Réflexions printanières

En passant

En ce troisième dimanche de mai, il faisait beaucoup trop beau pour s’écraser devant le téléviseur et regarder jouer les Kings, les Coyotes ou les champions de la PGA. Congé de sport durant quelques heures.

J’ai préféré une balade en auto, un repas bien arrosé avec madame et un livre sur Nelson Mandela. Le soir venu, j’ai retrouvé mon «ordi» et pour vous concocter cette série de réflexions:

  • GEOFF MOLSON a corrigé une injustice en retirant les chandails d’Émile Bouchard et d’Elmer Lach. Il devrait en corriger une autre en retirant celui de GUY LAPOINTE, membre à part entière du Big Three.

    Guy Lapointe

    Guy Lapointe mérite autant que Serge Savard ou Larry Robinson d'avoir son chandail au plafond du Centre Bell.

  • Les ALOUETTES ont besoin d’un président dynamique pour regrouper tous leurs partisans et même aller en chercher d’autres. Pourquoi pas PIERRE VERCHEVAL, Éric Lapointe ou Jock Climie?
  • On me demande souvent ce qui arrive à TIGER WOODS. Je suis enclin à croire qu’il ne le sait pas lui-même. Le golf est un jeu spécial où la confiance joue un rôle immense. Comme le disait si bien Bobby Jones, ça se passe entre les deux oreilles.
  • C’est amusant de voir les ORIOLES DE BALTIMORE trôner en tête de la division la plus forte du baseball. Pour combien de temps encore?
  • Les prochains Jeux olympiques seront probablement les derniers d’ALEXANDRE DESPATIE. Il n’y a pas si longtemps, il n’était encore qu’un gamin. Que peut-on lui souhaiter d’autre que de rentrer de Londres couvert d’or?
  • EVGENI MALKIN, Alex Ovechkin et Alexander Semin semblaient fous de joie après le triomphe des RUSSES au championnat du monde. De toute évidence, ils accordent une très grande importance à ce type de tournoi et ils seront favoris à Sotchi en 2014.
  • La PREMIÈRE RONDE des séries de la coupe Stanley est souvent la meilleure. Avec le temps qui passe et la multiplication des matchs, l’intérêt s’effrite… à moins que ton équipe soit encore dans la course.
  • WARREN CROMARTIE rêve de faire revivre les Expos, mais ce n’est pas réaliste. Ça prendrait d’abord un vrai stade de baseball, des centaines de millions pour acheter une équipe et la bénédiction (très peu probable) des autorités du baseball majeur.
  • Qui a été fêté le plus souvent durant les 10 dernières années? YVON LAMBERT ou GUY ÉMOND?
  • Ce CONFLIT ÉTUDIANT est d’une tristesse inouïe et ne présage rien de bon si on se fie à ce qu’on voit dans les rues de Montréal.
  • JUSTIN VERLANDER, des Tigers de Détroit, a l’étoffe d’une légende. Il n’en tient qu’à lui d’aller rejoindre les BOB GIBSON, Steve Carlton, Sandy Koufax et Catfish Hunter au panthéon.
  • Un combat entre LUCIAN BUTE et ADONIS STEVENSON susciterait un immense intérêt.
  • Une finale Kings-Rangers? Il ne le dira pas ouvertement, mais ça ferait bien l’affaire de GARY BETTMAN.
  • MARC HERVIEUX devrait donner des cours de chant à MARIO TESSIER et à ANDRÉ ROY. Ils en ont grandement besoin.

Les anniversaires du lundi 21 mai

En passant

  • JOSH HAMILTON, super frappeur des Rangers du Texas, 31 ans.
  • BOBBY COX, ex-gérant des Braves d’Atlanta, 71 ans.
  • CLÉMENT LADOUCEUR, professionnel de golf au club Métabéroutain.
  • HUGH CAMPBELL, ex-entraîneur des Eskimos d’Edmonton, 71 ans.
  • MICHEL GAUDETTE, ancien président de la LNAH, 62 ans.
  • RICHARD BERTRAND, photographe de Gatineau.
  • HENT HRBEK, ex-vedette des Twins du Minnesota, 52 ans.
  • RICKY WILLIAMS, des Dolphins de Miami, 35 ans.
  • STÉPHANIE MORIN, de Varennes, 38 ans.
  • PAUL BOUCHER, du club de golf Candiac, 68 ans.
  • ROCK LEGAULT, de Saint-Eustache, 65 ans.
  • GILLES LÉGARÉ, ex-lanceur des 4 As Molson, 78 ans.
  • MICHAEL McDONALD, trot et amble, 64 ans.
  • DANIELLE ALLARD, de Drummondville.
  • DOT GERMAIN, ex-golfeuse de la LPGA, 65 ans.
  • EDDIE MILNER, ancien des Reds de Cincinnati, 57 ans.
  • TOMMY ALBELIN, ex-défenseur des Devils, 48 ans.
  • GREGORY STEWART, ancien du Tricolore, 26 ans.
  • ROGER PÉLOQUIN, retraité de Seagram’s.
  • RODKY BIDDLE, ex-lanceur des Expos, 36 ans.
  • JOSE MESA, baseball, 46 ans.
  • JEAN JOLIN, des JSH.

Phil Goyette se souvient de son échange aux Rangers

Les funérailles de Butch Bouchard m’ont permis de renouer avec plusieurs anciens membres du Canadien, dont Phil Goyette, un joueur de centre qui a évolué dans l’ombre de Jean Béliveau et d’Henri Richard avant de connaître beaucoup de succès dans l’uniforme des Rangers de New York et des Blues de Saint-Louis.

Phil Goyette

Phil Goyette a gagné quatre coupes Stanley avec le Canadien avant d'aller jouer à New York, Saint-Louis et Buffalo. Il a été échangé aux Rangers en compagnie de Jacques Plante en 1963.

De tous les athlètes que j’ai côtoyés durant ma carrière, Phil est sûrement un des plus sympathiques. Il est toujours de bonne humeur et il a toujours des choses intéressantes à raconter.

Natif de Lachine, il a passé 16 ans dans Ligue nationale après avoir fait ses classes avec le National Junior, les Mohawks de Cincinnati et le Royal Senior. Il était reconnu pour son intelligence sur la patinoire et ses passes savantes.

«Je l’appelle «Soft Hands» parce que j’ai rarement vu un joueur de hockey avec d’aussi bonnes mains, déclare Serge Savard. Phil n’a pas toujours reçu les éloges qu’il méritait».

ÉCHANGÉ AVEC JACQUES PLANTE

Goyette était avec le Canadien depuis six ou sept ans quand il a été échangé aux Rangers de New York en compagnie de Jacques Plante et de Don Marshall en 1963. En retour de ces trois joueurs établis, le Tricolore a obtenu Gump Worsley, Dave Balon, Léon Rochefort et Len Ronson.

«C’est un échange qui a fait beaucoup de bruit parce que Jacques Plante était alors le meilleur gardien de but de la Ligue nationale, rappelle Goyette. Ça me faisait de la peine de quitter Montréal, mais cette transaction a été bonne pour la suite de ma carrière. Les Rangers m’ont accordé plus de temps de glace et j’ai pu me faufiler parmi les meilleurs de ma profession».

Goyette a connu sa meilleure campagne avec les Blues de Saint-Louis en 1969-70. Il a terminé au quatrième rang des marqueurs, derrière Bobby Orr, Phil Esposito et Stan Mikita. Il a aussi mérité le trophée Lady Bing pour son comportement exemplaire sur la patinoire.

«Ça ne donne rien de regarder en arrière et de dire que le hockey était meilleur dans mon temps, ajoute-t-il. Tout était tellement différent. Avant la première expansion, on jouait 14 fois contre chaque équipe en saison régulière et ça favorisait les rivalités. Au printemps, seulement les quatre meilleurs clubs participaient aux séries de championnat. Nous connaissions très bien chacun de nos rivaux.

«J’ai eu la chance et le bonheur de gagner quatre coupes d’affilée avec une équipe extraordinaire. En 1960, nous avons balayé nos huit parties contre Chicago et Toronto. Nous avions trois trios capables de marquer des buts, Doug Harvey à la ligne bleue et Jacques Plante devant le filet. C’était le bon temps. On gagnait tout le temps et on était comme des frères».

Les séries de championnat ne s’éternisaient pas jusqu’au mois de juin. Durant la deuxième ou la troisième semaine d’avril, on connaissait les champions. Les joueurs profitaient ensuite de quatre ou cinq mois de congé avant de reprendre le collier, parfois avec quelques livres en trop.

Goyette se rappelle d’un match contre Détroit au cours duquel il a réussi le tour du chapeau. Maurice Richard a marqué deux fois ce soir-là et on lui a décerné la première étoile. Après le match, le Rocket est allé voir Goyette pour s’excuser. Il n’avait pourtant rien à voir avec le choix des étoiles.

En 1972, Goyette est devenu le premier entraîneur des Islanders de New York. Il n’avait presque rien entre les mains et il a dû céder sa place à Earl Ingerfield au bout de quelques mois. L’année suivante, Alger Arbour a hérité du poste et il a transformé peu à peu les Islanders en équipe gagnante grâce à d’excellents choix de repêchage (Potvin, Bossy, Trottier, Nystrom, Gillies et cie).

Goyette est rentré à Montréal et il a travaillé durant de nombreuses années pour une agence douanière. Il a aussi porté les couleurs des Anciens Canadiens aux quatre coins du pays. Il aura 79 ans cet automne, mais on ne lui donnerait jamais son âge. C’est toujours un plaisir de le revoir sur un terrain de golf ou au salon des Anciens Canadiens.

Les anniversaires du dimanche 20 mai

En passant

  • STAN MIKITA, ex-vedette des Blackhawks de Chicago, 72 ans.
  • YVON LAMBERT, ancien ailier gauche du Canadien, 63 ans.
  • SADAHARU OH, roi des coups de circuit au Japon, 72 ans.
  • BUD GRANT, ex-entraîneur des Vikings du Minnesota, 85 ans.
  • DENNIS WIDEMAN, des Capitals de Washington, 29 ans.
  • DAVID WELLS, ex-lanceur des Yankees et des Red Sox, 49 ans.
  • CRAIG PATRICK, ancien patron des Penguins, 66 ans.
  • MARCO DAIGLE, sportif de Gatineau.
  • TODD STOTTLEMYRE, ex-lanceur des Cardinals, 47 ans.
  • VESA TOSKALA, des Maple Leafs, 35 ans.
  • PIERRE LESSARD, du club de golf Milby, 64 ans.
  • THOMAS SMID, tennis, 56 ans.
  • NORMAND PHILIBERT, promoteur de Sorel, 65 ans.
  • JOHANNE LORTIE, de Blainville.
  • FRANÇOIS JOLY, golfeur de Sainte-Thérèse, 45 ans.
  • DAVE HILL, ancien golfeur de la PGA, 75 ans.
  • JOE COCKER, chanteur, 68 ans.
  • ÉRIC D’ARGENZIO, du Journal de Montréal, 45 ans.
  • VITO MARCELINO, boulanger de Sainte-Thérèse, 59 ans.
  • ALAIN HÉROUX, ex-espoir du Canadien, 48 ans.
  • JOCELYNE BÉLANGER, de Repentigny.
  • GUY LEFEBVRE, de Grand-Mère, 43 ans.
  • ANNY LEFEBVRE, soccer.
  • STEVE MARCHILDON et JACQUES BÉLANGER, des JSH.