Des ailes en double pour tout le monde!

Lorsque je suis rentré à la maison, c’était 8-0 pour le Canadien. Je n’en croyais pas mes yeux. Je veux bien croire que les Red Wings sont en reconstruction, mais il y a des limites.

C’était un peu comme le fameux match du 2 octobre 1995, mais à l’envers. Vous vous souvenez du soir où PATRICK ROY est allé dire à RONALD COREY qu’il venait de jouer son dernier match dans le chandail tricolore?

Bouleau Nouère!, allez-vous me dire qu’on a un si bon club que ça? Seize (16) buts en deux soirs et une SEMAINE PARFAITE contre Columbus, Ottawa et Détroit (2 fois). Olé, Olé, Olé! Des ailes en double pour tout le monde!

Paul Byron: son premier tour du chapeau dans une victoire écrasante de 10-1 contre Détroit.

Tant mieux pour CLAUDE JULIEN et tant mieux pour MARC BERGEVIN. Quand ça va mal, on ne se gêne pas pour les critiquer. Quand ça va mieux, il faut leur donner le mérite qui leur appartient.

Votre humble serviteur persiste à croire que le Canadien forme une équipe de MILIEU DE PELOTON. Un club qui pourrait avoir un certain succès en saison régulière, mais pas dans les séries de la coupe Stanley. On aura plusieurs mois pour en débattre. En bout de ligne, nos commentaires (les miens comme les vôtres) importent peu. Ce qui compte vraiment, c’est ce qui se passe… sur la patinoire.

En attendant, un toast pour PAUL BYRON, auteur de son premier tour du chapeau dans la grande ligue, et un autre pour l’équipe au complet. Le calendrier favorise actuellement le CH et il fait bien d’en tirer profit.

FOWLER JOUE 61

  • RICKIE FOWLER, un des golfeurs les plus populaires

    Rickie Fowler est prêt à attaquer la prochaine saison.

    de la PGA, a joué une ronde finale de 61 pour gagner le Hero World Challenge à Nassau. Quelques jours avant de fêter ses 29 ans, Fowler a réussi des oiselets sur les 7 premiers trous. Bonne façon de commencer la journée!… TIGER WOODS a joué 68 et il a terminé le tournoi à «moins 8», à 10 coups de Fowler. D’autres échos dans ma prochaine chronique.

AILLEURS DANS LA LNH

  • Les Stars de Dallas ont vaincu les Blackhawks une deuxième fois de suite: 3-2 en tirs de barrage. ALEX RADULOV a réussi le but gagnant en fusillade et TYLER SEGUIN en a ajouté un deuxième pendant que BEN BISHOP repoussait les tirs de Toews et Kane. Radulov a aussi ouvert la marque en avantage numérique. C’était son 9e à Dallas.
  • NIKITA KUCHEROV et TYLER JOHNSON marqué deux buts chacun pour le Lightning dans un gain de 5-2 sur San Jose. Kucherov est rendu à 19.

    Nikita Kucherov: déjà 19 buts.

  • Les Canucks ont gagné 2-1 à Toronto. ALEXANDER EDLER a réussi le but gagnant et le grand JACOB MARKSTROM a bloqué 35 tirs.
  • Les Predators ont défait les Ducks 3-2 en tirs de barrage. KEVIN FIALA et KYLE TURRIS ont trouvé le fond du filet en fusillade pour la troupe de Peter Laviolette. ADAM HENRIQUE a marqué son premier but avec Anaheim.
  • Les Penguins ont facilement vaincu Buffalo 5-1. SIDNEY CROSBY (1-1), Kessel et Malkin ont participé à la fête.
  • Washington a eu raison des Blue Jackets 4-3. EVGENY KUZNETSOV a réussi le but gagnant et ALEX

    Alex Ovechkin: le compas dans l’oeil.

    OVECHKIN a ajouté son 19e filet de la campagne.

  • Les Coyotes ont battu les Devils 5-0. SCOTT WEDGEWOOD a bloqué 26 rondelles pour blanchir son ancien club.
  • Les Hurricanes ont vaincu les Panthers 3-2 en prolongation. NOAH HANIFIN a rompu l’égalité 2 secondes avant la fin du surtemps.
  • Le Wild a disposé des Blues 2-1 sur un but de MATT DUMBA en prolongation. DEVON DUBNYK a été l’autre étoile du match avec 41 arrêts.
  • En après-midi, les Bruins ont blanchi les Flyers 3-0 à Philadelphie. TUUKKA RASK a réussi le jeu blanc en bloquant 28 rondelles. Pastrnak a inscrit son 13e but et Marchand son 9e. Dix défaites de suite pour les FLYERS!

TIGER: PAS DU JOUR AU LENDEMAIN

  • TIGER WOODS était visiblement déçu après avoir joué 75 en troisième ronde du Hero World Challenge à Nassau. Il n’a pu faire mieux que 40 sur le premier neuf et il se retrouve à neuf coups du meneur CHARLIE HOFFMAN.
  • En quittant le 18e vert, il a confié aux journalistes présents: «J’ai commis de petites erreurs qui se sont

    Le nouveau Tiger Woods devra travailler très fort pour tenter de redevenir le golfeur qu’il était auparavant.

    avérées coûteuses. Je ne suis pas le seul à avoir éprouvé des ennuis aujourd’hui. J’ai vu HIDEKI MATSUYAMA réussir 50 birdies (une figure de style) et commettre autant de bogeys. Il y a une grande différence entre une ronde d’exercice à la maison et jouer sur le circuit de la PGA. J’ai encore beaucoup de travail devant moi, mais je suis très content d’être de retour avec les boys».

  • On a longtemps considéré Woods comme un EXTRA-TERRESTRE tellement il dominait son sport. Après une si longue absence (plus de 300 jours) et trois ou quatre opérations au dos, sans compter ses autres blessures, il ne peut pas revenir au jeu et TOUT CASSER du jour au lendemain. Ceux qui connaissent le golf savent que ça ne fonctionne pas comme ça. Même s’il possède un talent hors-norme, Tiger devra trimer dur pour améliorer son jeu AUTOUR DES VERTS et retrouver le niveau de CONFIANCE qui le caractérisait. Peut-il encore gagner sur le grand circuit? Time will tell.

    Martin Laurendeau se concentrera à 100% sur la carrière du jeune Denis Shapovalov.

  • MARTIN LAURENDEAU a consacré plus de 30 ans de sa vie à la coupe Davis. Il cède maintenant son flambeau du capitaine à FRANK DANCEVIC afin de consacrer tous ses efforts au jeune DENIS SHAPOVALOV. Ce dernier a grimpé rapidement au 49e rang du classement mondial, mais il a encore besoin d’encadrement et de conseils judicieux. Martin sera présent à 100% pour l’aider à atteindre les plus hauts sommets.

    La nouvelle plaque d’immatriculation sur les routes du Québec!

  • CARSON WENTZ et les Eagles de Philadelphie seront à Seattle pour affronter RUSSELL WILSON et les Seahawks, dimanche soir. C’est un match très attendu par les amateurs de football, tout comme celui du 17 décembre entre les STEELERS et les PATRIOTS.
  • WENTZ a lancé 28 passes de touché depuis le début du calendrier. C’est seulement 4 de moins que le record établi par SONNY JURGENSEN en 1961.
  • VOIR AUSSI: ma chronique sur HENRI RICHARD, juste un peu plus bas. Bon dimanche, tout le monde.

Les anniversaires du 3 décembre

  • IGOR LARIONOV, ancien joueur de centre des Red Wings et de l’Armée Rouge, 57 ans.

    Katarina Witt: du talent et du style. Quatre fois championne mondiale en patinage artistique et deux fois reine des Jeux olympiques.

  • KATARINA WITT, plus belle patineuse de son époque, 52 ans.
  • JULIEN GOULET, as golfeur, 26 ans.
  • ALBERTO JUANTORENA, grand nom de l’athlétisme, 67 ans.
  • MIKE RAMSEY, ex-défenseur des Sabres, 57 ans.
  • BOBBY ALLISON, sport automobile, 80 ans.
  • FRANZ KLAMMER, légende du ski alpin, 63 ans.
  • CLAUDE DOLBEC, de Shawinigan, 89 ans.
  • WAYNE GARRETT, ancien des Mets, 70 ans.
  • ÉRIC HOZIEL, comédien, 58 ans.

    Igor Larionov: un joueur de centre exceptionnel.

  • LUCIEN BOND, de Delson, 64 ans.
  • CLAY DALRYMPLE, ancien des Phillies, 81 ans.
  • ROGER LATERREUR, de la Ligue des Bons Vivants, 75 ans.
  • JACQUES DUBOIS, retraité de Domtar-Windsor, 59 ans.
  • RICK MEARS, sport automobile, 66 ans.
  • CAROLE DUMONT, de Trois-Rivières, 55 ans.
  • TONY DeMICHEL et ROBERT GARCIA, soccer.
  • MICHELLE BERTHIAUME, des JSH.
  • YVON SARRAZIN, ancien du National Junior, 79 ans.

Soir de bal chez Duke

(En reprise)

Faut que j’vous raconte mon dernier rêve.

En cette chaude soirée de l’été 1968, nous sommes une bonne centaine à faire la fête dans la vieille épicerie de Duke Doucet au coin de la Saint-Georges et de la 2e avenue. Bière et vin coulent à flots. Y’en a même quelques-uns qui tirent un joint en cachette. Cette nouvelle mode ne durera pas!

Le vieux Duke est connu partout dans les Cantons et ailleurs en province. Durant sa jeunesse, il a joué au hockey au Nouveau-Brunswick avant d’aboutir à Windsor Mills où il a donné ses derniers coups de patin sous les ordres de Dallas Grant. Au milieu de la trentaine, il a succédé à M. Grant comme entraîneur des Paper Makers, ennemis juré des «méchants» Météors d’Asbestos.

Plus tard, l’homme s’est fait connaître avec son cigare et ses histoires salées dans les tournois de golf et les bonspiels de curling. Son épicerie roule à plein régime pour une seule raison: il vend presque uniquement de la bière. C’est moins compliqué, pis ça rapporte autant de salade.

Carmen Juneau s'enflamme quand elle chante «Curé, ma femme est morte!»

Carmen Juneau s’enflamme quand elle chante «Curé, ma femme est morte!»

Au sous-sol, Duke a créé une taverne clandestine pour ceux qui veulent en caler une ou deux avant de rentrer à la maison. C’est là, semble-t-il, qu’on règle les «vraies affaires». Lorsque la police intervient parce qu’une femme enragée a porté plainte, Duke ferme son bar durant quelques jours, puis ça recommence de plus belle.

En avant la musique!

Toujours est-il que l’orchestre de Lucien Côté s’installe pour jouer les plus grands hits des années 50. Armand Juneau, tiré à quatre épingles, souhaite la bienvenue aux invités avant d’ouvrir la danse avec sa belle Carmen. Le diable est aux vaches. On se croirait au Roadside Pavillion le samedi soir, mais sans les lustres au plafond.

Tout le monde a le coeur en fête, sauf qu’on se demande combien de temps il faudra encore avant que se règle le long conflit de travail qui paralyse la Domtar. Marcel Pépin, grand manitou de la CSN, est venu faire son tour cette semaine, mais ça n’a rien changé à la situation. Le fonds de grève semble inépuisable et les deux clans restent campés sur leurs positions. On n’est pas près de régler.

Sur le coup de 21 heures, de la grande visite: Lévis Bouliane, Ti-Gars Plante, Soeur Edna et Ti-Blanc Richard. Nous voici entraînés dans une sorte de Jam Session. Il ne manque que Louis Bilodeau, parti enregistrer une autre émission de Soirée Canadienne, mais Armand se chargera de présenter les différents artistes.

Quelques Molson derrière la cravate, Irénée Pelletier se présente au micro pour entonner les «Quatre Blanchisseuses». Il y met tout son coeur et embarque la paroisse dans sa folie: Lewis Craig, Adrien Péloquin, Aimé Daniels, Clément Théberge, Marcel Tremblay, Jos Ayotte, Philippe Bourque, Maurice Bachand, Terry Pye, les frères Houghton, Ti-Mé Duval, Ernie Dunn, Earl Kendall, Fly Talbot, Ben Lapierre, Jean-Paul Dumas, le notaire Adam, John Butler, Gérald Pélissier, Maurice Healy, Roger, Paul et Théoval Rousseau, Ti-Nou Saint-Laurent, Willie Bibeau, le curé Lemay, l’abbé Bisson et pis j’en passe.

L'ancienne épicerie de Duke Doucet au coin de la 2e avenue et de la rue Saint-Georges. (Photo de Richer Talbot)

L’ancienne épicerie de Duke Doucet au coin de la 2e avenue et de la rue Saint-Georges. (Photo de Richer Talbot)

«Ah, c’était quatre blanchisseuses qui blanchissaient leurs blancs jupons, leurs blancs jupons…Dans cette vie, dans cette vie, vous trouverez… à chaque pas qui vous mène au tombeau, mène au tombeau…Partons gaiement, dansons gaiement dans un carreau!»

Deux minutes plus tard, Carmen s’empare du micro pour interpréter son grand succès «Curé, ma femme est morte».

«C’est elle qui mettait de l’eau dans ma boisson, la gueuse est morte. Elle mettra plus de l’eau dans ma boisson, que l’diable l’emporte!»

Tonnerre d’applaudissements. «La traite pour tout le monde!», lance le propriétaire des lieux en faisant valser sa Gisèle.

Voici maintenant Jules Déry, Lucien Bureau et Yvan Bérard, un verre à la main, pour nous vanter les vertus du cognac, du vin nouveau et des pommes de terre. Ils sont suivis par Ken Tremblay et son grand succès «Y’a toujours un côté du mur à l’ombre». On pourrait entendre voler une mouche dans la vieille épicerie.

Et pis v’là-ti-pas mon Stririlou qui arrive de Richmond rien que sur une patte pour interpréter sa «Jolie Barbière». J’attends patiemment mon tour, mais Armand ne m’invite pas à chanter. Pas toujours facile, la vie d’artiste!

En fin de soirée, Roland (Wild Kid) Caron, ramonneur de son métier et chanteur de charme pour le plus grand plaisir de ces dames, saisit le micro et nous raconte ses aventures rocambolesques avec Rex, son chien fidèle. Chahuté par quelques-uns, il déclare solennellement: «La pluie de vos injures n’atteint pas le parapluie de mon indifférence!»

Parfois, je passe en auto devant l’ancienne épicerie. Transformée en Subway, elle a perdu tout son charme. Duke n’est plus là, ses amis non plus, mais les souvenirs sont bien vivants dans ma tête. C’est précieux, les souvenirs. J’oserais même dire que ça n’a aucun prix.

«Jolie barbière à sa fenêtre, me dit «Monsieur, que voulez-vous?» Je voudrais me faire faire la barbe, jolie barbière, me la feriez-vous? Entrez, entrez, joli jeune homme, tous mes rasoirs sont prêts pour vous… Pendant qu’elle me faisait la barbe, j’ai changé trois fois de couleur… Ce sont mes rasoirs qui vous blessent, oh non mam’zelle, ce sont vos amours».

Excusez-la et pis Joyeux Noël, tout le monde!

DÉCÈS DE JOHNNY BOWER

En sortant du lit, j’apprends la mort de JOHNNY BOWER, un des joueurs les plus populaires de toute l’histoire des Maple Leafs de Toronto. Il est mort à 93 ans à la suite d’une pneumonie.

Johnny Bower a participé à 4 conquêtes de la coupe Stanley. Il était aussi un parfait gentilhomme et un grand amabassadeur pour les Maple Leafs.

Bower est arrivé dans la Ligue nationale dans la trentaine avancée après une longue carrière dans la Ligue américaine. Il rêvait depuis son enfance de gagner la COUPE STANLEY et il a réussi à le faire quatre fois avec des coéquipiers comme DAVE KEON, Frank Mahovlich, Tim Horton, Bobby Baun, George Armstrong, Red Kelly, Bob Pulford, Ron Ellis, Carl Brewer, Marcel Pronovost et Terry Sawchuk.

Bower possédait d’excellents réflexes et il était un artiste du «poke check». On parle encore du duo qu’il a formé avec Sawchuk pour vaincre le CANADIEN au printemps 1967. C’était la victoire des «p’tits vieux de Toronto» contre la puissante équipe de Montréal. J’y reviendrai dans une prochaine chronique.

Éphémérides du 27 décembre

  • En 1987, BLUE BONNETS annonçait la fin de ses activités.
  • En 2000, MARIO LEMIEUX revenait au jeu après 42 mois d’absence de obtenait 3 points (1-2) dans un gain de 5-0 sur Toronto.
  • En 2015, CAREY PRICE gagnait le trophée Lionel Conacher.

Les anniversaires du 27 décembre

  • MILOS RAONIC, champion de tennis, 27 ans.
  • JONATHAN MARCHESSAULT, des Golden Knights, 27 ans.

    Jonathan Marchessault:u joueur-clé chez les Golden Knights.

  • PAUL STASTNY, des Blues de Saint-Louis, 32 ans.
  • COLE HAMELS, lanceur des Rangers du Texas, 34 ans.
  • PATRICK SHARP, des Blackhawks, 36 ans.
  • RICK PORCELLO, ex-vainqueur du Cy Young, 29 ans.
  • MICKEY REDMOND, ancien du CH et des Red Wings, 70 ans.
  • MATTHEW HILTON, champion boxeur, 52 ans.
  • KEVIN CONSTANTINE, ex-entraîneur des Penguins, 59 ans.
  • ROY WHITE, ancien des Yankees, 74 ans.

    Cole Hamels: un vétéran qui connaît le tabac.

  • THOMAS GRANDI, champion de ski alpin, 45 ans.
  • BENOÎT MORIN, expert en conditionnement physique.
  • CARSON PALMER, des Cards de l’Arizona, 38 ans.
  • BEN MORIN, lanceur des 4 Chevaliers.
  • ANDRÉ PELLETIER, président de Signature AP, 48 ans.
  • BRAD BROWN, ancien du CH, 42 ans.
  • DON CLARK, ancien joueur étoile des Alouettes, 81 ans.
  • JAMAAL CHARLES, des Chiefs de K.C., 31 ans.
  • JACQUES SÉVIGNY, de Fabreville, 79 ans.
  • GÉRARD DEPARDIEU, immense acteur français, 69 ans.
  • MIKE BOURN, des D’Backs, 35 ans.
  • ROLAND LEMIEUX, ancien des Alouettes du Centre I.-C., 59 ans
  • YVAN GALIPEAU, de Granby, 59 ans.

 

 

 

Le frère à Maurice

Comme plusieurs d’entre vous, j’ai lu avec intérêt la chronique de mon ancien collègue Bertrand Raymond sur HENRI RICHARD, un des meilleurs joueurs à avoir endossé le chandail tricolore. J’aimerais ajouter mon petit grain de sel.

Victime de la terrible maladie d’Alzheimer, Henri vit «dans sa bulle» et dans ses rêves depuis plusieurs mois.Comme ce fut le cas pour TOE BLAKE et Floyd Curry avant lui. Et des milliers d’autres gens moins connus.

Henri Richard détestait la défaite comme personne d’autre. Il possédait aussi un sens de l’humour extraordinaire.

La belle Lise, son épouse et son amoureuse des 61 dernières années, lui rend visite quotidiennement. Elle voit son homme s’enfoncer dans les ténèbres, mais ne cessera jamais de le réconforter même si cela mine sa propre santé. Ça, c’est L’AMOUR avec un grand A.

Elle n’a pas toujours eu la vie facile avec un joueur de hockey qui possédait un caractère bouillant et détestait la défaite plus que tout autre. Un patineur infatigable qui a participé à 11 conquêtes de la coupe Stanley, un record qui ne sera jamais battu. Un des meilleurs joueurs, livre pour livre, à avoir jamais chaussé les patins. Un guerrier qui, à ses débuts dans la Ligue nationale, a jeté les gants contre trois joueurs des Bruins, le même soir, au vieux Garden de Boston.

Une fois, au salon des Anciens Canadiens, j’ai demandé à Lise: «Depuis combien d’années est-ce que vous êtes ensemble?» Elle m’a répondu, en riant: «Depuis beaucoup trop longtemps!»

J’ai souvent eu envie d’aller voir Henri à la résidence où il est confiné, mais je n’arrive pas à me décider. Je doute qu’il se souvienne de moi. Si oui, il ne tarderait pas à m’oublier, mais ça n’a pas vraiment d’importance.

Lise Richard, à droite, avec Élise Béliveau et Réjean Houle.

Jusqu’à nouvel ordre, je préfère garder le souvenir d’un athlète incomparable et d’un homme qui possédait un sens de l’humour peu ordinaire. D’ailleurs, il se moquait du fait que ses amis l’appelaient «le frère à Maurice». Tout simplement parce qu’il était fier d’être le frangin de «l’idole de tout un peuple». C’est d’ailleurs en voulant suivre les traces de Maurice qu’il est devenu un si grand joueur.

Henri n’avait pas le culte de la vedette et n’était pas prétentieux pour cinq sous. Quand on lui parlait de ses exploits sur la patinoire, il répétait toujours la même chose: «J’ai eu la chance de me retrouver au bon endroit au bon moment».

Il est fortement question qu’on lui rende hommage dans le hall d’entrée de la PLACE BELL, à Laval. S’il y a un joueur de hockey qui mérite un tel honneur, c’est bien lui. Il ne pourrait probablement pas participer à la fête, mais il serait très bien représenté par Lise et leurs enfants.

Henri a peut-être perdu la mémoire, mais les amateurs de hockey d’un certain âge ne l’ont pas oublié. Personne n’a travaillé plus fort que lui pour faire du Canadien une dynastie.

P.S. Lorsque je pense à Henri, je pense aussi à JACQUES DEMERS qui vit des heures pénibles dans un centre hospitalier de la région de Vaudreuil et n’est toujours pas capable de communiquer avec ses proches. Comme disent les Anglais: «Sometimes, life is a bitch!»

LE GROS BILL: 3 ANS

  • Il y a trois ans aujourd’hui, JEAN BÉLIVEAU nous

    Jean Béliveau: dans nos coeurs pour toujours.

    quittait pour un monde supposément meilleur après une longue lutte contre la maladie. Ce jour-là, le Canadien a perdu le plus grand AMBASSADEUR de son histoire. Heureusement, il nous reste trois de ses protégés: YVAN COURNOYER, Guy Lafleur et Réjean Houle.

SAMEDI EXPRESS

  • VENDREDI SOIR DANS LA LNH:
  • TRISTAN JARRY, des Penguins, a bloqué 34 rondelles pour blanchir les Sabres 4-0. SIDNEY CROSBY a obtenu un but et une passe et le jeune JAKE GUENTZEL a ajouté son 12e filet de la saison.
  • Les Kings ont gagné 4-1 à Saint-Louis. TYLER TOFFOLI a été le meilleur avec un doublé et ANZE KOPITAR a réussi son 13e. DARCY KUEMPER a repoussé 39 des 40 rondelles dirigées vers lui.

    Thomas Chabot a marqué son premier but dans la LNH en plus de récolter deux passes et les Sénateurs ont mis fin à une série de 7 défaites.

  • Les Sénateurs ont mis fin à une série de 7 défaites en gagnant un match de fou par la marque de 6-5 à Brooklyn. THOMAS CHABOT a réussi son premier but dans la LNH en plus de récolter deux passes. RYAN DZENGEL a marqué deux buts, dont le filet gagnant en début de troisième. ANDERS LEE en a réssi deux pour les Islanders.
  • Les Devils ont arraché une victoire de 2-1 à Denver pour mettre fin à une série de sept défaites. BRIAN BOYLE a réussi le but gagnant en début de troisième.
  • Les Jets ont défait Las Vegas 7-4. Laine, Ehlers et Scheifele ont sonné la charge.
  • Les Rangers ont eu raison des Hurricanes 5-1. MICHAEL GRABNER a réussi un drôle de tour du chapeau avec deux buts dans un filet désert.
  • Les Blue Jackets ont disposé des Ducks 4-2. JOSH ANDERSON et ARTEMI PANARIN ont récolté 3 points chacun.
  • Les Sharks ont arraché un gain de 2-1 à Sunrise sur un but de CHRIS TIERNEY. L’autre but des visiteurs appartient à JOE PAVELSKI. C’était le 300e de sa carrière. AARON DELL a repoussé 39 tirs pour mériter la victoire.

    Joe Pavelski: son 300e but dans la LNH.

  • TIGER WOODS a réussi un aigle pour jouer 68 à Nassau. Il est en 5e position après 36 trous dans le Hero World Challenge. «Ce n’est que le début, a-t-il dit. J’ai encore beaucoup de chemin à parcourir».
  • Tout indique qu’AARON BOONE sera le prochain gérant des YANKEES.
  • STEVE BOSSÉ, ancien dur-à-cuire de la Ligue nord-américaine, tente sa chance à la boxe. Il a 36 ans. Dans sa mire, il y aurait JEAN PASCAL, Lucian Bute, Bernard Hopkins et Roy Jones…
  • L’échange qui envoie ADAM HENRIQUE à Anaheim en retour de SAMI VATANEN devrait profiter aux Ducks comme aux Devils.
  • Parmi ceux qui ont assisté au lancement du livre de DANIEL BRIÈRE, il y avait PIERRE BOUCHARD, Max Pacioretty, André Saint-Jacques, André Maltais, Christian Tétreault, GILLES COURTEAU, Michel Langevin, Ron Fournier, André Ruel, Jean-Guy Fugère, Mario Leclerc, Mario Langlois, FRANÇOIS FERLAND et sa belle Élizabeth. Brière aurait aimé en faire plus pour le CANADIEN, mais il était alors en fin de carrière.

    ALAIN CHALUT: quand il a quelque chose en tête, tassez-vous!

  • ALAIN CHALUT et ses associés ont amassé 9,5 millions pour la Fondation de la SANTÉ du Nord de LANAUDIÈRE. Chapeau!
  • Le nouvel aréna des RED WINGS a coûté la jolie somme de 862M$. Ne reste plus qu’à bâtir un bon club de hockey!
  • ROGER MÉNARD, ex-receveur de Marcel Guilbault, passe l’hiver sous le ciel du MEXIQUE et continue de lire «lescoulissesdusport.ca» Merci.

Le mot d’humour

Lucie: «J’ai un mari en or».

Son amie Gisèle: «T’es chanceuse, le mien est en taule!»

Les anniversaires du 2 décembre

  • MONICA SELES, championne de tennis, 44 ans.
  • AARON RODGERS, joueur étoile des Packers, 34 ans.
  • GARY SANCHEZ, receveur des Yankees, 25 ans.

    Aaron Rodgers: son absence fait très mal aux Packers, mais on pourrait le revoir avant longtemps.

  • PAUL HOLMGREN, président des Flyers, 62 ans.
  • MARIO FAUBERT, ex-défenseur des Penguins, 63 ans.
  • JOEL WARD, des Sharks de San Jose, 37 ans.
  • JEAN-FRANÇOIS LEBEL, du club Rivermead, 69 ans.
  • JAY HAAS, vétéran de la PGA, 64 ans.

    Yvon Deblois excellait dans tous les sports.

  • DON STANHOUSE, ex-lanceur des Expos, 66 ans.
  • NATHALIE THÉORÊT, fille d’Edgar et de Mariette.
  • YVON DEBLOIS, mon ancien coéquipier à la balle molle, 70 ans.
  • JEAN-YVES VIGNEAULT, champion golfeur chez les handicapés, 66 ans.
  • RANDY RHINO, ancien des Alouettes, 64 ans.
  • MICHEL HÉBERT, de Saint-Jean-sur-Richelieu, 51 ans.
  • ÉRIC FURLATT, arbitre de la LNH, 46 ans.
  • NICK BUFFONE, du Marché 440 à Laval, 72 ans.
  • MICHEL LEMIEUX, de Deux-Montagnes.
  • DENIS AUCLAIR, de Valleyfield, 55 ans.
  • BILL McCREARY, ancien des Blues, 73 ans.
  • KELLY BUCHBERGER, ancien des Oilers, 51 ans.
  • CHARLIE CHARBONNEAU, de Saint-Canut.
  • CHANTAL VERTU, de Windsor.
  • GILLES LEBLAND, de Mercedes Laval, 77 ans.
  • BRITNY SPEARS, chanteuse, 36 ans.
  • DON KOHARSKI, ancien arbitre de la LNH, 62 ans.
  • RICH et RON SUTTER, ancien des Islanders, 54 ans.
  • YVAN SAINT-GEORGES, des JSH.