Les anniversaires du jeudi 30 mai

En passant

  • JOCELYNE BOURASSA, la grande dame du golf québécois, 66 ans.
  • STEVE CHARBONNEAU, ancien joueur des Eskimos et des Alouettes, 40 ans.
  • MANNY RAMIREZ, ex-frappeur de puissance des Indians et des Red Sox, 41 ans.
  • ANDRÉ TOURIGNY, entraîneur des Huskies de Rouyn-Noranda, 39 ans.
  • GALE SAYERS, ex-vedette des Bears de Chicago, 70 ans.
  • GILLES VILLEMURE, ex-gardien de but des Rangers, 73 ans.
  • KERRY FRASER, ancien arbitre de la LNH, 61 ans.
  • FRANÇOIS FOISY, journaliste, 44 ans.
  • PIERRE BASTIEN, du Blainvillier, 74 ans.
  • JACK CROTEAU, de Cap-de-la-Madeleine.
  • ANDRÉ LEMAIRE, professur de tennis, 61 ans.
  • YVON BOYER, de Lachine, 81 ans.
  • DAVID WILKIE, ancien joueur du Canadien, 39 ans.
  • DANIEL CASSIVI, de Trois-Rivières, 35 ans.
  • MAXIME GAGNON, du groupe AlterGo.
  • PIERRE LEDUC, de la LHJMQ, 54 ans.
  • ALAIN THOMAS, de Gatineau, 70 ans.
  • GENE BELLIVEAU, ancien des Alouettes, 55 ans.
  • GREG JOLY, ex-défenseur des Capitals, 59 ans.
  • SÉBASTIEN HUE, sportif de Sherbrooke.
  • MIKE LaCOSS, ex-lanceur des Giants, 57 ans.
  • DOUG CROSSMAN, ancien joueur des Flyers, 53 ans.
  • ROGER THIBAULT, des JSH.

 

Tortorella s’en va et Sather reste

En passant

  • Le congédiement des John Tortorella est survenu plus vite que prévu. On s’attendait à ce que GLEN SATHER lui accorde une autre chance parce que la saison qui s’achève a été abrégée par un lock-out et que «Torto» a dû se débrouiller sans une couple de joueurs-clés.

    John Tortorella a ses blâmes dans les déboires des Rangers, mais pas plus que son patron Glen Sather.

    John Tortorella a ses blâmes dans les déboires des Rangers, mais pas plus que son patron Glen Sather.

  • Sather, qui a bâti la dynastie des Oilers durant les années 1980, a jugé que Tortorella n’était pas capable de soutirer le maximum de ses joueurs, en particulier BRAD RICHARDS, et il a décidé que le moment était venu de «tirer la plogue». Il lui fallait un coupable et il a choisi l’entraîneur. Dans cette histoire, il ne faudrait pas oublier que Sather n’a RIEN GAGNÉ depuis qu’il occupe la chaise de directeur général des Rangers, soit plus ou moins 13 ans. Il a remercié cinq entraîneurs, mais il est aussi coupable que tout ce monde-là.
  • Natif de Boston, John Tortorella est l’entraîneur américain le plus titré de la LNH. Il a mené le Lightning de Tampa Bay à la conquête de la coupe Stanley en 2004. Il est très émotif, très exigeant envers ses joueurs et très impoli envers les journalistes.

MARCEL BONIN EN DEUIL DE SA FEMME

  • MARCEL BONIN, ancien ailier droit du Canadien, des Red Wings et des As de Québec, est en deuil de son épouse SIMONE. Elle est décédée à l’hôpital de Joliette dans la nuit de mardi à mecredi. Mes plus vives condoléances à Marcel et à toute sa famille.
  • BARRY BONDS ne change pas en vieillissant. Il a déclaré cette semaine: «MIGUEL CABRERA est présentement le meilleur frappeur du baseball majeur, mais il est loin d’être aussi bon que moi».
  • KENNY PERRY, Fred Funk, David Frost et Brad Faxon sont les premiers gros noms à s’inscrire à L’OMNIUM DE MONTRÉAL. Le tournoi aura lieu du 6 au 8 septembre sur le parcours de la VALLÉE DU RICHELIEU.
  • Tout un duel en perspective entre les RED WINGS et les Blackhawks, ce soir, à Chicago. Mon petit doigt me dit que les Blackhawks mériteront le droit d’affronter les KINGS de Los Angeles en finale de conférence.

Le mot d’humour

Sur une affiche, le monsieur avait inscrit: «Ici, c’est moi le patron». Un employé est passé par là et il a ajouté: «Votre femme a téléphoné et elle veut récupérer sa pancarte!»

Les anniversaires du mercredi 29 mai

En passant

  • AL UNSER, quatre fois champion du Indy 500, 74 ans.
  • ÉRIC LUCAS, champion boxeur, 42 ans.
  • MIKE KEANE, ancien capitaine du Canadien, 46 ans.
  • ALEX ANDRÉ, président de la firme de transport Alexcalibur, 50 ans.
  • ERIC DAVIS, ancien voltigeur des Reds, 51 ans.
  • BLUE MOON ODOM, ex-lanceur des Athletics, 68 ans.
  • PIERRE BOURQUE, ancien maire de Montréal, 71 ans.
  • CLAUDE LOISELLE, ancien des Nordiques, 50 ans.
  • STEVE MASON, des Blue Jackets de Columbus, 25 ans.
  • CLYDE MASHORE, ancien voltigeur des Expos, 66 ans.
  • SÉBASTIEN GROSJEAN, tennis, 35 ans.
  • YVES BERGERON, de Saint-Hyacinthe, 59 ans.
  • BRIAN NOONAN, ex-hockeyeur, 48 ans.
  • CHANTAL GOLDING, soccer, 42 ans.
  • EMILIO SANCHEZ, tennis, 48 ans.
  • PIERRE PRUD’HOMME, golfeur, 69 ans.
  • BRUCE FRY, du club Adirondack, 71 ans.
  • CHARLIE HAYES, ancien des Yankees, 48 ans.
  • RODOLPHE GROSSO, golfeur et chanteur, 82 ans.
  • RÉAL MORISSETTE, de Windsor.
  • DENIS LÉVESQUE, de Saint-Hyacinthe, 70 ans.
  • RICHARD AUBRY, de Montréal, 45 ans.
  • MIKE STEINHOUSE, ancien des Expos, 55 ans.
  • KAREN KROEGER, trot et amble, 50 ans.
  • CAROLINE et VÉRONIQUE BOUGIE, des JSH.

Patrick veut voir jusqu’où il peut aller

Il en a coulé de l’eau sous les ponts depuis l’époque où Patrick Roy se faisait mitrailler de toutes parts devant le filet des pauvres Bisons de Granby.

Le petit-fils de Bona Arsenault, une légende en Gaspésie, appartient à cette race d’athlètes au destin particulier. Il n’avait pas encore 21 ans quand il a mené le Canadien à la conquête de la coupe Stanley au printemps 1986, donnant ainsi raison à Jean Perron de lui avoir fait confiance.

Le jeune homme a paradé torse nu sur la rue Sainte-Catherine, puis il a vécu des années extraordinaires dans le vieux Forum jusqu’au soir d’octobre 1995 où, frustré d’être laissé à lui-même devant la mitraille des Red Wings, il a levé les bras au ciel avant de retourner au banc et d’aviser Ronald Corey qu’il venait de disputer son dernier match dans l’uniforme du Canadien.

Patrick Roy n'avait plus rien à prouver dans les rangs juniors. Il veut maintenant se frotter aux meilleurs entraîneurs de la LNH.

Patrick Roy n’avait plus rien à prouver dans les rangs juniors. Il veut maintenant se frotter aux meilleurs entraîneurs de la LNH.

Ce dossier a été très mal géré, mais une chose est certaine: le Canadien n’a pas obtenu suffisamment en retour de son joueur étoile et cette transaction a marqué le début de la chute aux enfers pour l’organisation la plus prestigieuse du hockey. Certains n’ont jamais pardonné à Roy d’avoir exigé un échange tandis que d’autres pleurent encore son départ.

Au Colorado, Roy s’est retrouvé dans une équipe en pleine ascension et il a aidé l’Avalanche à gagner deux coupes Stanley en six ans. Il a aussi gonflé ses statistiques personnelles et il avait 702 victoires en banque le jour où il a décidé de rentrer à la maison. Il était également le seul joueur de l’histoire du hockey avec trois trophées Conn Smythe sur son foyer.

UN GRAND DÉFI

Une fois à la retraite, Roy n’a pas voulu rester inactif. Il a choisi d’en redonner à son sport en devenant entraîneur et directeur général des Remparts de Québec. Il a non seulement gagné la coupe Memorial à sa première saison à la tête des Remparts, mais il est devenu une grande attraction partout à travers la ligue.

Il a commis quelques erreurs et il s’est fait de nombreux ennemis au Saguenay, mais il a été bon pour le circuit Courteau. Sa seule présence faisait courir les foules.

À 47 ans, il a décidé que le moment était venu de tenter la grande aventure. Il l’a dit clairement hier: «Je veux voir jusqu’où je peux aller». En d’autres termes, il veut se frotter aux meilleurs entraîneurs de la LNH.

À Denver, il aura quasiment carte blanche et l’appui inconditionnel de son ancien coéquipier Joe Sakic. Avec son passé victorieux et son sytle flamboyant, il sera le meilleur outil de marketing d’une équipe qui a vécu des moments très difficiles durant les dernières années.

Son premier objectif sera d’implanter une attitude gagnante au sein de l’Avalanche et de pousser ses jeunes joueurs à offrir leur maximum soir après soir. Il part avec une équipe de 15e place et il ne peut faire autrement que d’aller plus haut. À quel rythme? Le temps nous le dira.

«Patrick est bien préparé pour faire face à la musique, dit Guy Carbonneau, son ancien voisin dans le vestiaire du Canadien. Il va commettre des erreurs et ce sera à lui d’apprendre de ses erreurs». Très bien dit.

Bonne chance, mon cher Casseau!