicklaus et Ernie Els.
  • DOUX PRINTEMPS, quand reviendras-tu? Derrière chez moi, les gars tondent le gazon avec des TUQUES pis des mitaines!

Le mot d’humour

Jean-Paul saute dans un taxi, se penche vers l’avant et tape délicatement sur l’épaule du chauffeur pour lui demander un renseignement.

Le chauffeur lâche un cri de mort, perd le contrôle de sa voiture, évite un camion de justesse et s’immobilise sur la pelouse à deux pouces d’un arbre géant.

– «Voulez-vous bien m’expliquer cette façon de conduire?», demande le passager.

– «Je m’excuse, monsieur. C’est ma première journée comme chauffeur de taxi. Avant, je conduisais un corbillard et vous m’avez fait très peur!»