Les anniversaires du lundi 11 avril

En passant

  • BRET SABERHAGEN, ex-fameux lanceur des Royals, 52 ans.
  • RICHARD SÉVIGNY, gardien de but des Anciens Canadiens, 59 ans.
  • TREVOR LINDEN, président des Canucks, 46 ans.
  • JENNIFER HEIL, championne de ski acrobatique, 33 ans.
  • MARK TEIXEIRA, puissant frappeur des Yankees, 36 ans.
  • ANDRÉ BURNS, ancien professionnel de golf, 76 ans.
  • PIERRE LACROIX, ex-défenseur des Nordiques, 57 ans.
  • MICHEL MAHEU, président de Maheu & Maheu, 55 ans.
  • ALEX BURROWS, des Canucks, 35 ans.
  • JASON VARITEK, ancien capitaine des Red Sox, 44 ans.
  • JEAN-LOUIS LOOF, spécialiste en golf.
  • CHRIS PRIDHAM, tennis, 51 ans.
  • SYLVIE PION, journaliste de Sherbrooke.
  • ANGEL CASTELO, de Montréal-Concordia.
  • KELVIN ESCOBAR, ex-lanceur des Angels, 40 ans.
  • GUY LAPIERRE, des JSH.

L’extase de la victoire et l’agonie de la défaite

20e anniversaire de la cuisante défaite de Greg Norman

AUGUSTA, Géorgie— Depuis 1934, le club Augusta National a été le théâtre des plus grands triomphes comme des défaites les plus amères.

Durant les derniers jours, on n’a pas manqué de souligner le 30e anniversaire de la victoire inattendue de Jack Nicklaus en 1986, mais on n’a presque pas fait allusion à la terrible défaite de Greg Norman aux mains de Nick Faldo, il y a 20 ans.

Ce jour-là, le Requin Blanc détenait une avance de six coups sur Faldo avant la ronde finale, mais il a commencé à connaître toutes sortes d’ennuis et son avance a fondu comme neige au soleil. Sur le deuxième neuf, étouffé par la pression, Norman a multiplié les gaffes pour jouer 78 et offrir la victoire à son rival sur un plateau d’argent.

Rarement a-t-on vu un grand champion s’écraser de la sorte. Il faut quand même accorder à Faldo tout le mérite qui lui appartient. Il a joué 67 en finale pour enlever son troisième et dernier veston vert.

Dans une récente entrevue, Norman a déclaré qu’il ne se sentait pas bien avant le dernier parcours. Quelque chose qui clochait dans son élan. Il en a parlé à son entraîneur Butch Harmon qui a tenté de le rassurer, mais sans succès.

Cette défaite suivra Norman jusque dans sa tombe, mais elle a aussi contribué à le rendre «plus humain» dans les yeux des amateurs de golf. Ce jour-là, on a compris que le malheur peut frapper tout le monde sur un terrain golf, même un joueur qui a été «numéro un mondial» pendant plus de 300 semaines consécutives.

Autres malheurs

Greg Norman n’est pas le seul à avoir connu l’agonie de la défaite à Augusta. Voici d’autres exemples:

  • En 1956, KEN VENTURI, encore dans les rangs amateurs, n’a pu faire mieux que 80 en ronde finale et il a été battu de justesse par JACK BURKE Jr.
  • En 2011, le jeune RORY McILROY se dirigeait tout droit vers la victoire, mais il a joué 80 le dimanche après-midi et il a fini au 15e rang. Le Sud-Africain CHARL SCHWARTZEL est venu de nulle part pour l’emporter.
  • En 1954, le golfeur amateur BILLY JOE PATTON, un peu trop sûr de lui, a commis un double-bogey au 13e et un bogey au 15e (deux normales 5 relativement faciles) et il a dû se contenter de la troisième place. Le lendemain, SAM SNEAD a battu Ben Hogan (70-71) dans le match éliminatoire.
  • En 1989, SCOTT HOCH a raté un petit roulé au 17e trou, puis il a perdu contre NICK FALDO en prolongation après avoir raté un autre roulé d’une couple de pieds.
  • En 1985, CURTIS STRANGE a failli gagner le tournoi après une ronde initiale de 80, mais il n’a pas été capable de maintenir une avance de trois coups avec six trous à jouer et il a dû s’incliner devant BERNHARD LANGER.
  • En 1961, trop certain de gagner, ARNOLD PALMER a commis un double-bogey au dernier trou et s’est fait battre par son ami GARY PLAYER.
  • En 1968, ROBERTO DeVICENZO a signé une carte erronée et il a dû concéder la victoire à BOB GOALBY.
  • En 1986, le grand SEVE BALLESTEROS a raté son coup de fer 4 et il a envoyé sa balle à l’eau au 15e trou. Il a ensuite commis un bogey pour ouvrir la porte à Nicklaus.
  • En 1979, ED SNEED avait trois coups d’avance avec trois trous à jouer, mais il a commis deux ou trois gaffes avant de se faire battre par FUZZY ZOELLER en prolongation.

Faits d’armes

En revanche, il y a plein de joueurs qui sont venus de l’arrière pour connaître l’extase de la victoire:

  • En 1937, BYRON NELSON a réussi un birdie et un aigle à Amen Corner pour arracher six coups à son rival RALPH GULDAHL et enlever son premier veston vert.
  • En 1978, GARY PLAYER a réussi des oiselets sur sept des 10 derniers trous pour jouer 64 et gagner le tournoi par un coup.
  • En 2005, TIGER WOODS a réussi un miracle au 16e trou avant de vaincre CHRIS DiMARCO en prolongation.
  • En 2010, PHIL MICKELSON a joué le tout pour le tout dans les aiguilles de pin et il a logé sa balle près du trou au 13e avant de se sauver avec la victoire. Le plus beau coup de fer 6 de toute sa vie.
  • En 1975, JACK NICKLAUS a calé un roulé d’une quarantaine de pieds au 16e pour «couper les jambes» de Johnny Miller et de Tom Weiskopf.
  • En 1960, ARNOLD PALMER a fini birdie-birdie pour battre Ken Venturi par un coup.
  • En 1987, LARRY MIZE a calé un coup d’approche de 140 pieds pour vaincre Greg Norman au deuxième trou supplémentaire.
  • Il y a d’autres exemples, mais je m’arrête ici.

P.S. Absence de photos. Problème technique. Mes excuses.

Bizarre de tournoi des Maîtres!

Spieth amorcera la ronde finale avec une faible avance d’un coup sur Smylie Kaufman

AUGUSTA, Géorgie— Il est 17h.30 et le soleil se couche doucement sur Augusta National.

Assis dans la dernière rangée à Amen Corner, j’aperçois au loin le petit pont qui porte le nom de Ben Hogan. Plus près, je peux admirer l’allée du 13e trou, le jardin de fleurs, les grands pins de la Géorgie et le vert diabolique où j’ai déjà calé un roulé de 50 pieds bon pour… un double-bogey.

Le décor est fantastique, mais il y a quelque chose qui fait défaut. On dirait que la magie n’est pas la même sans Tiger Woods et Fred Couples. Sans compter que Phil Mickelson a plié bagages après 36 trous et que Bubba Watson n’a jamais été «dans la parade».

J’aimerais vous parler du duel tant attendu entre Jordan Spieth et Rory McIlroy, mais il n’a jamais eu lieu. Ce dernier a connu une journée misérable. Non seulement a-t-il joué 77, mais il n’a pas réussi un seul petit birdie. C’était la première fois en 80 rondes dans un tournoi majeur. Sur le vert du 18e, il était si frustré qu’il aurait aimé  lancer son fer droit dans la foule.

Quant à Spieth, il a vécu toute la gamme des émotions sur le deuxième neuf. Il a d’abord commis un double-bogey au 11e, puis il s’est ressaisi avec trois oiselets, mais il n’était pas au bout de ses peines. Un bogey au 17e et un double au 18e l’ont forcé à se contenter d’une carte de 73. Il entreprendra donc la ronde finale avec une avance d’un seul coup sur Smylie Kaufman, un golfeur de l’Alabama qui participe au Masters pour la première fois.

«Je viens d’ouvrir la porte à tout le monde, a admis Spieth en conférence de presse. J’aurais pu avoir la vie facile comme l’an passé en ronde finale. Au lieu de cela, je devrai tenter d’oublier ces deux mauvais trous et me remettre au boulot. Ça va me prendre un bien meilleur résultat dimanche si je veux gagner et je ne pourrai pas me fier uniquement à mon fer droit. Je devrai mieux frapper la balle. Dans les circonstances, n’importe qui peut «tomber sur la tête» et se sauver avec la victoire».

Spieth tente de devenir le premier golfeur depuis Tiger Woods (2002) à gagner deux fois de suite à Augusta. Il ne l’aura pas facile.

D’autres joueurs sont dans la course grâce aux déboires de Spieth en fin de journée. Parmi eux, il y a Bernhard Langer (58 ans), Hideki Matsuyama, Jason Day, Dustin Johnson, Danny Willett, Brendt Snedeker et Lee Westwood.

«Langer m’impressionne, a dit Spieth. C’est vrai qu’il gagne très souvent sur le circuit des Champions. Les conditions difficiles sont à son avantage à cause de sa vaste expérience à Augusta. Il sera certainement à surveiller».

Jack Nicklaus est le plus vieux joueur à avoir gagné le tournoi des Maîtres. Il avait 46 ans quand il a réussi l’exploit en 1986.

Qui a-t-il d’autre à retenir?

  • Le jeune BRYSON DeCHAMBEAU, champion amateur des États-Unis, a perdu pied en fin de partie et il a joué 77.
  • Le numéro un mondial JASON DAY a joué un peu mieux (71) et il n’est plus qu’à trois coups de la tête. Il sera à surveiller dimanche.
  • IAN POULTER a joué 82, Henrik Stenson 78, Martin Kayner et Shane Lowry 79, Hunter Mahan 78. Ça en fait des coups!
  • À plus.

 

Les anniversaires du dimanche 10 avril

En passant

  • DION PHANEUF, défenseur des Sénateurs, 31 ans.
  • FRANÇOIS GODBOUT, champion de tennis, 78 ans.
  • JOHN MADDEN, ancien coach des Raiders, 80 ans.
  • KEN GRIFFEY, ancien voltigeur des Reds, 66 ans.

    Christian Hamel vous attend au club de golf Hemmingford.

    Christian Hamel vous attend au club de golf Hemmingford.

  • CHRISTIAN HAMEL, directeur général du club Hemmingford.
  • ENRICO CICCONE, ex-défenseur de la LNH, 46 ans.
  • DONALD DUFRESNE, ancien du CH, 49 ans.
  • MAXIME MORIN, de RDS, 26 ans.
  • LUCIE TURPIN, championne de l’immobilier à Aylmer et Gatineau.
  • RICHARD ÉMOND, baseball amateur, 71 ans.
  • BERNARD CAZA, ancien propriétaire du Vieux Clocher de Magog.
  • MARIE-LISE RAYMOND, de Lachenaie, 32 ans.
  • PETE ROY, de Trois-Rivières, 76 ans.
  • GAIL KELLY, ski alpin, 37 ans.
  • SEAN AVERY, ancien des Rangers, 36 ans.
  • BOB WATSON, ancien des Astros, 70 ans.
  • LAURENCE LABONTÉ, sportif de la Mauricie.
  • CLAUDE DUCHARME, placier au Centre Bell, 73 ans.
  • SUZANNE LÉVESQUE, ex-animatrice, 74 ans.
  • MAX VON SYDOW, acteur suédois, 87 ans.
  • JACQUES CHARLAND, champion de saut à ski, 86 ans.