Il n’y a rien au monde pour battre la coupe Ryder

S’il y a un endroit où j’aimerais être en fin de semaine, c’est bien au club Medinah de Chicago où se déroule le 39e tournoi de la coupe Ryder.

J’ai eu trois fois la chance de vivre l’expérience et je vous assure qu’il s’agit d’un événement très particulier à cause de la rivalité entre les deux clans et de l’ambiance qui règne dans les gradins pendant les trois jours de compétition.

Je vois encore les Européens célébrer allègrement leurs victoires éclatantes à Détroit et à Dublin (en 2004 et 2006) et les Américains en faire autant après leur triomphe inattendu au Kentucky en 2008.

McDowell

L’Irlandais Graeme McDowell sera un joueur à surveiller dans le camp des Européens. C’est lui qui a marqué le point gagnant au Celtic Manor en 2010.

La dernière épreuve a eu lieu au Pays de Galles en 2010 et c’est l’Irlandais Graeme McDowell qui a réussi le coup gagnant sur le 17e vert, procurant ainsi à son équipe une sixième victoire dans les huit derniers tournois.

«Je suis d’avis que le passé n’a plus aucune importance, a dit McDowell à son arrivée à Chicago. Je pense réellement que ce tournoi n’en est pas un comme les autres. Je n’ai jamais été aussi nerveux que je l’ai été en coupe Ryder. On me parle davantage de mon roulé gagnant au Celtic Manor que de ma victoire à l’Open des Etats-Unis quelques mois auparavant. Ça veut tout dire».

Un peu d’histoire

Colin Montgomerie, huit fois champion d’Europe, n’a jamais pu gagner un tournoi majeur. En revanche, il a été un joueur dominant en coupe Ryder et il n’échangerait pour rien au monde ses succès en équipe. Il était aussi capitaine des Européens il y a deux ans.

seve

Le nom de Seve Ballesteros est associé pour toujours au tournoi de la coupe Ryder. Son entrée en scène a tout changé au début des années 1980. Il avait tout pour lui: talent, charisme et leadership.

Le tournoi existe depuis 1927 et on a assisté à une très nette domination des Etats-Unis jusqu’à ce que Jack Nicklaus suggère que tous les pays d’Europe participent à la compétition et pas seulement ceux du Royaume-Uni. C’était au début des années 1980. On a alors vu apparaître les Seve Ballesteros, Ian Woosnam, Bernhard Langer, Jose Maria Olazabal, Nick Faldo et Sam Torrance. Les Européens étaient désormais en mesure de livrer bataille à armes égales et on a assisté à des luttes épiques, dont «la guerre près de la mer» à Kiawah Island, en 1991, le duel de Valderrama (1997) et celui de Brookline (1999).

Depuis 1983, il n’est pas exagéré de dire que le tournoi soulève les passions des deux côtés de l’Atlantique.

Une seule recrue

Avant le début du tournoi à Medinah, les 24 joueurs ont défilé dans la salle de presse pour offrir leurs commentaires. Dans l’ensemble, ils ont répété sensiblement les mêmes choses: la foule sera survoltée, l’ambiance sera électrisante, chaque point sera important et c’est le jeu sur les verts qui déterminera l’issue de la compétition.

Au golf, on a beau frapper la balle à 300 verges, c’est toujours le «putter» qui fait la différence.

Afin d’offrir un spectacle haut en couleurs, Davis Love III, capitaine des Américains, a choisi un parcours d’environ 7200 verges où les golfeurs ne seront pas importunés par l’herbe longue. On peut donc s’attendre à de nombreux birdies et à quelques coups d’approche au fond de la coupe.

Surveillez bien le 15e trou, une normale quatre d’environ 310 verges que les champions de la PGA pourront atteindre sur le coup de départ.

Sur papier, les Européens sont nettement avantagés parce qu’ils ont une seule recrue dans l’alignement: le Belge Nicolas Colsaerts. Ils ont aussi une équipe d’entraîneurs chevronnés: Jose Maria Olazabal (capitaine), Paul McGinley, Darren Clarke, Thomas Björn et Miguel Angel Jimenez.

Le 13e joueur (la foule) sera évidemment du côté des Américains. Reste à voir si Tiger Woods et Phil Mickelson seront à leur mieux. Ils n’ont jamais rien cassé en coupe Ryder.

Les épreuves en équipe (deux contre deux) ont lieu vendredi et samedi. Ils seront suivis par 12 matchs en simple le dimanche après-midi. Tout un spectacle en perspective!

L’EXPRESS DU VENDREDI

  • Le numéro un mondial RORY McILROY est prêt à faire feu pour les Européens. Entouré de plusieurs vétérans, il se sent en confiance et il jouera les cinq matchs si on a besoin de lui.
  • Les premiers duos à surveiller: McIlroy-McDowell, Rose-Poulter, Furyk-Snedeker, Garcia-Donald et Stricker-Woods.
  • SERGIO GARCIA, zéro en 1000 dans les tournois majeurs, est habituellement à son mieux dans ce genre de compétition.
  • MICHAEL JORDAN, l’ancien roi du basketball, est présent dans l’entourage de l’équipe américaine depuis 1995. Il est en quelque sorte la «mascotte» de l’équipe.
  • MICHEL SAINT-LAURENT, qui n’a jamais compté les heures pour l’avancement du golf au Québec, faisait équipe avec FRANCE ALLARD, Mario Brisebois et Marc Grenier lors du tournoi annuel de GOLF QUÉBEC au club de l’Ile-de-Montréal. La journée était organisée par JEAN-PIERRE BEAULIEU et FRANÇOIS ROY et elle a permis d’amasser plus de 65 000$ pour la relève. GILLES GAUTHIER, président de GG Golf, était l’invité d’honneur. Il y avait aussi DIANE DUNLOP-HÉBERT, présidente de Golf Canada.
  • RICHARD OUELLET, ancien maire de Saint-Simon-de-Rimouski, nous signale que les exploits de son idole JEAN BÉLIVEAU sont relatés en page 1247 dans le Petit Larousse Illustré 2013.
  • DUSTY BAKER, gérant des Reds de Cincinnati, a passé quelques jours à l’hôpital après avoir été victime de battements cardiaques irréguliers.

LE MOT D’HUMOUR

En amour, c’est comme en chirurgie. Il ne faut pas montrer ses outils avant l’opération!

Journée bénie des dieux à Atlantic City

On a dépensé des millions pour revitaliser le centre-ville, mais Atlantic City traîne encore sa mauvaise réputation. Elle ne sera jamais qu’une succursale de Las Vegas et on me dit que les touristes, à moins d’être de fiévreux adeptes de la roulette et du Black Jack, préfèrent pousser un peu plus loin vers Wildwood ou Cape May durant la saison estivale.

Quoi qu’il en soit, à quelques kilomètres des casinos, j’ai découvert dimanche dernier un vieux trésor d’une rare beauté: le Country Club d’Atlantic City.

Atlantic city CC

Le Country Club d’Atlantic City est un bijou de terrain de golf. Depuis le vert du 15e trou, on peut admirer les gratte-ciel et les marécages à perte de vue.

Ce club de golf a été fondé en 1897, il y a exactement 115 ans. S’il a subi quelques modifications au fil des ans, il n’a rien perdu de son charme et de son style classique.

Les parcours les plus anciens sont encore les meilleurs à cause de leur maturité et de leur configuration. C’est le cas du Atlantic City CC où les arbres centenaires respirent l’histoire du golf.

Le simple fait que les allées aient été foulées par de grands champions comme Sam Snead, Babe Zaharias, Johnny McDermott et Arnold Palmer vous sert d’inspiration et ajoute à votre plaisir de jouer. Il y a aussi le vieux pavillon blanc où on a conservé toute la magie du passé. En entrant dans le vestiaire des hommes, on a la curieuse impression de retourner 100 ans en arrière, au début du 20e siècle. En fait, rien n’a changé depuis la dernière visite de Slammin Sam.

Près du 18e vert, on peut voir la cloche qui servait à sonner le départ du dernier wagon en direction de Philadelphie ou de Washington. À plusieurs endroits sur le parcours, la vue est à couper le souffle. Même chose dans la salle à manger.

birdie

C’est au Country Club d’Atlantic City que le terme «birdie» a été utilisé pour la première fois en 1903. On a installé une plaque sur une roche pour nous le rappeler.

Le Country Club d’Atlantic City, là où le mot «birdie» a été lancé pour la première fois en 1903, a si bien vieilli qu’il a été choisi souvent parmi les 100 meilleurs parcours en Amérique du Nord. Si vous passez par là, ne ratez surtout pas la chance d’aller voir ça. Un bijou.

Si ce n’était pas si loin, j’entrerais membre demain matin.

LA JAVA DU JEUDI

  • Heureux d’apprendre qu’ALEXANDRE DESPATIE a décidé de poursuivre sa carrière. Il aura tout son temps pour faire son cinéma!
  • LES ÉCHOS DU HOCKEY SENIOR: Le vétéran BOBBY MAZEROLLE poursuivra sa carrière avec les Marquis de JONQUIÈRE. Ces derniers ont aussi embauché Marc-Olivier D’Amour et Dominic Léveillé… YANNICK TREMBLAY et MATHIEU DUMAS ne savent toujours pas où ils joueront cet hiver. Leurs droits appartiennent à l’équipe de Rivière-du-Loup… Le contrat de cinq ans entre la BRASSERIE MOLSON et le circuit Godin expirera à la fin de la prochaine campagne… L’ex-gardien de but JEAN-FRANÇOIS LABBÉ est le nouvel entraîneur du Caron & Guay et Trois-Rivières… Les River Kings de CORNWALL auront une équipe lourde et puissante à l’attaque. Le calendrier a été écourté de 48 à 40 matchs.

    antoine et natalie

    Antoine L’Estage et sa copilote Nathalie Richard ont enlevé le championnat nord-américain de rallye automobile avec leur troisième place lors du Olympus Rally. Ils ont encore deux épreuves au programme avant la fin de la saison: une en Colombie-Britannique et une autre en Ontario.

  • PATRICK BOUDREAULT, du Country Club de Montréal, a gagné le championnat des joueurs de tournois au Blainvillier. Il a devancé LUC DAO, du club Summerlea, par six coups. ANDRÉ JETTÉ, du club Pinegrove, a triomphé chez les Seniors.
  • Demain, je vous parlerai du fameux tournoi de la COUPE RYDER, un événement qui occupe une place spéciale dans mon coeur et dans mes souvenirs.
  • Il est IRONIQUE qu’on demande à un gars de basketball (Gary Bettman) et à un gars de baseball (Donald Fehr) de régler le conflit qui paralyse le hockey.
  • Les anciens joueurs des PYROS DE SOREL (hockey intermédiaire) se réuniront à la salle Janiber le 22 octobre. Il y aura cependant cinq grands absents: FRANÇOIS DUFAULT, Réjean Massé, Dick Cloutier, Denis Desgagné et Jean Morin.
  • L’usine DOMTAR de Windsor, un fleuron des Cantons de l’Est, fête ses 25 ans sous la direction d’ÉRIC ASHBY. Il faut aussi savoir que la capitale mondiale du papier fin célèbre 150 ans d’histoire. Parmi les sportifs qu’elle a vu grandir, il y a MAURICE BACHAND, Georges Guilbault, Ben Lapierre, Marc Fortier, Duke Doucet, Serge Dubois, Gaétan Pélissier, Réjean Cloutier, Maryse et Annie Perreault.

    pelo

    Gilles Péloquin animera «Deux oeufs, bacon», une nouvelle émission hebdomadaire à la télé communautaire de Magog.

  • PÉLO RIDES AGAIN: Gilles Péloquin animera «Deux oeufs, bacon», une nouvelle émission hebdomadaire à la télé communautaire de MAGOG (Cogeco). La première aura lieu le samedi 29 septembre. Parmi ses collaborateurs, il y aura DANY JACQUES, Luc Chapdelaine, Yves Grandmaison, Michel Breton, Bernard Caza, Daniel Carrière, Joanne Michaud et Vanessa Gendron. L’émission sera présenté HUIT FOIS les samedis et dimanches.
  • GAÉTAN PÉLISSIER, ex-défenseur des Gee Gees d’Ottawa, a adoré son voyage en ITALIE avec sa belle Brigitte. Ils ont visité Rome, Venise et la Toscane. Ne reste plus qu’à régler la facture!
  • Le diable est aux vaches dans l’Association de hockey mineur de SHERBROOKE. Quand est-ce que les jeunes passeront avant l’ego des organisateurs?

LE MOT D’HUMOUR

Le médecin à son patient: «Le soir, laissez vos soucis au pied de votre lit».

Et le patient de répondre: «Je ne peux pas, docteur. Ma femme n’acceptera jamais de dormir par terre!»

Les anniversaires du jeudi 27 septembre

En passant

  • CLARA HUGHES, championne olympique (patinage de vitesse et vélo), 40 ans.
  • MIKE SCHMIDT, ancien joueur étoile des Phillies, 63 ans.
  • JAY BOUWMEESTER, défenseur des Flames de Calgary, 29 ans.
  • KATHY WHITWORTH, ex-championne de la LPGA, 83 ans.
  • JULIE SAUVÉ, professeure de nage synchro.
  • AL MacNEIL, ex-entraîneur du Canadien, 77 ans.
  • ROBERT PAGÉ, ancien joueur des Patriotes de l’UQTR, 45 ans.
  • SYLVIE GLADU, gérante des Légendes du Hockey.
  • SERGE DION, du club de golf 4 Domaines, 53 ans.
  • PIT ARCHAMBAULT, ex-vedette des Rangers de Drummondville, 62 ans.
  • MIROSLAV FRYCER, ancien des Maple Leafs, 53 ans.
  • CONSTANT HOTTE, ex-hockeyeur de Beauharnois, 74 ans.
  • JACQUES VINCENT, ex-président de la Ligue Ambiance, 69 ans.
  • GARY SUTHERLAND, ancien des Expos, 68 ans.
  • MICHEL CAREAU, athlète de l’Outaouais.
  • FABIEN DESCHAMPS, hockey amateur, 53 ans.
  • DAYMOND LANGKOW, des Coyotes de Phoenix, 36 ans.
  • MICHEL RIVARD, chanteur-compositeur, 61 ans.
  • GWYNETH PALTROW, actrice américaine, 40 ans.
  • CHRIS KUNITZ, des Penguins, 33 ans.
  • VICENTE PADILLA, lanceur des Red Sox, 35 ans.
  • MARTIN DUPUIS, de Laval, 43 ans.
  • MARC DUVAL, du club de golf Deux-Montagnes.
  • CATHERINE GAUTHIER, de Boucherville, 26 ans.
  • PIERRE COURNOYER, des JSH, 54 ans.
  • WALLY BOYER, ancien joueur des Penguins, 75 ans.
  • NICOLAS LESSARD, professeur d’Iberville, 39 ans.

Les anniversaires du mercredi 26 septembre

En passant

  • DANIEL et HENRIK SEDIN, des Canucks de Vancouver, 32 ans.
  • SERENA WILLIAMS, championne de tennis, 31 ans.
  • CRAIG JANNEY, ancien joueur des Bruins, 45 ans.
  • FRANK DANCEVIC, membre de l’équipe canadienne de la coupe Davis, 28 ans.
  • GARY HOWATT, l’ancienne peste des Islanders de New York, 60 ans.
  • DAVE DUNCAN, ancien instructeur des lanceurs des Cards et des Athletics, 67 ans.
  • BROOKS ORPIK, des Penguins de Pittsburgh, 32 ans.
  • RICH GEDMAN, ancien des Red Sox, 53 ans.
  • PIERRE GRANIER et DORIS BERNATCHEZ, soccer.
  • BOBBY SHANTZ, ex-lanceur des Yankees et des Athletics, 87 ans.
  • MÉLANIE TURNER, de Saint-Léonard, 39 ans.
  • FRED BASQUE, ancien boxeur, 80 ans.
  • FRANCINE PILON, de Saint-Jérôme.
  • DAVE MARTINEZ, ex-voltigeur des Expos, 48 ans.
  • CAROLINE FAVREAU, de Saint-Bruno, 40 ans.
  • DENIS TAILLEFER, expert en éducation physique, 55 ans.
  • RENÉE TOUCHETTE, de Saint-Sauveur.
  • SERGE RIENDEAU, des JSH.