- Après les Felix Hernandez, Cole Hamels et Evan Longoria, c’est au tour de JUSTIN VERLANDER, Buster Posey et Adam Wainright de passer à la caisse. BIG TIME! Ces trois joueurs sont des valeurs sûres, mais les contrats qu’ils viennent de signer dépassent tout entendement.
- Qui nous dit que Verlander et Wainright pourront encore lancer des balles de feu en 2020 ou que Posey sera encore la bougie d’allumage des Giants? AINSI VA LA VIE dans les ligues majeures en 2013. Au plus fort la poche et bonne chance à tous!
- La saison de baseball débute dimanche soir à Houston. Le lendemain, il y aura 12 matchs au programme, dont la visite des RED SOX au Yankee Stadium et celle des GIANTS à Los Angeles. Les EXPOS sont morts depuis 2004, mais ça ne nous empêche aucunement d’avoir encore beaucoup de plaisir à suivre les activités du seul sport où il n’existe pas de limite de temps.
- Avant même qu’on ait lancé la première balle, les GIANTS de San Francisco et les TIGERS de Détroit sont largement favoris pour atteindre la Série mondiale. Ils forment la meilleure équipe dans leur ligue respective, mais il peut se passer bien des choses dans un marathon de 162 parties.
- On a hâte de voir si les BLUE JAYS de Toronto, après avoir augmenté leur masse salariale d’une trentaine de millions, pourront devancer les ORIOLES, les Yankees, les Red Sox et les Rays de Tampa Bay. Sur papier, les Jays ont tout ce qu’il faut pour enlever le championnat. Ils sont solides au monticule, ils ont de la puissance au bâton et de la rapidité sur les sentiers. Leur première mission sera de connaître un BON DÉPART.
- Les YANKEES et les RED SOX ont des joueurs vieillissants, mais ils seront dans la course si leurs lanceurs tiennent le coup.
- Dans la division centrale, les Tigers devront se méfier des INDIANS de Cleveland et des ROYALS de Kansas City, deux équipes nettement améliorées.
- Dans l’Ouest, les ANGELS semblent avoir une longueur d’avance avec le trio Hamilton-Pujols-Trout, mais les RANGERS du Texas forment encore une bonne équipe et les ATHLETICS d’Oakland trouvent toujours le moyen de bien faire avec un petit budget.
- DAVEY JOHNSON, ancien élève d’Earl Weaver, en sera à sa dernière année à la barre des Nationals de WASHINGTON et rien ne lui ferait plus plaisir que de mener son équipe aux grands honneurs. L’acquisition du releveur RAFAEL SORIANO pourrait l’aider à atteindre son objectif.
- Les autres équipes à surveiller sont les BRAVES d’Atlanta et les DODGERS de Los Angeles. Les Dodgers ont dépensé plus de 200M$ dans l’espoir de déloger les Giants.
- Les pauvres METS de New York seront encore en difficulté. Après avoir vu R.A. DICKEY prendre la route de Toronto, voilà que JOHAN SANTANA sera opéré à l’épaule et ratera toute la saison.
- Le Québécois RUSSELL MARTIN espère aider les Pirates de Pittsburgh à rester dans la course jusqu’à la fin septembre.
- Le grand PHILIPPE AUMONT, de Gatineau, a mérité un poste dans la formation des PHILLIES. On lui souhaite de gagner ses galons et d’avoir une longue carrière.
- JOE BUCK, la voix du baseball au réseau FOX, voue le plus grand respect à VIN SCULLY, des Dodgers, et il souhaite l’accueillir en studio durant la prochaine Série mondiale. Ce serait un honneur pleinement mérité pour le doyen des commentateurs.
Archives mensuelles : mars 2013
P.K. et son ami Carey
Le Canadien nage en plein bonheur ou presque. Après un début de match chancelant où Carey Price a réussi à «sauver les meubles», la troupe de Michel Therrien a marqué trois buts sans riposte dans un gain de 3-0 sur les Rangers.
Pour le Canadien, il s’agit d’une 22e victoire en 32 parties. Comparé à la saison dernière, c’est le jour et la nuit.
Si Price a mérité la première étoile, il faut aussi souligner le travail de P.K. Subban qui a terminé sa soirée de travail avec trois mentions d’assistance. Il a maintenant 27 points à son actif avec un différentiel de «plus 10».
«P.K. affiche une plus grande maturité et c’est vraiment plaisant de le voir aller, a dit Josh Gorges devant les caméras de RDS. En tout cas, il me rend la tâche plus facile. Toute l’équipe pousse dans la même direction et c’est ce qui explique nos succès».
«J’aime l’attitude de P.K., a renchéri Therrien. Il est jeune et il veut apprendre. Actuellement, il affiche une grande confiance en ses moyens».
Si tout baigne dans l’huile chez le Canadien, c’est loin d’être le cas chez les Rangers. Ils devaient être de sérieux aspirants au championnat, mais ils ont du mal à jouer pour ,500 et on se demande si le bouillant John Tortorella réussira encore longtemps à éviter la guillotine.
Les anniversaires du dimanche 31 mars
En passant
- GORDIE HOWE, ancien joueur étoile des Red Wings, 85 ans.
- PAVEL BURE, l’ex-marchand de vitesse des Canucks, 42 ans.
- MICHAEL RYDER, du Canadien, 33 ans.
- BOB PULFORD, ancien joueur des Maple Leafs, 77 ans.
- TOM BARRASSO, ex-gardien de but des Penguins, 48 ans.
- GILLES GILBERT, ex-gardien des Bruins, 64 ans.
- STEVE BERNIER, des Devils du New Jersey, 28 ans.
- CHIEN-MING WANG, ex-lanceur des Yankees, 33 ans.
- BRAD MARSH, ex-défenseur des Maple Leafs, 55 ans.
- SAM ELKAS, ancien ministre dans le cabinet Bourassa, 75 ans.
- FERNAND PERREAULT, ex-entraîneur du National Junior, 86 ans.
- STEVE CORBIÈRE, ancien pro du club Knowlton, 51 ans.
- LUC LAVIGNE, avocat et hockeyeur, 53 ans.
- JASON DÉNOMMÉE, ex-champion de patinage artistique, 36 ans.
- SYLVAIN BEAULNE, gérant du club de golf Carling Lake, 55 ans.
- MILLER BARBER, ex-champion de la PGA, 82 ans.
- TRACY JONES, ancien joueur des Expos, 52 ans.
- STEVEN FLETCHER, ancien joueur des Jets de Sherbrooke, 51 ans.
- MAURICE HEALY, ex-golfeur de Windsor, 88 ans.
- MARJOLAINE HAYES, de Saint-Donat.
- CLAUDE CHAREST, trot et amble, 72 ans.
- JANIE BARETTE, du Centre Claude-Robillard.
- ANTOINE SAINTE-MARIE, trot et amble, 86 ans.
- FLÉCHÈRE BEAUPRÉ, de Sherbrooke, 38 ans.
- LEONI SABETTA, du quartier Ahuntsic, 88 ans.
- KARIM HAMROUNI, de Sherbrooke, 40 ans.
- JANICE HAMELIN, de Montréal.
P.S. JOYEUSES PÂQUES à tout le monde!
Gordie Howe: l’homme fort venu de la Saskatchewan
À l’époque où les joueurs de hockey étaient quasiment des esclaves au service des propriétaires, un débat faisait rage à la grandeur du pays et dans le nord des Etats-Unis: qui de Gordie Howe et de Maurice Richard était le meilleur joueur de la Ligue nationale?
Le Rocket nous a quittés il y a bientôt 13 ans au milieu de funérailles nationales et de grands témoignages d’amour. C’est maintenant au tour de l’ancienne star des Red Wings d’être un vieillard à la santé chancelante.
Gordie Howe, l’ancien homme fort venu des plaines de la Saskatchewan, fête dimanche ses 85 ans. Victime de la maladie d’Alzheimer, il n’a plus envie de sauter sur la glace pour marquer le but de la victoire ou asséner un coup de coude à son adversaire. Le temps est venu de préparer doucement sa trousse pour le grand voyage.
Je me souviens d’un match amical à l’aréna Maurice-Richard, quelque part dans les années 1980. Howe était là en uniforme avec Yvan Cournoyer et quelques autres. Sa seule présence était intimidante. Qu’est-ce qu’on faisait là sur la patinoire avec le plus grand marqueur de tous les temps? On se le demande encore.
Je l’ai revu trois ou quatre fois par la suite. Je me rappelle que Gordie était un homme de peu de mots, qu’il clignait souvent des yeux et possédait un très bon sens de l’humour. Certes, il avait été exploité par la famille Norris, mais il s’était bâti une réputation très enviable. Partout au Canada et dans plusieurs villes des Etats-Unis, il était «Mr. Hockey» et il en était fier. Il faudrait encore quelques années avant qu’un jeune prodige du nom de Wayne Gretzky ne fasse sauter les records de son idole.
Détroit, Houston et Hartford
Il serait trop long d’énumérer les exploits que Gordie Howe a réussis en 32 ans de carrière chez les pros (dont 26 dans la LNH). Rappelons simplement qu’il a marqué au-delà de 1000 buts, amassé plus de 2000 points, remporté six championnats des marqueurs et autant de trophées Hart. Sans compter les centaines de «bleus» et de points de suture qu’il a subis ou infligés à ses adversaires.
J’ai cependant amassé quelques notes susceptibles de vous intéresser. Les voici:
- TOMMY IVAN, ex-entraîneur des Red Wings, a dit un jour: «Le talent du Rocket saute aux yeux. Son jeu est tellement dramatique. Pour apprécier Gordie à sa juste valeur, il faut l’observer attentivement».
- Pour comparer les deux hommes, on a souvent dit que MAURICE RICHARD était le Arnold Palmer du hockey et que le style de GORDIE HOWE s’apparentait davantage à celui de Jack Nicklaus.
- Les plus âgés se souviennent que Gordie Howe a été membre de la PRODUCTION LINE avec Ted Lindsay et Sid Abel. Ce trio a mené les Red Wings à plusieurs championnats et à quatre conquêtes de la coupe Stanley avec l’aide des Red Kelly, Terry Sawchuk, Marcel Pronovost et Bob Goldham. Ce qu’on oublie souvent, c’est que Howe a également brillé de tous ses feux avec FRANK MAHOVLICH et Alex Delvecchio à la fin des années 1960.
- Howe a commencé à dire adieu à ses records le jour où WAYNE GRETZKY s’est mis à récolter 200 points par saison.
- L’ancien numéro 9 a longtemps joué pour un salaire de 30 000$ ou 40 000$ par année même s’il était la tête d’affiche du circuit Campbell. C’est BOBBY BAUN qui lui a ouvert les yeux à son arrivée à Détroit. Howe a failli faire une syncope lorsque Baun lui a annoncé qu’il gagnait plus cher que lui. C’est à ce moment que COLLEEN HOWE, l’épouse de Gordie, est devenue la première femme à négocier avec les magnats du hockey.
- BOBBY ORR et Wayne Gretzky ont toujours prétendu que GORDIE HOWE était le plus grand joueur de tous les temps.
- En 1950, Howe s’est blessé sérieusement à la TÊTE quand il a raté une mise en échec durant le premier match de la série contre Toronto. Sa carrière semblait en danger, mais il est revenu plus fort et il a joué jusqu’en… 1980.
- En 1972, il aurait pu devenir entraîneur des ISLANDERS. Il a plutôt choisi de relancer sa carrière au Texas avec ses fils Mark et Marty. DOUG HARVEY est parmi ceux qui ont convaincu «Papa Gordie» d’effectuer un retour au jeu.
- Ses deux coupes AVCO avec les Aeros de Houston font partie des plus beaux souvenirs de sa carrière.
- Gordie Howe avait le PHYSIQUE d’un fermier ou d’un lutteur de la WWE. Il possédait une force herculéenne et un rythme cardiaque très bas. Il connaissait aussi tous les trucs du métier et ne se gênait pas pour intimider ses rivaux. Parlez-en à GILLES TREMBLAY.
- À 52 ans, à sa dernière saison dans le hockey, il a marqué 15 buts dans l’uniforme des Whalers de Hartord. Parmi ses compagnons de jeu, il y avait deux autres patineurs au bout du rouleau: BOBBY HULL et DAVE KEON.
- L’année précédente, il a affronté les étoiles de la Russie. Il formait alors un trio avec son fils Mark et le jeune WAYNE GRETZKY.
- KENT DOUGLAS, ex-défenseur des Maple Leafs: «Pour enrayer les efforts de Gordie Howe, il fallait se jeter sur lui avant qu’il ne passe en deuxième vitesse. Le problème, c’est que PERSONNE ne voulait s’approcher de lui tellement il était rusé et fort».
- Lorsque Howe a mis fin à sa carrière, il était deux fois grand-père.
- WAYNE GRETZKY: «Gordie reste le plus grand et j’admire sa très grande classe. Il n’a jamais dit que le hockey était meilleur dans son temps ou des choses du genre».
- BONNE FÊTE, Mr. Hockey!