Décès de Marcel Pronovost

Marcel Pronovost, ex-défenseur étoile des Red Wings de Détroit et des Maple Leafs de Toronto, est mort dimanche après-midi à Windsor, Ontario. Il avait 84 ans.

Il laisse dans le deuil Eva, sa deuxième épouse, et trois enfants. La date des funérailles n’a pas encore été annoncée.

Marcel Pronovost était une force de la nature. Il a porté les couleurs des Red Wings pendant 15 ans avant d'aider les Maple Leafs à gagner leur dernière coupe Stanley.

Marcel Pronovost était une force de la nature. Il a porté les couleurs des Red Wings pendant 15 ans avant d’aider les Maple Leafs à gagner leur dernière coupe Stanley.

Originaire de la Mauricie, plus précisément de Shawinigan-Sud, Marcel Pronovost a joué 20 ans dans la Ligue nationale et il a été élu au Panthéon du hockey en 1978. Il a porté les couleurs des Red Wings pendant 15 ans et les a aidés à remporter quatre coupes Stanley au début des années 1950. Parmi ses compagnons de jeu, il y avait Gordie Howe, Ted Lindsay, Bob Goldham, Red Kelly, Tony Leswick, Sid Abel, Terry Sawchuk et le jeune Alex Delvecchio.

Il a terminé sa carrière à Toronto où il a participé à la dernière conquête des Maple Leafs (1967) en compagnie des Dave Keon, Frank Mahovlich, George Armstrong, Bob Pulford, Bobby Baun, Tim Horton, Eddie Shack, Johnny Bower et Terry Sawchuk. Cette année-là, les Leafs ont causé une certaine surprise en battant le Canadien en six parties. Ce fut d’ailleurs la seule défaite du CH en finale entre 1955 et 1989.

Pronovost était ce qu’on appellait alors un «défenseur défensif». Reconnu pour ses dures mises en échec, il était aussi capable de soutenir l’attaque. Il a terminé sa carrière avec 88 buts et 257 passes pour un total de 345 points. À son apogée, il rivalisait d’adresse avec les Doug Harvey, Red Kelly, Pierre Pilote, Tim Horton, Bill Gadsby, Harry Howell et Carl Brewer. Il a été élu quatre fois dans les équipes d’étoiles.

Marcel était le frère aîné de Jean Pronovost, ancien joueur étoile des Penguins de Pittsburgh. Un autre de ses frères, Claude «Suitcase» Pronovost a longtemps été gardien de but. Il a même joué une partie pour le Canadien en tant que réserviste.

Après sa longue carrière dans la LNH, Pronovost a été entraîneur pour différentes équipes (Gatineau, Tulsa, Chicago et Buffalo) avec peu de succès. Il a aussi été recruteur pour les Sabres de Buffalo et les Devils du New Jersey. Mes condoléances à toute la famille.

P.S. Un autre article suivra mercredi.

 

 

Le Bon Dieu porte le numéro 31

Du temps où Bobby Orr dominait outrageusement la Ligue nationale, on disait que le Bon Dieu portait le numéro 4. Même que ses coéquipiers, à la blague, l’appelaient God.

À Montréal, le Bon Dieu a longtemps porté les numéros 9, 4, 10 et 33. Il porte maintenant le numéro 31 et il s’appelle CAREY PRICE.

Carey Price a bloqué 43 rondelles pour blanchir les Sénateurs et mettre fin à la série.

Carey Price a bloqué 43 rondelles pour blanchir les Sénateurs et mettre fin à la série.

Le super gardien de but de la Colombie-Britannique gagne la coupe Molson à chaque mois du calendrier régulier et il la gagnerait encore en avril et mai si elle était en jeu. Sans lui, le Canadien serait tout simplement une ÉQUIPE ORDINAIRE. Il faudrait être aveugle pour prétendre le contraire.

Après avoir vu les Sénateurs revenir dans la série avec deux solides performances, Price s’est comporté exactement comme l’aurait fait Jacques Plante, Ken Dryden ou Patrick Roy. Il a blanchi ses adversaires avec un sang-froid remarquable pour mettre un terme à la série sur la patinoire de Kanata. Aux dernières nouvelles, il était détenu par les policiers d’Ottawa sous une accusation de vol!

Price a repoussé 43 rondelles et reçu l’aide de l’arbitre qui a sifflé trop rapidement en deuxième période, privant ainsi Jean-Gabriel Pageau du filet égalisateur. Le premier but du match a été l’oeuvre de Brendan Gallagher, la petite peste du Canadien. Avec un peu de chance, il a frappé la rondelle au vol pour déjouer Craig Anderson en début de rencontre. Max Pacioretty a marqué dans un filet désert, une seconde avant la fin.

Après la partie, Michel Therrien a répété souvent le nom de son joueur vedette. Il a aussi vanté les mérites de Gallagher, Eller et Jeff Petry en plus de lancer des fleurs aux Sénateurs pour leur persévérance et leur remarquable fin de saison.

Avec un gardien du calibre de Price, tous les espoirs sont permis, mais le Canadien devra marquer plus de buts et corriger son «jeu d’impuissance» (1 en 20) s’il veut se rendre aussi loin que l’an passé.

Dave Cameron, un ancien élève d’Alger Arbour, s’est comporté comme un champion. Il n’a pas voulu blâmer l’arbitre Chris Lee pour la défaite de son club. Très calme, il a préféré parler des progrès réalisés par sa troupe durant les deux ou trois derniers mois. Mardi, il rencontrera ses joueurs pour analyser une saison qui vient de se terminer abruptement.

En bref

  • Le CANADIEN affrontera maintenant le vainqueur de la série entre les RED WINGS et le Lightning de TAMPA BAY. On sait qu’il a perdu toutes ses parties contre Tampa cette saison. On aura quelques jours pour en jaser.
  • ANDREI MARKOV commence à montrer son âge. Il a connu des moments difficiles dans cette série.
  • P.K., toujours exubérant, compare l’organisation du Canadien à celle des COWBOYS DE DALLAS.
  • Au Minnesota, ZACH PARISE a marqué deux buts pour aider le Wild a éliminer les Blues en six parties. Ça pourrait bien être la fin pour l’entraîneur KEN HITCHCOCK. Il a perdu 25 de ses 37 derniers matchs dans les série de championnat. Il faut préciser que les Blues avaient un sérieux problème devant le filet avec Jake Allen et Brian Elliott.
  • Un autre trophée Artis pour DAVE MORISSETTE. Un nouveau Jean Pagé? Nom d’une pipe, qui vote pour ça?

 

Vous vous souvenez?

En passant

Il n’y a pas si longtemps, il me semble:

  1. Les MAMANS étaient à la maison lorsque les enfants rentraient de l’école.
  2. Une pièce de 25 cents valait quelque chose et on se penchait pour ramasser un SOU NOIR.
  3. Les enfants considéraient comme un PRIVILÈGE une sortie au resto avec leurs parents.

    Jean Béliveau savait comment faire fonctionner un jeu de puissance.

    Jean Béliveau savait comment faire fonctionner un jeu de puissance.

  4. JEAN BÉLIVEAU et Doug Harvey faisaient marcher le jeu de puissance du Canadien. Tellement qu’on a dû changer le règlement.
  5. Personne ne cherchait ses CLÉS D’AUTO. Elles étaient dans la prise de démarrage et les portes n’étaient jamais verrouillées.
  6. Une visite au bureau du DIRECTEUR D’ÉCOLE n’était qu’un prélude à ce qui nous attendait à la maison.
  7. MICKEY MANTLE frappait des circuits des deux côtés du marbre.
  8. On mangeait de la RÉGLISSE et des cigarettes bonbon en buvant une Grapette ou un John Collins.
  9. Il y avait des machines à JUKE-BOX sur les tables des restaurants. Deux chansons pour 25 cents.
  10. FRAN TARKENTON lançait des bombes pour les Vikings du Minnesota.
  11. Le LAIT était livré à la maison dans des bouteilles de vitre et le capuchon était fait en carton.
  12. Les numéros de TÉLÉPHONE commençaient par des noms bizarres comme Pontiac, Victor ou je ne sais quoi.
  13. JOHN KENNEDY parlait d’envoyer un homme sur la lune.
  14. On passait toute la soirée à capturer des MOUCHES À FEU.

    John Fitzgerald Kennedy.

    John Fitzgerald Kennedy, 35e président des États-Unis d’Amérique.

  15. ÉDOUARD CARPENTIER était le bon gars et MAD DOG VACHON le méchant.
  16. Les chandails et les bas de hockey étaient faits de LAINE.
  17. PIERRE LALONDE, Donald Lautrec et Michèle Richard étaient nos stars en noir et blanc.
  18. Les MACHINES À COKE donnaient des bouteilles en vitre.
  19. TOE BLAKE et Punch Imlach portaient le chapeau derrière le banc.
  20. On passait nos étés à faire du VÉLO, à jouer au baseball, à aller à la pêche et à boire du Kool-Aid.
  21. SANDY KOUFAX lançait des balles de feu à des frappeurs impuissants.
  22. Avant de prendre une décision importante, on faisait INI-MINI-MANIMO ou bien on effeuillait la marguerite.
  23. MARTIN LUTHER KING luttait énergiquement contre la ségrégation raciale. À en mourir.
  24. On avait plus peur de nos parents que des GANGS DE RUE.
  25. On ne connaissait pas CÉLINE, Ima et Coeur de Pirate.
  26. On faisait DOUBLER les étudiants qui ne réussissaient pas leurs examens.
  27. Il fallait quatre ou cinq minutes avant que l’écran de TÉLÉVISION se réchauffe.
  28. CHARLTON HESTON était à la fois Moïse et Ben-Hur.

    René Angelil à l'époque des Baronets.

    René Angelil à l’époque des Baronets avec Jean Beaulne et Pierre Labelle.

  29. RENÉ LÉVESQUE était ministre libéral dans le cabinet de Jean Lesage.
  30. Il fallait PELLETER la neige avant de pouvoir joueur au hockey.
  31. On prolongeait la vie des vieilles balles de baseball avec du ruban gommé.
  32. JANINE SUTTO et Gilles Pelletier étaient encore jeunes.
  33. Les professeurs portaient la CRAVATE et les maîtresses d’école les talons hauts.
  34. RENÉ ANGELIL chantait «C’est fou mais c’est tout» avec Pierre Labelle et Jean Beaulne.
  35. Lorsque vous alliez faire le PLEIN D’ESSENCE, on nettoyait votre pare-brise et on vérifiait gratuirement le niveau d’huile.

Les anniversaires du lundi 27 avril

En passant

  • SÉBASTIEN LAREAU, champion de tennis, 42 ans.
  • SEMYON VARLAMOV, gardien de but de l’Avalanche, 27 ans.
  • PIERRE-MARC BOUCHARD, ancien joueur du Wild, 31 ans.
  • LÉONIDE (Babe) THÉORÊT, as golfeur de Valleyfield, quatre fois 20 ans.
  • MIKE KRUSHELNYSKI, ancien des Oilers, 55 ans.

    Yves Létourneau, alias Le constable Polycarpe, a eu une longue carrière au théâtre, au cinéma et à la télévision. Il a aussi été commentateur sportif.

    Yves Létourneau, alias «Le constable Polycarpe», a eu une longue carrière au théâtre, au cinéma et à la télévision. Il a aussi été commentateur sportif à la radio et à la télé.

  • YVES LÉTOURNEAU, ex-comédien et commentateur sportif, 89 ans.
  • CLÉMENT TROTTIER, ancien président de la Ligue de baseball Élite du Québec, 68 ans.
  • PAUL BAYEUR, grand sportif de Napierville, 83 ans.
  • LIONEL BROCHU, ancien président des Foreurs.
  • LEE ROY JORDAN, ancien des Cowboys de Dallas, 74 ans.
  • BENOÎT CÔTÉ, ex-président de Ski-Québec.
  • EARL ANTHONY, champion quilleur, 77 ans.
  • ANOUK AIMÉE, actrice française, 83 ans.
  • YVES HÉROUX, ancien hockeyeur, 50 ans.
  • WILLIE UPSHAW, ancien des Blue Jays, 58 ans.
  • JACQUES L’ITALIEN, ex-employé du Journal de Montréal, 87 ans.
  • MAXIME BÉLANGER, de Saint-Jean-sur-Richelieu, 33 ans.
  • CHARLES LACHANCE, expert en football, 48 ans.
  • HUBERT DENEAULT, sportif de la Rive-Sud.
  • GUYLAINE MOREAU, de Saint-Jérôme.
  • ANDRÉ PAQUETTE, de Terrebonne, 74 ans.