Rapido du lundi

En passant

  • VINCENT RIENDEAU devient l’homme de confiance de Marc Bergevin à HAMILTON au point de vue administratif. Une belle marque de confiance pour l’ex-gardien de but de 48 ans.
  • Trop peu trop tard pour MAUDE-AIMÉE LEBLANC. Elle a commis quatre bogeys sur le premier neuf et a dû se contenter d’une carte de 74 en ronde finale du circuit Symetra à DAYTONA BEACH. Malgré sa 4e place, elle devra participer aux séances de qualification pour conserver sa carte de la LPGA. Heureusement, elle passera directement à la troisième étape. Pas facile, ce métier-là!
  • Le trio Pacioretty-Desharnais-Parenteau fait belle figure au camp du CH, mais les matchs intra-équipe ne veulent absolument RIEN DIRE. On verra bien. En attendant, le CAPITAINE HADDOCK aurait offert ses services à MICHEL THERRIEN. Pas sérieux?.

    Hugo Richard: la nouvelle vedette du Rouge & Or au poste de quart-arrière.

    Hugo Richard: la nouvelle vedette du Rouge & Or au poste de quart-arrière.

  • Est-ce que la domination outrancière du ROUGE & OR sert bien le football universitaire? Il est permis d’en douter. Les jeunes joueurs de GLENN CONSTANTIN ont marqué 155 points en trois parties et n’en ont permis que 29 à leurs adversaires. HUGO RICHARD est la nouvelle vedette de l’équipe au poste de quart-arrière.
  • Les Broncos ont perdu à SEATTLE malgré les beaux efforts de PEYTON MANNING en fin de match, mais ils ont prouvé qu’ils étaient capables de tenir tête aux champions du Super Bowl.
  • RUSSELL WILSON, des Seahawks, est super dangereux parce qu’il peut vous battre avec son bras… et avec ses jambes.
  • Le PHOENIX de Sherbrooke a mis fin à une série de 23 défaites sur la route en allant battre les Foreurs à Val-d’Or. SIMON DESBIENS a dirigé l’attaque avec trois buts. L’équipe de JUDES VALLÉE s’en va dans la bonne direction.
  • SCOTTY BOWMAN se demande encore ce qui serait arrivé si BOBBY ORR était resté en santé à la fin des années 1970 au lieu d’être forcé d’annoncer prématurément sa retraite (genoux en compote). Il pourrait ajouter: «Et si PHIL ESPOSITO n’avait pas été échangé aux Rangers».

    Bobby Orr fait encore jaser, plus de 35 ans après sa retraite.

    Bobby Orr fait encore jaser, 35 ans après sa retraite.

  • De 1977 à 1979, le CANADIEN a battu trois fois les Bruins en route vers la conquête de la coupe Stanley. Sans Orr et Esposito, les Bruins étaient quand même très coriaces.
  • J’ai été subjugué par les documentaires de Ken Burns sur la famille ROOSEVELT à Detroit PTV et j’en ai beaucoup appris sur l’histoire des États-Unis. En ce qui concerne FRANKLIN DELANO ROOSEVELT, je retiens son charisme, sa force de caractère, sa vision, son leadership, son amitié avec WINSTON CHURCHILL et sa complicité avec son épouse ELAONOR.
  • GARY CONNELLY et ses amis de l’Ile-du-Prince-Édouard ont amassé plus de 49 000$ pour venir en aide à la FAMILLE McGUIGAN, victime d’un meurtre crapuleux. Ils ont eu du succès à l’encan avec les chandails autographiés de SIDNEY CROSBY, Brad Richards, Serge Savard et Guy Lafleur.
  • FÉLIX POTVIN est déçu du rendement de ses CANTONNIERS (2-4) en ce début de campagne.
  • En plus de battre les Stampeders, les ALOUETTES ont fait un succès du «Hall of Fame Week-End» à Montréal. Une belle occasion de revoir WALLY BUONO, Moe Racine, Neil Lumsden, Ozooma Okeke et BEN CAHOON, l’homme aux mains «crazy glue».
  • Laissé de côté par PAUL McGINLEY, capitaine l’équipe européenne de la coupe Ryder, LUKE DONALD est un grand partisan des BLACKHAWKS de Chicago et porte fièrement le chandail de son idole PATRICK KANE.

    Luke Donald porte fièrement son chandail des Blackhawks.

    Luke Donald porte fièrement son chandail des Blackhawks.

  • Ex-numéro un mondial, Donald n’oubliera jamais la ronde qu’il a jouée avec JACK NICKLAUS et TOM WATSON à Saint.Andrews en 2005. C’était la dernière présence de Nicklaus dans l’Open de Grande-Bretagne et il a été ovationné à tout rompre sur les trois derniers trous. J’avais le bonheur de couvrir le tournoi pour un certain journal et le marqueur officiel ce jour-là était nul autre que SCOTTY BOWMAN.
  • Le COLLÈGE DE STANSTEAD est encore en campagne de financement pour l’aréna PAT-BURNS. Il faut trouver un demi-million.
  • Comme dirait Jean Perron, JACQUES PARIZEAU n’y va pas avec le dos de la main morte quand il est question du PQ et de la souveraineté! Est-ce seulement la pointe de l’asperge?
  • Le BASEBALL MAJEUR connaîtrait un mois de septembre difficile s’il n’y avait pas toutes ces courses au titre de «meilleurs deuxièmes».

    Mike Bremner, de la compagnie Cleveland, a profité de l'Omnium canadien à Montréal pour se faire protographier avec le champion golfeur Graeme McDowell. Bremner est représentant des marques Cleveland et Srixon au Québec.

    Mike Bremner, de la compagnie Cleveland, a profité de l’Omnium canadien à Montréal pour se faire protographier avec le champion golfeur Graeme McDowell. Bremner est représentant des marques Cleveland et Srixon au Québec.

  • L’AUTOMNE nous arrive à 2h.29 dans la nuit de lundi à mardi. Espérons qu’il soit long et relativement chaud.
  •  CHRISTIAN CAMPEAU se prépare pour sa 20e saison dans la ligue du mardi à la patinoire de REPENTIGNY.
  • GUY CHAMPOUX, de Radio Ville-Marie, a profité de la visite de l’Océanic à ROUYN-NORANDA pour renouer avec MICHEL GERMAIN, son ex-compagnon de travail à Baie-Comeau.
  • Tout simplement affreux en deuxième demie, les BRAVES D’ATLANTA ont congédié le directeur général FRANK WREN.
  • CLÉMENCE DESROCHERS, encore fringante à 80 chandelles, a lancé la 6e saison de l’émission En direct de l’univers à Radio-Canada.
  • JEAN DORÉ, maire de Montréal de 1986 à 1994, souffre du cancer du pancréas. Il a 69 ans.
  • JACK NICKLAUS a joué la pire ronde de sa carrière (83) au club Royal St.George’s en 1981. Au lieu de se fâcher, il a accepté son revers de fortune et il a joué 66 le lendemain.
  • JAROMIR JAGR veut jouer jusqu’à 50 ans. Rappelez-vous qu’ALEX KOVALEV disait la même chose…
  • Mon ami JULES DÉRY, de Richmond, est en deuil de sa maman. Mes condoléances à toute la famille.

Le mot d’humour

Un ami de longue date: «Ma vie sexuelle est comme le Coca-Cola. Au début, c’était le grand Classique. Plus tard, je suis passé au Light. Maintenant, c’est Zéro!»

Le lourd mandat de Tom Watson

Exception faite de Tiger Woods et de Luke Donald, les meilleurs golfeurs des États-Unis et d’Europe ont rendez-vous en Écosse cette semaine pour la 40e édition de la coupe Ryder.

Depuis le début des années 1980, soit depuis l’entrée en scène de Nick Faldo et du regretté Severiano Ballesteros, ce tournoi biannuel est devenu une des plus belles traditions dans le monde du sport. Le dimanche, lors de la présentation des 12 matchs en simple, la tension est à son maximum alors qu’une seule petite erreur peut faire la différence.

Cette fois, le tournoi sera présenté au club Gleneagles et les Européens sont largement favoris pour conserver le trophée. Non seulement ont-ils gagné sept des neuf dernières épreuves, mais ils misent sur quatre des meilleurs golfeurs de la planète en Rory McIlroy, Henrik Stenson, Sergio Garcia et Justin Rose.

Ça ne veut pas dire que les Américains son «battus d’avance». Dans ce genre de compétition, il y a plusieurs facteurs qui entrent en ligne de compte et ils pourraient causer une surprise comme ils l’ont fait au Kentucky en 2008 sous la gouverne de Paul Azinger.

Chose certaine, le capitaine Tom Watson fera de son mieux pour stimuler les troupes. À 65 ans, c’est sans doute sa dernière chance de gagner un tournoi aussi prestigieux. On pourrait dire que les «stats» parlent en sa faveur puisqu’il n’a jamais perdu en coupe Ryder comme joueur (3-0-1) ou comme capitaine (1-0), mais ces chiffres ne veulent plus rien dire.

Tom Watson n'a jamais subi la défaite dans le tournoi de la coupe Ryder.

Tom Watson, capitaine de l’Équipe américaine, n’a jamais subi la défaite dans le prestigieux tournoi de la coupe Ryder.

«Nous allons à Gleneagles pour gagner et pour ramener le trophée aux États-Unis», disait-il récemment. Le contraire aurait été étonnant. Watson n’a jamais aimé jouer les deuxièmes violons.

Peu importe ce qui arrivera en fin de semaine, nous sommes assurés d’assister à un spectacle de grande qualité et Watson n’a pas à s’inquiéter pour sa place dans l’histoire du golf.

Carrière exceptionnelle

Pendant cinq ou six ans, après Nicklaus et avant Ballesteros, le rouquin de Kansas City a été le meilleur golfeur de la planète. Rien de moins. Il revendique 39 victoires sur le circuit de la PGA, dont cinq (5) dans l’Open de Grande-Bretagne, deux à Augusta et une autre à Pebble Beach dans l’Omnium des États-Unis. Il a aussi gagné une quinzaine de tournois sur le circuit des Champions et n’a jamais perdu dans un face-à-face avec Nicklaus. On parlera encore longtemps de leur duel à Turnberry en 1977.

Personne n’a oublié la performance de Watson dans le British Open en 2009. À l’âge de 59 ans, il est venu à un cheveu de l’emporter à Turnberry avant de s’incliner devant son compatriote Stewart Cink en prolongation. Il lui a fallu quelques semaines pour digérer la défaite, mais il a fini par comprendre qu’il n’avait rien à se reprocher, qu’il avait tout donné jusqu’à la fin et qu’il n’avait pas eu de veine sur son coup de fer 8 au dernier trou.

Les dieux du golf ont des raisons que la raison ne connaît pas.

Watson tient son amour du golf de son père Ray, un agent d’assurances. À Kansas City, il a appris à bien jouer peu importe les conditions climatiques. Une fois rendu sur le grand circuit, il en a appris davantage en surveillant attentivement Nicklaus et Lee Trevino, deux autres golfeurs qui détestaient la défaite.

À l’été 2015, Watson participera au British Open pour la dernière fois et fera ses adieux à ses amis Écossais sur le parcours mythique de Saint.Andrews. Il est assuré que Nicklaus sera là pour le saluer et il n’est pas impossible qu’il sorte ses bâtons pour participer à la fête.

Les deux formations

Voici l’alignement des deux équipes pour le 40e tournoi de la coupe Ryder:

ÉTATS-UNIS: Phil Mickelson, Jim Furyk, Rickie Fowler, Matt Kuchar, Bubba Watson, Keegan Bradley, Zach Johnson, Hunter Mahan, Jordan Spieth, Webb Simpson, Jimmy Walker et Patrick Reed.

EUROPE: Rory McIlroy, Henrik Stenson, Sergio Garcia, Justin Rose, Martin Kaymer, Graeme McDowell, Ian Poulter, Lee Westwood, Thomas Björn, Jamie Donaldson, Stephen Gallacher et Victor Dubuisson.

Les paris sont ouverts!

 

 

Les anniversaires du lundi 22 septembre

En passant

  • TOMMY LASORDA, ex-lanceur des Royaux et ancien gérant des Dodgers, 87 ans.
  • ADONIS STEVENSON, champion boxeur, 37 ans.
  • DERICK BRASSARD, des Rangers de New York, 27 ans.
  • LUC BOISVERT, pro au Ki-8-Eb, 44 ans.
  • MIKE RICHTER, ex-gardien des Rangers, 48 ans.
  • MIKE MATHENY, gérant des Cards, 44 ans.
  • DAVID STERN, ex-commissaire de la NBA, 72 ans.
  • RAYMOND TARDIF, de Victoriaville, 64 ans.

    Tom Lasorda a été un lanceur étoile à Montréal avant de devenir instructeur et gérant des Dodgers.

    Tom Lasorda a été un lanceur étoile à Montréal avant de devenir instructeur et gérant des Dodgers.

  • VERNON PERRY, ancien des Alouettes, 61 ans.
  • ETHAN MOREAU, ancien des Oilers, 39 ans.
  • JERRY ANDERSON, vétéran golfeur, 59 ans.
  • LARRY DIERKER, ex-lanceur étoile des Astros, 68 ans.
  • ANDRÉE BOURGEOIS, ex-employée du Canadien.
  • JIM FAIREY, ancien voltigeur des Expos, 70 ans.
  • JEFF LEONARD, ancien des Giants, 59 ans.
  • PAT FALLOON, ancien des Flyers, 42 ans.
  • PASCAL VINCENT, des Jets de Winnipeg, 43 ans.
  • JEAN-PIERRE CERIANI, de Montréal-Concordia.
  • GERRY McNAMARA, ancien patron des Maple Leafs, 80 ans.
  • ÉRIC LEGROS, ex-capitaine du Canadien Junior, 47 ans.
  • MARK JOHNSON, ancien joueur des Penguins, 57 ans.
  • PHIL BLACKMAR, vétéran de la PGA, 57 ans.
  • WALLY BACKMAN, ancien des Mets, 55 ans.
  • SERGE MEUNIER, retraité du Journal de Montréal.
  • FRANCO FOISY, de Laval, 29 ans.
  • VINCE COLEMAN, ancien des Cards, 53 ans.
  • DONALD PAQUETTE, de Windsor, 89 ans.
  • LYDIA MORAND, des JSH.

Marc Bergevin: les deux pieds sur terre

C’est Bob McKenzie, un journaliste de Toronto, qui a réalisé la meilleure entrevue avec Marc Bergevin depuis le début du camp d’entraînement.

Voici en gros ce que le patron du CH avait à raconter sur les ondes de TSN:

  1. CAREY PRICE est l’épine dorsale de notre équipe. Nous misons énormément sur lui pour la prochaine saison.
  2. PETER BUDAJ a fait ses preuves comme réserviste et il faut en tenir compte, mais il n’est pas impossible que nous commencions la saison avec trois gardiens de but.
  3. Nous avons sacrifié JOSH GORGES et BRIAN GIONTA parce que nous croyons que le moment était venu de modifier le leadership et d’accorder plus de responsabilité à nos jeunes joueurs. Il n’est pas nécessaire d’avoir un «C» sur son chandail pour être un leader.
  4. Mon plan consiste à bâtir l’équipe à partir de nos CHOIX DE REPÊCHAGE. Je veux du «long terme».

    Marc Bergevin a un plan de match et il sait où il s'en va.

    Marc Bergevin a un plan de match et il sait où il s’en va.

  5. Pendant le camp, nous allons voir comment ALEX GALCHENYUK peut se défendre à la position de centre. Tu n’as jamais trop de bons joueurs à cette position.
  6. Notre but initial est de FAIRE LES SÉRIES dans une ligue très compétitive. Des équipes comme Washington, Tampa et Toronto seront meilleures que l’an passé.
  7. À la LIGNE BLEUE, c’est d’abord une question d’équilibre. Il faut réunir des joueurs capables d’exceller dans différents rôles.
  8. Il y a eu beaucoup de respect des deux côtés durant la séance d’arbitrage avec P.K. SUBBAN et son agent (Don Meehan). Je pense que P.K. a beaucoup mûri depuis que je dirige cette équipe. La pression ne lui fait pas peur, au contraire. Je sais ce qu’il peut faire pour le Canadien de Montréal.
  9. J’aime qu’on me fasse des SURPRISES. Tant mieux si certains joueurs nous forcent la main.
  10. Je souhaite que P.A. PARENTEAU fasse partie de nos six premiers attaquants. Une chose est certaine: il voulait jouer à Montréal.
  11. Nous avons surpris beaucoup de monde durant les dernières séries de championnat, mais c’est un NOUVEAU DÉPART. Tous les clubs partent sur le même pied. Nous aurons du succès si nous restons en SANTÉ.
  12. Le VESTIAIRE a longtemps été mon domicile. Maintenant, je suis un invité. Comme patron, je dois garder une certaine distance, mais je suis derrière mes joueurs à 100%.