Les anniversaires du jeudi 22 janvier

En passant

  • SERGE SAVARD, ancien capitaine et patron du Canadien, 69 ans.
  • MIKE BOSSY, joueur étoile des Islanders, 58 ans.
  • ELMER LACH, ancien membre de la Punch Line, 97 ans.
  • ÉLISE BÉLIVEAU, veuve du Gros Bill.
  • GRAHAM DeLAET, golfeur de la PGA originaire de la Saskatchewan, 33 ans.
  • PAULETTE SAVARD, épouse de Serge Savard.

    Mike Bossy a connu neuf saisons de 50 buts et plus dans l'uniforme des Islanders et les a aidés à gagner quatre coupes Stanley.

    Mike Bossy a connu neuf saisons de 50 buts et plus dans l’uniforme des Islanders et les a aidés à gagner quatre coupes Stanley.

  • PAT BRISSON, un des gros canons de CAA Hockey, 50 ans.
  • GEORGE FOREMAN, champion boxeur, 67 ans.
  • IRVING LIVERMAN, trot et amble, 91 ans.
  • CHRISTIAN SBROCCA, ancien joueur étoile du Mission de Sorel, 41 ans.
  • JAMEL RICHARDSON, ancien joueur des Alouettes, 33 ans.
  • PIERRE LAMOTHE, de Golf Option.
  • JEAN-PIERRE BUREAU, ancien joueur des Papetiers, 65 ans.
  • CHONE FIGGINS, ex-voltigeur des Angels, 37 ans.
  • DICK SARRAZIN, ancien joueur des As de Québec, 69 ans.
  • MARC-ANDRÉ MOREAU, ski acrobatique, 33 ans.
  • DIANE TROTTIER, de Trois-Rivières.
  • DOMINIC ZOTTI, des Étoiles de l’Est.
  • PAUL LARABIE, Tony de Melo et Sam Essiambre, de Gatineau.
  • ISABEL L’ESPÉRANCE, petite-fille d’Edgar Théorêt.
  • NICOLE ASSELIN, de Laval-Ouest.
  • GEORGE SIEFERT, ancien coach des 49ers, 75 ans.
  • MIKE CALDWELL, ex-lanceur des Brewers, 66 ans.
  • JEAN-MARC CÔTÉ, de Fleurimont.
  • GREG GILBERT, hockey, 53 ans.

Marcel et le Gros Bill

Marcel Bonin, dit L’Ours de Joliette, en est un autre qui a été secoué par le décès de Jean Béliveau même s’il savait que la maladie avait fait son oeuvre.

Bonin connaissait le Gros Bill depuis environ 65 ans. Les deux hommes se sont affrontés dans les rangs juniors lorsque Marcel jouait à Trois-Rivières et que Béliveau portait les couleurs des Citadelles de Québec. Un peu plus tard, ils ont été coéquipers chez les As de Québec, puis Bonin a pris la direction de Détroit et de Boston avant de rejoindre Béliveau à Montréal pour l’aider à gagner trois coupes Stanley.

Marcel Bonin connaissait Jean Béliveau depuis la fin des années 1940.

Marcel Bonin connaissait Jean Béliveau depuis la fin des années 1940. Ils ont gagné trois coupes Stanley ensemble avec le Canadien.

«Marcel Bonin n’était pas le plus gros ni le plus talentueux, mais il avait du coeur au ventre et ne reculait jamais devant personne, m’a souvent dit Béliveau. Il était aussi un formidable gars d’équipe. Il adorait jouer des tours et il était prêt à n’importe quoi pour faire rire ses coéquipiers. Il avait le don de détendre l’atmosphère. Une fois, il s’est présenté dans le vestiaire des As de Québec déguisé en chasseur. Punch Imlach (entraîneur des As) n’en croyait pas ses yeux. Une autre fois, il a subtilisé le complet de Jackie LeClair et il nous est arrivé vêtu comme un prince!»

Bien sûr, Bonin avait beaucoup d’admiration pour l’ancien numéro 4. «La première fois que je l’ai vu jouer, j’ai tout de suite compris qu’il était surdoué, dit-il. Jean possédait un physique imposant et un talent extraordinaire pour manoeuvrer le bâton et la rondelle.

«Lorsque Doug Harvey a été échangé aux Rangers (1961), Jean était le choix logique pour devenir capitaine des Canadiens. Il était comme Maurice Richard en ce sens qu’il ne parlait pas beaucoup. C’est sur la patinoire qu’il affichait son leadership. En dehors de la glace, il faisait le lien entre Toe Blake et ses joueurs.

«Dans ce temps-là, nous étions comme des frères et nous formions une grande famille. Étant donné que notre chèque de paye était peu élevé, nous avions avantage à gagner dans les séries pour augmenter notre salaire. Quand on gagnait, on allait prendre une bière . On y allait souvent parce qu’on gagnait tout le temps!»

En 1959, Bonin a marqué 10 buts dans les séries de la coupe Stanley après avoir emprunté les gants de Maurice Richard qui soignait alors une blessure. «J’aurais dû emprunter son jock-strap. J’aurais eu une plus grosse famille!», conclut-il.

TOUJOURS LA MÊME HISTOIRE

Le Canadien méritait de perdre mardi soir, mais Carey Price (encore une fois) a tenu son club dans la partie assez longtemps pour faire la différence.

Il est évident que Price est un sérieux candidat pour le trophée Hart. Un joueur de «classe mondiale», comme le dit si bien son entraîneur. Sans lui, le Canadien ne serait pas en aussi belle position au classement et Michel Therrien aurait beaucoup plus de mal à dormir.

Carey Price: un très sérieux candidat pour le trophée Hart.

Carey Price: un très sérieux candidat pour le trophée Hart.

Pour ce qui est de la punition à Craig Smith en prolongation, elle était «discutable». Avoir été dans les souliers de Peter Laviolette, j’aurais fait du sang de cochon moi aussi.

Enfin, il faut donner aux Predators tout le mérite qui leur appartient. Ils ont une équipe très solide et n’ont pas fini de nous surprendre. Ils devront cependant vivre sans l’excellent Pekka Rinne pendant environ un mois. Ça risque d’être long.

Chapeau, Ribeiro

Mike Ribeiro, ancienne vedette des Huskies de Rouyn-Noranda, aurait pu devenir un joueur immensément populaire à Montréal, mais il n’avait pas les dispositions nécessaires à cette époque et il a failli gâcher sa carrière.

Mike Ribeiro: son histoire ferait un bon scénario de film.

Mike Ribeiro: son histoire ferait un bon scénario de film.

Après une altercation avec son capitaine Saku Koivu (une autre peste), Bob Gainey lui a fait une faveur en «donnant» son contrat aux Stars de Dallas en retour d’un défenseur (Janee Niinimaa) qui n’a jamais été en mesure d’aider le moindrement la cause du Canadien.

À Dallas, Ribeiro a connu six bonnes saisons (entre 59 et 83 points), puis il a sombré dans la drogue et l’alcool. Ça peut arriver à tout le monde, spécialement aux athlètes qui ont beaucoup d’argent dans les poches. Ribeiro a le mérite de s’être ressaisi à temps pour sauver sa carrière et sa famille. David Poile lui a fait confiance à Nashville et il le lui rend bien… «un jour à la fois»

On ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve. Quand il patinait en Abitibi, Ribeiro était loin de se douter qu’il relancerait sa carrière dans la ville de la chanson country. En tout cas, il sait quoi faire avec la rondelle!

En vrac

  • Il est évident qu’un match CANADIEN-BRUINS fera salle comble au stade GILLETTE le 1er janvier 2016. Plusieurs auraient préféré que le match soit présenté à FENWAY PARK, mais ça sera encore plus payant à Foxboro.
  • Le jeune FILIP FORSBERG est tout un joueur de hockey. Comment les Capitals ont-ils pu l’échanger pour MARTIN ERAT? Un vol de grand chemin pour Nashville.
  • Vincent Damphousse: «SHEA WEBER est le meilleur défenseur que j’ai vu jusqu’ici cette saison».
  • La dernière rumeur veut que le grand STEPHEN STRASBURG, des Nationals, soit sur le marché des échanges suite à l’acquisition de MAX SCHERZER.
  • Les REMPARTS ont perdu sept de leurs huit dernières parties.
  • CHANTAL MARCHESSAULT préside le 42e tournoi atome et pee-wee de MAGOG. On espère amasser plus de 20 000$ pour l’association locale de hockey mineur.
  • La LNH devrait bannir les brutes dans le style de DAN CARCILLO, des Blackhawks.

    Le Derby de courses attelées de Magog sera sous la présidence d'honneur de la mairesse Vicki May Hamm. Elle pose ici avec Jean-Guy Gingras, Gilles Péloquin et les autres membres du comité organisateur.

    Le 8e Derby de courses attelées de Magog sera sous la présidence d’honneur de la mairesse Vicki May Hamm. Elle pose ici avec Jean-Guy Gingras, Gilles Péloquin et les autres membres du comité organisateur.

  • Le 8e DERBY de courses attelées de MAGOG aura lieu samedi et dimanche sur le terrain du club Aramis. Parmi les favoris, il y a JEAN-LUC NORMANDIN, Manon Giroux, Jeannot Quirion, Gilles Bernier et Pierre Guillemette. Les épreuves seront animées par l’ami PÉLO et l’invitée d’honneur sera la mairesse VICKI MAY HAMM.
  • DANIEL AUCOIN, expert en athlétisme, n’oubliera pas de sitôt la fête-surprise qu’on lui a organisée pour ses 50 ans. Daniel est le fils du regretté JEAN AUCOIN, ex-chroniqueur sportif au journal Montréal-Matin.
  • Si la température est le moindrement favorable, la première Classique hivernale de la LHJMQ sera couronnée d’un immense succès à SAINT-TITE, en fin de demaine.
  • Je vous suggère un film exceptionnel: LE JEU DE L’IMAGINATION. Excellent scénario et brillants comédiens.

Le mot d’humour

La vache à son taureau en panne sèche: «Tu feras meuh! la prochaine fois».

La folie se poursuit

On croyait avoir tout vu lorsque Clayton Kershaw a signé un pacte de 215M$ avec les Dodgers, mais la folie des salaires exorbitants se poursuit de plus belle dans le baseball majeur. C’est complètement fou, irréaliste, révoltant et tout ce que vous voulez.

Il y a quelques semaines, le gaucher Jon Lester, un ancien des Red Sox, obtenait un contrat de 160M$ pour déménager à Chicago et aider les pauvres Cubs à sortir de la médiocrité. Et voici maintenant que Max Scherzer arrache un contrat de 210M$ aux Nationals de Washington, y compris un boni de signature de 50M$. Pour l’aider à payer un peu moins d’impôt, le contrat s’étalera sur 14 ans, ce qui signfie que son nom sera sur la liste de paye des Nationals jusqu’en 2028!

Max Scherzer n'a pas hésité à quitter Détroit lorsque les Nationals de Washington lui ont offert un contrat de 210M$, y comnpris un boni de signature de 50M$.

Max Scherzer n’a pas hésité à quitter Détroit lorsque les Nationals de Washington lui ont offert un contrat de 210M$, y comnpris un boni de signature de 50M$. Les Tigers lui offraient seulement 144M$!

Scherzer est certes un excellent lanceur et il est dans la fleur de l’âge (30 ans). Il a gagné le trophée Cy Young avec les Tigers en 2013 et il a passé au moins 230 frappeurs dans la mitaine durant les trois dernières saisons. Nul doute qu’il peut aider les Nationals à court et à moyen terme.

Le problème, c’est qu’il y a toujours un «risque énorme» à embaucher un lanceur à gros prix pour une si longue période. Il suffit d’une blessure au coude ou à l’épaule pour tout foutre en l’air. Les exemples sont nombreux. Pensons seulement à Dontrelle Willis, qui n’a rien fait qui vaille après un début de carrière prometteur, ou encore à des artilleurs comme Matt Cain, Tim Lincecum et Justin Verlander qui ont connu une sérieuse baisse de régime après avoir touché le gros lot.

Ce qui est étonnant dans le dossier de Scherzer, c’est que les Nationals étaient déjà bien nantis au monticule avec Jordan Zimmerman, Stephen Strasburg, Doug Fister et Gio Gonzalez. Ces quatre artilleurs leur ont procuré 54 victoires la saison dernière.

Au cas où vous l’auriez oublié, les Nationals de Washington sont l’ancienne concession des EXPOS. Est-ce qu’une nouvelle équipe à Montréal pourrait se permettre de telles folies salariales?

P.S. Un lecteur m’écrit: «Les plus fous, ce sont les propriétaires qui accordent des contrats aussi ridicules». Il a raison. Le problème, c’est que la facture est toujours refilée au consommateur dans le prix des billets et des abonnements-télé.

 

 

 

Les anniversaires du mercredi 21 janvier

En passant

  • JACK NICKLAUS, recordman de la PGA et six fois champion du Masters, 75 ans.
  • JONATHAN QUICK, gardien de but des Kings de Los Angeles, 29 ans.
  • DANY HEATLEY, ex-vedette des Sénateurs, 34 ans.
  • VALÉRIE TÉTREAULT, ex-championne de tennis, 27 ans.
  • PIERRE GENDRON, ancien joueur du Laser de Saint-Hyacinthe, 41 ans.
  • BILLY (White Shoes) JOHNSON, ancien des Alouettes, 63 ans.

    Jack Nicklaus, gagnant de 18 tournois majeurs, fête aujourd'hui ses 75 ans.

    Jack Nicklaus, gagnant de 18 tournois majeurs, fête aujourd’hui ses 75 ans.

  • DOUG WEIGHT, ancien des Oilers et des Blues, 44 ans.
  • HUGUES FOURNIER, directeur de golf en France, 50 ans.
  • ROBERT LEBLOND, de Waterloo, 61 ans.
  • ANDRÉ MORISSETTE, champion quilleur, 73 ans.
  • JEAN ROBILLARD, employé du Centre Bell, 45 ans.
  • MARIE-CHRISTINE HÉBERT, polo aquatique, 42 ans.
  • MOE MANTHA, ancien des Penguins, 54 ans.
  • MICHEL FARSA, de Saint-Eustache.
  • GUY SAINT-GELAIS, sportif de Gatineau.
  • MIKE KRUKOW, ex-lanceur des Giants, 63 ans.
  • MARIO QUÉVILLON, policier à la retraite, 71 ans.
  • PETER FLEMING, tennis, 60 ans.
  • MARCEL THIBAULT, de Mont-Laurier, 74 ans.
  • CONDREDGE HOLLOWAY, ancien des Rough Riders, 61 ans.
  • PLACIDO DOMINGO, ténor international, 74 ans.
  • GILLES PROVOST, comédien de Gatineau.
  • ANTHONY GODBOUT, long cogneur du club Milby.
  • NICOLE HALL, de Sherbrooke.
  • NATHALIE MAURER, de Gaz Métropolitain.
  • ANDY HAWKINS, ex-lanceur des Padres, 55 ans.
  • JEAN SENNEVILLE, ex-président du CDJR.
  • AKEEM OLAJUWON, ex-vedette de la NBA, 52 ans.
  • DAVE SMITH, ex-lanceur des Astros, 60 ans.
  • SOPHIE et SYLVIE LACOMBE, filles jumelles de François Lacombe.
  • ALAIN VAUGEOIS, golfeur de Sherbrooke, 68 ans.
  • ANDRÉ OUIMET, de Saint-Eustache, 83 ans.
  • MARIETTE PERRON et Richard Ménard, des JSH.