Serge Savard a rencontré son idole Aaron Rodgers

Partisan des Packers depuis le milieu des années 1960, Serge Savard a vécu une journée inoubliable dimanche dernier. En plus d’assister à la victoire de ses favoris contre Dallas, il a eu le privilège de jaser avec l’entraîneur-chef Mike McCarthy et le joueur étoile Aaron Rodgers après la partie.

Le grand Serge a fait le voyage à Green Bay avec son ami Charles Rooke, directeur des communications pour les Alouettes. Ils ont pris l’avion jusqu’à Chicago, puis ils ont loué une automobile pour franchir la distance entre l’aéroport et la petite ville du Wisconsin. Une balade d’environ trois heures.

Serge Savard a assisté à la dernière victoire des Packers à Lambeau Field. Après la partie, il a fait un brin de jasette avec son idole Aaron Rodgers.

Serge Savard a assisté à la dernière victoire des Packers à Lambeau Field. Après la partie, il a fait un brin de jasette avec son idole Aaron Rodgers.

Grâce à Red Batty, responsable de l’équipement pour les Packers et ex-employé des Alouettes, ils ont pu acheter les meilleurs billets (138$) pour assister à la rencontre.

«C’était la deuxième fois que je mettais les pieds à Lambeau Field, raconte l’ancien patron du Canadien. Nous étions à la ligne de 50, dans la 15e rangée. Le mercure indiquait 28 degrés Farenheit, mais c’était très confortable. Il y avait tellement d’ambiance dans le stade que nous n’avons jamais pu nous asseoir. Nous avons passé toute la partie debout pour encourager les Packers».

Évidemment, Savard a été témoin de la remontée des Packers en deuxième demie et du jeu controversé où Dez Bryant, des Cowboys, a perdu le contrôle du ballon après avoir fait un catch spectaculaire près de la zone payante. «Le règlement a été appliqué à la lettre, mais je pense qu’on devrait changer le règlement, dit-il. Néanmoins, si les Cowboys avaient marqué un touché, ça ne veut pas dire que les Packers auraient perdu. Il restait encore quatre minutes au cadran».

Fan des Penguins

Après le match, Serge et Charles ont été invités à se rendre dans une salle adjacente au vestiaire des Packers. Là, ils ont pu discuter de hockey avec Coach McCarthy, un partisan des Penguins de Pittsburgh, puis ils ont reçu la visite d’Aaron Rodgers qui les a remerciés pour leur visite à Green Bay. Tout cela grâce à Red Batty, ex-employé des Alouettes durant les années 1970.

En fin de semaine, les Packers auront la tâche quasi-impossible d’aller battre les Seahawks à Seattle s’ils veulent participer au 49e Super Bowl. «J’ai confiance, dit Savard. La ligne offensive des Packers a fort bien joué contre Dallas et Rodgers demeure l’homme des grandes occasions».

Première fois en 6 ans

Le Canadien était en train de se faire battre par les Blue Jackets quand il a profité de trois avantages numériques en fin de partie pour soutirer une victoire de 3-2 à Columbus.

Max Pacioretty a atteint le cap des 20 buts dans la victoire du Canadien à Columbus.

Max Pacioretty a atteint le cap des 20 buts dans la victoire du Canadien à Columbus.

C’était la première fois depuis 2009 que le Canadien marquait trois buts en avantage numérique durant la même période. Max Pacioretty en a réussi deux et P.K. Subban a marqué l’autre. P.K. a ainsi effacé la mauvaise punition qui a mené au but de Ryan Johansen, des Blue Jackets.

Une partie ne fait pas une saison, mais il est évident que le Canadien aura meilleure mine si son attaque à cinq produit davantage. Ça ferait sûrement le bonheur de Michel Therrien. On verra.

Le nouveau trio de Pacioretty, Plekanec et Gallagher a obtenu 14 des 21 tirs du CH durant les 40 premières minutes de jeu. On va les revoir ensemble pour le match de jeudi soir à Ottawa. Dustin Tokarski sera devant le filet.

 

 

Publié dans NFL

Toasts & Café

En passant

  • P.K. SUBBAN a fort bien réagi face à sa «non sélection» au match des ÉTOILES. En gros, il a dit: «Si j’avais mieux joué, j’aurais été choisi. Point, à la ligne».

    Les Sabres de Buffalo ont retiré officiellement le numéro 39 de Dominik Hasek.

    Les Sabres de Buffalo ont retiré officiellement le numéro 39 de Dominik Hasek, mardi soir. Le Dominator a terminé sa carrière à Détroit, mais il a réussi ses plus grands exploits près du lac Erie.

  • Le retrait du chandail de DOMINIK HASEK a eu lieu mardi soir à Buffalo, mais la cérémonie n’avait pas beaucoup d’éclat. Entouré de RENÉ ROBERT et de DANNY GARE, ancien capitaine des Sabres, le Dominator a vu sa bannière s’envoler au plafond sous les applaudissements de la foule. Les SABRES devraient s’inspirer du Canadien pour ce genre d’événement.
  • Hasek n’avait pas un style conventionnel. On aurait dit une PIEUVRE devant le filet, mais il trouvait le moyen d’arrêter la rondelle de toutes les façons. Il a gagné SIX FOIS le trophée Vézina entre 1994 et 2001.
  • RUSSELL MILLER, du club Rosemère, fête ses 25 ans au sein de la PGA du Canada.
  • Joyeuses retrouvailles à SAINTE-THÉRÈSE, mardi soir. Je vous en parle dans une prochaine chronique.
  • Avez-vous la vidéo du jeune TOM MORRISSEY, un jeune de 3 ans qui joue admirablement au golf même s’il est né avec un seul bras? En suivant les conseils de son papa et d’un professionnel de golf du New Jersey, il est devenu tellement bon qu’il a fait la manchette à la grandeur des États-Unis. En vacances en Floride, il a rencontré son idole BUBBA WATSON, mais aussi Tiger Woods et Arnold Palmer. D’une seule main, Little Tom frappe mieux la balle que bien des gens qui ne sont pas handicapés. C’est une affaire de COEUR et de volonté.

    Tom Morrissey: une affaire de coeur. (photo golfdigest.com)

    Tom Morrissey: une affaire de coeur. (photo golfdigest.com)

  • CHEZ RONOR: Courte visite dans les bureaux de Ronor International, mardi après-midi. J’ai pu discuter de golf avec FRÉDÉRIC BRAIS, directeur des ventes et du marketing, et de football avec JEAN BERTHIAUME, chaud partisan des Patriots de la Nouvelle-Angleterre. J’ai aussi croisé MARTIN PAUZÉ, directeur général de la compagnie, et JENNY TZELARDONIZ, jolie chef de collections.
  • Mon vieux copain JACQUES B. CÔTÉ, ancien président des Royaux de Drummondville, est maintenant ambassadeur pour Ronor International. Il a toujours des histoires SAVOUREUSES à raconter et il aurait pu facilement gagner sa vie comme humoriste. L’an prochain, Jack retournera vivre au Centre-du-Québec et reprendra sa carte de membre au club de golf DRUMMONDVILLE où il compte plusieurs connaissances.

    Jacques B. Côté prépare son retour à Drummondville.

    Jacques B. Côté prépare son retour à Drummondville.

  • JEAN-LUC BRASSARD, futur chef de mission de nos Olympiens, est en voyage de ski au JAPON.
  • NEIL HAWORTH, un de nos meilleurs architectes de golf, a profité du congé du temps des Fêtes pour visiter le MUR DE CHINE.
  • Parmi les rêves du regretté GILLES VILLENEUVE, il y avait celui de courir les 24 Heures du MANS avec son fils.
  • REX RYAN devient le sixième entraîneur-chef des Bills de BUFFALO depuis l’an 2000.
  • Si jamais VLADIMIR GUERRERO est élu au Panthéon du baseball, il dit qu’il entrera à Cooperstown avec une casquette des EXPOS.
  • MARC GRENIER, de Sherbrooke, se passionne pour le football collégial. Deviendra-t-il partisan des Buckeyes d’Ohio State?
  • LARRY WALKER, ancien voltigeur des Expos et des Rockies, est devenu un très bon quilleur. Il joue régulièrement en-haut de 200.
  • CAM CHANCELLOR, des Seahawks de Seattle, est un athlète exceptionnel. Il saute par-dessus la ligne de mêlée comme un chat.
  • ANDRÉ SAVARD n’a peur de rien. Il peut même manger une pizza préparée par ANDRÉ ROY, ex-défenseur du Lightning.
  • RUSS PARSONS, le gentil colosse du club Venise, a connu une année de misère sur les terrains de golf, mais il promet de faire mieux en 2015.

Le mot d’humour

Daniel Marcoux, de la Sun Life: «Ce matin, j’ai vu un homme absolument magnifique, une vraie bombe. En le fixant dans les yeux, je me suis laissé éblouir par la lumière qu’il dégageait. Lui aussi me regardait avec beaucoup d’intensité. Je le trouvais tellement beau que j’ai décidé de m’approcher de lui. Et puis bang!, je me suis cogné dans le miroir!»

Les anniversaires du jeudi 15 janvier

En passant

  • DREW BREES, joueur étoile des Saints de La Nouvelle-Orléans, 36 ans.
  • MIKE MARSHALL, ex-releveur des Expos et des Dodgers, 72 ans.
  • MARC TRESTMAN, ancien coach des Alouettes et des Bears de Chicago, 59 ans.
  • MATT HOLLIDAY, voltigeur des Cards, 35 ans.

    Mike Marshall a été un joueur étoile chez les Expos, puis il a gagné le trophée Cy Young avec les Dodgers en 1974.

    Mike Marshall a été un joueur étoile chez les Expos, puis il a gagné le trophée Cy Young avec les Dodgers en 1974.

  • DELINO DeSHIELDS, ancien des Expos, 46 ans.
  • CLAUDE BRODEUR, ex-défenseur des Saguenéens, 56 ans.
  • BOBBY GRICH, ancien joueur de Orioles, 66 ans.
  • MARTIN NICOLETTI, ancien des Patriotes de Trois-Rivières, 52 ans.
  • FRANÇOIS DEBLOIS, ex-président du club Médaille d’Or, 55 ans.
  • SERGE RENAUD, du club Royal Laurentien, 57 ans.
  • PAUL COLLETTE, ancien boxeur, 64 ans.
  • GARY NICKLAUS, fils de Jack, 46 ans.
  • ARMANDO GALARRAGA, ex-lanceur des Tigers, 33 ans.
  • LISE CADIEUX, golfeuse des Basses Laurentides.
  • FRANCIS BÉLANGER, hockey senior, 37 ans.
  • JOCELYN BORDELEAU, ancien des Éperviers de Sorel, 66 ans.
  • RENÉ MATTON, de Trois-Rivières, 61 ans.
  • STEVE BRÛLÉ, ancien joueur de la LHJMQ, 40 ans.
  • SYLVAIN LOCAS, de Sainte-Anne-des-Plaines.
  • ADAM BURT, ex-défenseur des Hurricanes, 46 ans.
  • HOWART TWITTY, vétéran de la PGA, 66 ans.
  • MICHEL HAMELIN, de Trois-Rivières, 59 ans.
  • WILLIE HUBER, ancien des Red Wings, 57 ans.
  • MADJED TALEB, de Laval.
  • BINE PAQUIN, de Windsor.
  • HUGUETTE MEDLEY, de Montréal.
  • YVES CORBEIL, des JSH.
  • MICHEL STEBEN, de Brossard, 69 ans.

Georges Guilbault à coeur ouvert

SHERBROOKE— Il en a coulé de l’eau sous les ponts depuis le jour où Georges Guilbault a aidé les Castors Seniors à gagner la coupe Allan dans le vieil aréna de la rue du Parc.

Aussi incroyable que ça puisse paraître, il reste moins de quatre mois avant le 50e anniversaire de cette conquête, une des plus belles dans l’histoire du hockey amateur québécois. Décidément, personne ne peut stopper la Grande Horloge.

La semaine dernière, j’ai passé trois heures avec l’ancien joueur de centre pour discuter de ses multiples aventures dans le monde du hockey. Il faudra se reprendre un de ces quatre car nous n’avons pas épluché tous les sujets. Voici, en gros, ce qu’il avait à raconter:

  1. DANS LES MARITIMES: «Après avoir complété ma carrière junior à VICTORIAVILLE et avoir remporté le championnat des marqueurs dans la Ligue Junior A du Québec, SIMON NOLET et moi avont été recrutés par GEORGES ROY pour aller jouer dans les Maritimes, plus précisément dans la petite ville de Windsor, Nouvelle-Écosse. Au début, je vivais dans une vieille roulotte avec le gardien de but SERGE AUBRY. Un soir, la roulotte a été emportée par une bourrasque de vent et nous avons dû trouver une maison de pension. Mon salaire était de 85$ par semaine. Étant donné que le club se faisait un peu trop brasser, j’ai suggéré qu’on embauche JOHNNY LÉVESQUE, mon ancien coéquipier à Victo. En plus d’être solide à la ligne bleue, Johnny ne craignait pas de jeter les gants pour défendre ses compagnons. C’était la bonne décision à prendre car il nous a aidés à atteindre la finale de la coupe Allan».

    Georges Guilbault a passé presque toute sa vie dans le monde du hockey.

    Georges Guilbault a passé presque toute sa vie dans le monde du hockey.

  2. LA COUPE ALLAN: «L’année suivante, Georges Roy (ancien joueur étoile des Saguenéens de Chicoutimi) a été attiré à SHERBROOKE par MM. Ivan Dugré et Camille Messara. Je l’ai suivi avec Simon Nolet, Serge Aubry, Rod Gaudreau, Réjean Richer, Jim Beckman, Frank Bartow et Johnny Lévesque. Les Castors misaient déjà sur des joueurs comme RENÉ PÉPIN, Claude Cardin, Bill Dupré, Gilles Cartier, Lionel Robidas, Larry Drouin, Serge Nadeau, Pierre Thibault et Réal Rousseau. Nous avons tout balayé sur notre passage pour gagner la COUPE ALLAN. Un des plus beaux souvenirs de ma carrière. Quelques mois plus tard, nous avons aussi gagné la coupe BUNNY AHEARNE en Suède. Cette compétition était en quelque sorte le championnat mondial de hockey senior. Après le tournoi, nous sommes allés jouer en RUSSIE et c’est là que j’ai appris le décès de mon PÈRE».
  3. TOUR DU CHAPEAU: «L’hiver suivant, nous avons joué un match hors-compétition contre l’équipe nationale de la Russie dans le tout nouveau PALAIS DES SPORTS. J’ai marqué les trois buts de mon club dans une défaite de 5-3, mais c’est TI-BI CARDIN qui a fait la manchette en grimpant dans les estrades pour s’en prendre à un spectateur!»
  4. TRAGÉDIE: «Après avoir tenté ma chance dans l’organisation des BLUES DE SAINT-LOUIS et avoir joué sous les ordres de DOUG HARVEY à Salt Lake City, j’ai abouti chez les Knights de NEW HAVEN. J’étais le meilleur marqueur de l’équipe lorsque j’ai été atteint accidentellement à l’oeil droit par un tir violent de mon coéquipier GORDIE SMITH (frère de Billy Smith, des Islanders). J’avais seulement 27 ans et j’étais père de famille. J’aurais voulu poursuivre ma carrière même si j’étais borgne, mais j’ai vite compris que c’était impossible. Je suis donc rentré à Sherbrooke et j’ai commencé à travailler pour LÉOPOLD DROLET, fondateur de la compagnie Sherwood-Drolet. On pourrait dire que j’ai été chanceux dans ma malchance. Ma deuxième carrière a été très profitable».
  5. MOMENT HISTORIQUE: «J’étais à Memphis avec l’équipe de Kansas City le jour où MARTIN LUTHER KING est tombé sous les balles de son assassin. J’ai entendu les coups de feu et les commentaires racistes à son endroit. Par mesure de sécurité, nous sommes restés enfermés dans un hôtel pendant deux jours et nous avons participé en direct à l’émission de télévision de JOHNNY CARSON».

    Georges Guilbault était à Memphis avec son club de hockey le jour où Martin Luther King est tombé sous les balles de son assassin.

    Georges Guilbault était à Memphis avec son club de hockey le jour où Martin Luther King est tombé sous les balles de son assassin. C’était le 4 avril 1968.

  6. LES CASTORS JUNIORS: «Au début des années 1970, j’ai dirigé le VERT & OR de l’Université de Sherbrooke pendant deux ou trois ans, puis je suis devenu directeur général des CASTORS JUNIORS, un poste que j’ai occupé pendant neuf ans. Je n’avais peur de rien et je prenais les grands moyens pour former une équipe championne année après année. GHISLAIN DELAGE dirigeait l’équipe de main de maître. Il connaissait son affaire et il était toujours bien préparé. Nous avons remporté quelques championnats et atteint deux fois le tournoi de la coupe Memorial. Nous avons aussi gagné la médaille d’argent lors d’un championnat junior disputé en Europe. Vers la fin, les choses se sont gâtées. Ghislain Delage et moi avons vécu une séparation douloureuse».
  7. UN RÊVE INACHEVÉ: «Au milieu des années 1970, j’en menais pas mal large. Je travaillais pour Sherwood, j’étais patron des Castors et propriétaire du bar LE CARROUSEL au centre-ville de Sherbrooke en plus d’agir comme conseiller d’affaires pour un certain nombre de joueurs. Je connaissais alors les dirigeants d’à peu près toutes les équipes de la Ligue nationale. J’aurais aimé tenter ma chance dans la grande ligue. J’ai discuté avec MARCEL AUBUT pour devenir directeur général des Nordiques, mais ça n’a pas fonctionné».
  8. JETS ET CANADIENS: «EN 1982, JOHN FERGUSON m’a proposé d’acheter la concession des Braves de Boston dans la Ligue américaine. C’est ainsi que sont nés les Jets de Sherbrooke, club-école des Jets de Winnipeg. L’aventure n’a pas duré très longtemps. Nous avons ensuite négocié avec SERGE SAVARD et RONALD COREY pour déménager les Voyageurs d’Halifax au Palais des sports. Nous avons gagné la COUPE CALDER dès la première année avec plusieurs jeunes joueurs qui ont ensuite fait le saut à Montréal (Roy, Richer, Lemieux, Skrudland, Boisvert…). J’étais alors très proche de GUY LAFLEUR et cela a créé des frictions avec la direction du Canadien et avec SERGE SAVARD. À la fin, je me suis fait tasser par l’organisation».

    C'est John Ferguson qui a convaincu Georges Guilbault d'implanter une équipe de la Ligue américaine à Sherbrooke au début des années 1980.

    C’est le regretté John Ferguson qui a convaincu Georges Guilbault d’implanter une équipe de la Ligue américaine à Sherbrooke au début des années 1980.

  9. LAFLEUR ET KHARLAMOV: «Dans l’ensemble, je suis très fier de ce que j’ai accompli dans le hockey. Dans mon traval chez Sherwood-Drolet, je me suis lié d’amitié avec plusieurs vedettes de la Ligue nationale. Même que le grand VALERI KHARLAMOV a joué avec nos bâtons. J’ai aussi négocié le contrat de GUY LAFLEUR avec les Rangers: boni de signature de 100 000$ et salaire de 300 000$. À Québec, il a signé le même genre de contrat. Il fallait que Guy soit tout un athlète pour réussir son retour au jeu après quatre ans d’absence. Il vaudrait combien «Ti-Guy» dans le hockey d’aujourd’hui?»
  10. LA VIE CONTINUE: «Ma femme Francine est morte du cancer il y a bientôt six mois et elle me manque beaucoup. Nous venions de déménager dans notre nouvelle maison à Deauville quand elle a appris qu’elle était gravement malade. Je vais souvent à TROIS-RIVIÈRES pour voir ma fille Ève et mes deux petites-filles. J’ai longtemps détesté Trois-Rivières, mais je commence à changer d’avis».