Week-End Express

En passant

  • JACQUES MARTIN va-t-il enseigner la trappe à Sidney Crosby et aux autres joueurs des Penguins? Faudrait pas! Sérieusement, c’est un pas en avant vers un poste d’entraîneur-chef. Jacques est plus HEUREUX derrière le banc que devant un micro.
  • ÉRIC GAGNÉ peut dire tout ce qu’il veut pour se défendre. Comme plusieurs autres, il a TRICHÉ pour améliorer ses performances, rester au sommet et toucher plus d’argent. Fin de la discussion?
  • La dernière défaite des ALOUETTES n’était pas belle à voir. Pas besoin d’être un expert en football pour savoir que cette équipe-là aura beaucoup de mal à se relever.

    Ernie Banks a souvent joué pour de mauvaises équipes, mais il a été un très grand ambassadeur pour le baseball.

    Ernie Banks a souvent joué pour de mauvaises équipes, mais il a été un très grand ambassadeur pour le baseball.

  • ERNIE BANKS, ancien joueur étoile des Cubs de Chicago, recevra la médaille présidentielle de la LIBERTÉ des mains du président BARACK OBAMA. C’est le plus grand honneur aux États-Unis et il lui sera décerné pour sa contribution à la société américaine. L’animatrice OPRAH WINFREY et le coach de basketball DEAN SMITH, de la Caroline du Nord, auront droit au même honneur.
  • ERNIE BANKS a souvent joué pour de mauvaises équipes à Chicago, mais il a été un ambassadeur exceptionnel pour son sport. Toujours de bonne humeur, il accueillait les journalistes en leur disant: «C’est une belle journée pour le baseball. Jouons donc deux parties!»… Banks croyait beaucoup aux vertus de l’amitié et de la loyauté. Un jour, il a déclaré: «La RICHESSE d’un sport se trouve dans les sensations qu’il vous fait vivre. Pas dans l’argent qu’il vous fait gagner»… Il a aussi déclaré: «C’est plus facile de motiver un joueur qui est marié et endetté!»
  • JASON DUFNER, peu flamboyant, mais très efficace, est le 24e golfeur à jouer 63 dans un tournoi majeur. Parmi ceux qui ont réussi l’exploit avant lui, il y a JOHNNY MILLER , Nick Price, Jack Nicklaus, Tom Weiskopf, Greg Norman (deux fois), Isao Aoki, Payne Stewart, Vijay Singh, Nick Faldo et Rory McIlroy. Dufner est originaire de Cleveland.
  • PHILIPPE CORNET, de Val-d’Or, est maintenant membre de l’organisation des Panthers de Miami. Il amorcera la prochaine saison à SAN ANTONIO.
  • PIERRE SÉVIGNY, ancien joueur du Canadien, sera l’adjoint de PHILIPPE BOUCHER derrière le banc des Remparts.
  • On a souligné comme il se doit le 25e anniversaire de l’échange de WAYNE GRETZKY aux Kings de Los Angeles. Un triste événement dans l’histoire des Oilers, mais une bénédiction pour le hockey en Californie. Cette transaction a fait comprendre à bien du monde que le hockey était une vaste entreprise commerciale. Si PETER POCKLINGTON a laissé partir son joueur étoile, c’était d’abord et avant tout pour toucher les 15M$ que lui offrait BRUCE McNALL.

    Wayne Gretzky: son échange aux Kings de Los Angeles a bouleversé le monde du hockey. Déjà 25 ans...

    Wayne Gretzky: son échange aux Kings de Los Angeles a bouleversé le monde du hockey. Déjà 25 ans…

  • ÉCHOS DE LAC-MÉGANTIC: Dans le tourni Solidari-tee, CHARLIE THIFFAULT et JEAN PERRAULT, de Sherbrooke, faisaient équipe avec Jean Cloutier et François Arguin, de Lac-Mégantic… JEAN CLOUTIER est fier d’avoir tenu son bout dans la saga SALÉ-PELLETIER à Salt Lake City (2002) même si ça lui a coûté son poste au sein de Patinage artistique Canada… FRANÇOIS GAGNON, de La Presse et RDS, formait un quatuor de longs frappeurs avec DAVID LAPLANTE, Ricky Therrien et David Skitt… Au 10e trou, on a hissé un drapeau noir en mémoire de ROBERT PAQUETTE, décédé dans la tragédie du mois dernier. Robert était président du club du 10e trou… MARTIN LAFRENIÈRE, de l’Association des gérants des clubs de golf, était accompagné de BRUNO BÉRUBÉ, de Lévis, et de CHRISTIAN HAMEL, d’Hemmingford… DAVE LÉVESQUE, du club LaPrairie, en a mis plein la vue aux spectateurs… Le club de la VALLÉE DU RICHELIEU était représenté par PATRICE FORCIER, Stéphane Dubé, Gilles Gauthier et Hubert Camirand… MARTIN DUCHARME, du club Saint-Césaire, était à la tête d’une délégation de 28 golfeurs… BERTRAND BUREAU, Serge Bussières et Pierre Bonneville sont au nombre des 75 bénévoles du club de golf Lac-Mégantic… CHARLES GOSSELIN, ancien président du club, n’a pas oublié les exploits de CLAUDE DUMAS et des frères Perron dans l’uniforme du Royal de Lac-Mégantic… GEORGES KOMERY est encore actif au club de golf à 94 ans.
  • MARK CUBAN, propriétaire milliardaire des Mavericks de Dallas, a poussé un peu fort en associant BUD SELIG à la mafia.
  • L’inauguration officielle du Panthéon des sports de SHERBROOKE aura lieu le 13 septembre au Palais des sports de l’endroit.
  • Le releveur CRAIG KIMBREL, des Braves d’Atlanta, se dirige vers une troisième saison consécutive avec 40 sauvetages et plus. Les Braves sont champions de leur section deux mois avant la fin du calendrier.

LE MOT D’HUMOUR

Jean-Guy Talbot: «À mon âge, il est encore facile de sauter en-bas du lit. C’est me relever qui est difficile!»

Les anniversaires du samedi 10 août

En passant

  • KENNY PERRY, champion senior de la PGA, 53 ans.
  • SAM GAGNER, des Oilers d’Edmonton, 24 ans.
  • ROCKY COLAVITO, ex-vedette des Indians de Cleveland, 80 ans.
  • YVES MANDEVILLE, du club de golf East-Angus, 58 ans.
  • CAM CONNOR, ancien joueur du Canadien, 59 ans.
  • ED GEORGE, ancien des Alouettes, 67 ans.
  • MIKE McEWEN, ancien des Rangers, 57 ans.
  • ANTONIO BANDERAS, alias Zorro, 53 ans.
  • BERNARD TREMBLAY, de Baie Missisquoi, 67 ans.
  • JEAN MORIN, juge de lignes, 50 ans.
  • MICHEL LÉGÈRE, ancien maire de Gatineau, 65 ans.
  • RAYMOND BARIL, retraité de Radi0-Canada.
  • ALEXANDER PEREZHOGIN, ancien du Tricolore, 30 ans.
  • RÉMY GIRARD, comédien de grand talent, 63 ans.
  • LOUISE FORESTIER, chanteuse originaire de Shawinigan, 70 ans.
  • GILLES BOUDREAULT, retraité du Journal de Montréal, 71 ans.
  • NICOLE PERRAULT, de Sherbrooke.
  • DANNY ÉMOND, fils du Cerf-Volant, 46 ans.
  • RÉAL POIRIER, de Mercier, 71 ans.
  • MARCEL RICHER et DAVID PILON, trot et amble.
  • SIMON JOLY, de Hockey Lac-Saint-Louis.
  • MARCEL DUFOUR, des JSH, 71 ans.
  • DIANE MARCHAND, relationniste.
  • RÉJEANNE LECOMPTE, de Laval.

Clinique de golf et odeurs de pétrole à Lac-Mégantic

LAC-MÉGANTIC — Malgré le ciel menaçant, nous étions une bonne centaine dans le champ d’exercice pour écouter les conseils d’Adrien Bigras et du Sud-Africain Fulton Allem, un vétéran de la PGA.

«Prenez toujours un bâton de plus, élancez-vous sans forcer la note et amusez-vous, disait Allem en frappant des balles. Surtout, ne bougez pas la tête et restez à l’intérieur de vos moyens. La clé au golf, c’est le rythme».

Bigras, qui a gagné une centaine de tournois à travers le pays, devait ajouter: «Un élan, c’est un trait de caractère. Il faut établir un plan d’action et le suivre à la lettre. Moi, par exemple, je fais toujours en sorte de frapper la balle de gauche à droite. J’élimine complètement le côté gauche. C’est comme une recette de cuisine. Si vous mettez trop de sel ou pas assez, ça ne marchera pas. À mon avis, le secret se trouve à 80 pour cent dans les mains et 20 pour cent entre les deux oreilles».

Adrien Bigras s'est rendu à Lac-Mégantic pour donner une clinique de golf et encourager les dirigeants du club local. Il était accompagné de Fulton Allem, vétéran de la PGA, et de Sylvie Schetagne, professionnelle de golf.

Adrien Bigras s’est rendu à Lac-Mégantic pour donner une clinique de golf et encourager les dirigeants du club local. Il était accompagné de Fulton Allem, vétéran de la PGA, et de Sylvie Schetagne, professionnelle de golf.

À 75 ans, Adrien frappe la balle aussi loin que durant sa jeunesse parce qu’il n’oublie jamais de compléter son élan. Ce qu’il ne dit pas, c’est qu’il possède plus de talent que la majorité des golfeurs, des mains incroyables, et que les succès passés lui procurent une confiance absolue.

Cette clinique de golf avait lieu dans le cadre du tournoi Solidari-tee, une initiative de David Skitt ayant pour objectif d’aider le club de Lac-Mégantic à éponger ses dettes.

La tragédie survenue le mois dernier a eu de sérieuses répercussions sur le club de golf. Le nombre de clients a diminué sensiblement. Il faudrait aussi trouver 50 000$ pour rénover la toîture du chalet. «Nous avons été durement éprouvés, mais nous allons nous relever avec votre appui», a promis Ricky Therrien, président du club, avant de frapper sa première balle.

Situé dans l’arrière-pays, loin des grands centres, le club Lac-Mégantic se bat pour sa survie, mais il n’est pas le seul. À cause du mauvais temps, la moitié des clubs de la province éprouvent des ennuis financiers. Et la clientèle ne rajeunit pas…

ODEURS DE PÉTROLE

Avant de rentrer à la maison, Denis et moi avons fait un détour par le centre-ville de Lac-Mégantic. Sur le perron de l’église centenaire, nous ne pouvions pas saisir toute l’ampleur de la catastrophe. En nous approchant des barricades non plus.

C’était aussi bien comme ça. La télévision et les journaux nous en ont montré suffisamment. En marchant vers le très beau Centre sportif de Lac-Mégantic, il y avait cependant des odeurs de pétrole pour nous rappeler cet accident qui n’aurait jamais dû se produire.

Au club de golf, un ancien membre du bureau de direction nous a dit: «C’est très dur moralement et financièrement pour bien des familles. Il faudra beaucoup de temps pour panser les plaies et retrouver une vie normale».

On n’en doute pas un seul instant.

OAK HILL: un trésor au pays de Walter Hagen

Les tournois du Grand Chelem ont lieu cette année sur quatre parcours mythiques: Augusta National, Merion, Muirfield et Oak Hill. Des temples sacrés du golf.

Ce matin, je veux évidemment vous parler d’Oak Hill qui accueille cette semaine la quatrième et dernière épreuve, soit le championnat de la PGA.

Situé à Rochester, près de la rivière Genesee, Oak Hill porte bien son nom parce qu’on y retrouve des milliers de chênes géants. Il y a aussi des érables, des ormes et des evergreens, mais ce sont les chênes, souvent gênants pour les balles égarées, et la configuration du terrain qui font sa renommée.

Le club Oak Hill accueille cette semaine le championnat de la PGA, quatrième et dernière épreuve du Grand Chelem.

Le club Oak Hill accueille cette semaine le championnat de la PGA, quatrième et dernière épreuve du Grand Chelem.

Le parcours a été dessiné par le légendaire Donald Ross au début du 20e siècle et il est d’une telle qualité qu’il a été le théâtre de tous les championnats imaginables. C’est sans compter le pavillon de style Tudor, un trésor d’une grande richesse.

Parmi les champions qui ont quitté Oak Hill avec les honneurs de la guerre, il y a Sam Snead, Cary Middlecoff, Lee Trevino, Jack Nicklaus et Curtis Strange. Hank Kuehne y a remporté le championnat amateurs des États-Unis et Jay Haas le titre Senior de la PGA. Quelques années auparavant (1995), Haas avait eu le malheur de subir une défaite crève-coeur contre Philip Walton sur le même parcours, permettant ainsi aux Européens de se sauver in extremis avec la coupe Ryder.

Ernie Els a fait le plus beau compliment à Oak Hill quand il a déclaré: «Durant toutes mes années comme professionnel de golf, c’est le parcours le plus difficile et le plus juste que j’ai rencontré». Une opinion que partage Tiger Woods, favori cette semaine pour mettre fin à sa disette de cinq ans dans les tournois majeurs.

UN CHAMPION FLAMBOYANT

Quand on pense à Oak Hill et à Rochester, on pense immédiatement à Walter Hagen, septième meilleur golfeur de tous les temps selon la revue Golf Digest.

Natif de Rochester, Hagen a gagné 11 tournois majeurs entre 1914 et 1929. Il n’est devancé à ce chapitre que par Nicklaus, Woods et Bobby Jones. Il a aussi gagné cinq fois le Western Open qui, avant la naissance du Masters, était considéré comme un des événements majeurs de la saison. Au total, Hagen a remporté 45 victoires sur le circuit de la PGA, bien longtemps avant les verts manicurés, les jets privés et les bourses mirobolantes.

Natif de Rochester, Walter Hagen a été le golfeur le plus flamboyant de son époque. Il a gagné 11 tournois majeurs et cinq Western Opens.

Natif de Rochester, Walter Hagen a été le golfeur le plus flamboyant de son époque. Il a gagné 11 tournois majeurs et cinq Western Opens.

Hagen ne possédait pas le plus beau style, mais il était combatif, flamboyant, et il avait le don de faire la promotion de son sport. Toujours tiré à quatre épingles, il ne laissait personne indifférent. Il s’est rendu plusieurs fois en Europe et y a remporté quatre victoires dans l’Omnium britannique (une de plus que Nicklaus et Woods). Il a aussi empoché beaucoup d’argent en participant à des «matchs d’exhibition» un peu partout en Amérique. Son immense popularité lui a valu d’être le promoteur des bâtons de marque Wilson.

«Je ne veux pas nécessairement être millionnaire, mais je veux vivre comme un millionnaire», a-t-il déclaré un jour. Une philosophie adoptée plus tard par mon ami Duke Doucet, du club Summerlea.

Une autre fois, Hagen a dit: «Puisque vous n’êtes pas ici pour très longtemps, ne vous pressez pas et ne vous inquiétez pas inutilement. Surtout, n’oubliez pas de sentir les fleurs (smell the roses)». En d’autres mots: sachez profiter de chaque moment qui passe.

En plus d’exceller au golf, Hagen était un très bon joueur de baseball. Lanceur et joueur d’arrêt-court, il a été courtisé par les Tigers de Détroit, mais il a jugé que son avenir était sur un terrain de golf.

Selon Gene Sarazen, un autre champion de cette époque lointaine, Walter Hagen a été le premier à rendre le golf aussi populaire et ceux qui l’ont suivi devraient lui en être éternellement reconnaissants.

Plus tard, Arnold Palmer a profité de l’avènement de la télévision pour hausser son sport à un niveau supérieur, puis Tiger Woods est arrivé comme une bouffée d’air frais à la fin des années 1990, créant une nouvelle génération de golfeurs.

À ce titre, il faut également souligner la contribution du regretté Severiano Ballesteros. Par son talent, son dynamisme et son style unique, Seve a été le coeur et l’âme du golf en Europe et il a propulsé le tournoi de la coupe Ryder vers de nouveaux sommets.

Attendez-vous à tout un spectacle sur le parcours d’Oak Hill durant les prochains jours. Adam Scott et Jim Furyk ont pris les commandes après 18 trous, un coup devant Lee Westwood et le Canadien David Hearn, mais la semaine est encore jeune.

Au cas où vous l’auriez déjà oublié, les trois premiers champions de la saison sont Adam Scott (Augusta), Justin Rose (Merion) et Phil Mickelson (Muirfield).