Ancien élève à USC et détenteur d’un doctorat en éducation physique, Charles Thiffault gagnait sa croûte à l’Université Laval depuis six ou sept ans lorsque la possibilité de travailler pour les Nordiques s’est présentée à lui au début des années 1980.
C’était un «pensez-y bien», mais il a décidé que le moment était venu de quitter sa sécurité d’emploi pour vivre une nouvelle aventure. Il n’a jamais eu à le regretter.
«Mes sept années chez les Nordiques ont été les plus belles années de ma vie, confie-t-il durant un long entretien dans un resto sherbrookois. J’ai beaucoup aimé travailler avec Michel Bergeron. Je pense honnêtement que j’étais un bon adjoint et qu’il avait besoin de moi sur le plan technique. Il écoutait mes recommandations, puis il prenait ses décisions. On a même réussi à créer un livre de jeux ensemble! Les joueurs savaient que je pouvais les aider à mieux jouer. Je leur refilais mes conseils sans jamais leur enlever la créativité».
Les deux hommes faisaient si bon ménage que Thiffault a refusé une offre sérieuse à Amiens pour suivre son coach à New York à la fin des années 1980. Lorsque Bergeron s’est fait montrer la porte par Phil Esposito, le sort a voulu que Thiffault dirige l’équipe nationale italienne à Bressanone avant d’aboutir à Montréal, d’abord comme adjoint de Pat Burns, puis de Jacques Demers.
«Burns aimait garder ses distances, mais je m’entendais bien avec lui. Mon grand copain dans l’équipe était Jacques Laperrière, responsable des défenseurs. Avec Demers, c’était autre chose. Quand il me demandait de remplir la feuille de «line-up», je ne me doutais pas qu’il était presque analphabète. Nous avons gagné la coupe ensemble, puis il y a eu le grand ménage d’octobre 1995», précise Docteur Charlie.
Fan de football
Une fois son aventure dans la Ligue nationale terminée, l’ancien p’tit gars de Cap-de-la-Madeleine a été brièvement entraîneur des Huskies de Rouyn-Noranda, puis il a complété sa carrière en Suisse, plus précisément dans le village de Porrentruy. Comme les déplacements n’avaient rien à voir avec ceux de la LNH, il avait beaucoup de temps libre pour visiter la France et la Suisse avec sa chère Jeanne-D’Arc.
«Si j’étais resté à l’Université Laval, j’aurais probablement un meilleur fonds de pension, mais je ne regrette rien. Le hockey a été bon pour moi», ajoute-t-il.
Une fois à la retraite, Thiffault a été directeur général du club de golf Lac-Mégantic où c’était une bataille quotidienne pour respecter le budget d’opération. Il a ensuite choisi de quitter l’arrière-pays pour s’installer à Sherbrooke.
Depuis une vingtaine d’années, il se passionne pour le football de la NFL et il a perdu presque tout intérêt pour le hockey de la LNH. «Je déteste le manque de respect entre les joueurs, explique-t-il. Le hockey est le seul sport qui tolère encore les bagarres. Et dites-moi pourquoi on refuse d’appliquer à la lettre le livre des règlements».
Enfin, il croit qu’on pourrait améliorer nettement notre système de hockey mineur avec un meilleur encadrement. «En Europe, ils ont des entraîneurs professionnels dès les rangs atomes. L’implication des bénévoles ne suffit pas pour avoir du succès. Il faut d’abord mettre l’accent sur les séances d’entraînement. Enfin, je pense qu’il y a trop de parties dans la LHJMQ. Comment voulez-vous que les joueurs puissent concilier le hockey et les études avec des voyages aussi longs?», conclut-il.
Merci, Docteur Charlie.
DANS LA LNH
- À son premier match chez les Kings, VINCENT LECAVALIER a récolté une passe dans un gain de 2-1 sur les Maple Leafs. JEFF CARTER a inscrit le but gagnant, son 12e de la saison, et JONATHAN QUICK a mérité sa 23e victoire.
- LOUIS DOMINGUE, de Saint-Hyacinthe, a mérité la première étoile dans un gain de 2-1 des Coyotes à Calgary. 11e but d’Oliver Ekman-Larsson et 18e de Johnny Gaudreau.
- À San Jose, JUSTIN ABDELKADER a procuré une victoire de 2-1 aux Red Wings avec son 13e filet de la campagne. Le gardien de but PETR MRAZEK a aussi joué un rôle important chez les visiteurs.
- À Kanata, 11e victoire de suite pour les PANTHERS. Le but gagnant appartient à ALEKSANDER BARKOV, une des étoiles montantes de l’équipe. C’était son 12e de la saison. VINCENT TROCHEK a aussi marqué son 12e. ROBERTO LUONGO a enregistré un 9e gain d’affilée.
- Meneurs au classement général, les CAPITALS ont triomphé 4-1 à Brooklyn. 22e d’Ovechkin et 12e de Nicklas Backstrom.
- Les FLYERS ont gagné en prolongation au Minnesota grâce au but de MICHAEL DEL ZOTTO. 8e de SEAN COUTURIER et 15e de ZACH PARISE.
- BRETT FAVRE et TERRELL OWENS sont les principaux candidats pour le Panthéon de la NFL. Il y a aussi TONY DUNGY, Don Coryell, Marvin Harrison, Kurt Warner et une dizaine d’autres. les élus seront connus la veille du SUPER BOWL.
- MICHEL PLATINI abandonne tout espoir de devenir président de la FIFA. Il conentrera ses efforts sur ses batailles judiciaires.
- GAÉTAN PÉLISSIER, ex-défenseur des Gee Gees d’Ottawa, souhaite lui aussi que P.K. SUBBAN en donne plus au Canadien d’ici la fin du calendrier.
- TOM LABRECQUE, ex-hockeyeur de Sherbrooke, a pris une bonne résolution pour la prochaine année: Atteindre son objectif de l’an passé à la suite d’une promesse faite en 2014.
On n’a plus les enfants qu’on avait
Dans le petit village de Sainte-Scholastique, la maîtresse d’école demande au petit Léo ce qu’il voudrait faire dans la vie, une fois qu’il sera adulte.
Sans hésiter un seul instant, Léo se léve et répond:
«Moi, madame, je veux être milliardaire, fréquenter les plus beaux clubs de nuit, rencontrer la fille la plus sexy de la planète, lui acheter une Ferrrari rouge, un condo à Copacabana et un autre à Paris, lui offrir une carte de crédit sans limite et lui faire l’amour quatre ou cinq fois par jour».
Un peu secouée, l’institutrice tente de reprendre ses sens, puis se tourne vers la petite Josée et lui dit: «Toi, qu’est-ce que tu aimerais faire dans la vie lorsque tu seras grande?»
Et Josée de répondre: «Moi, madame, je veux juste être la maîtresse de Léo!»