Le pot-pourri du mercredi

En passant

  • Le nom de SIDNEY CROSBY est sur toutes les lèvres depuis qu’il a annoncé son retour au jeu. Tous ceux et celles qui aiment le hockey souhaitent qu’il revienne PLUS FORT que jamais. Des joueurs comme lui, il n’y en a pas suffisamment.
  • Les dirigeants de la LNH sont durs à suivre, mais j’ai du mal à croire qu’ils songent à accepter encore plus d’équipes dans les séries de la coupe Stanley. Aussi bien prendre «tout le monde» et jouer 82 parties pour le fun! D’autre part, lors d’un dégagement interdit, pourquoi ne pas SIFFLER dès que la rondelle franchit la ligue des buts? On éviterait ainsi bien des blessures. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?
  • Le grand TYLER MYERS ratera trois matchs pour avoir frappé SCOTT GOMEZ par derrière alors qu’il ne pouvait pas se défendre. La suspension semble logique et elle risque de faire mal aux Sabres qui luttent désespérément pour une place dans les séries.
  • VINCENT DAMPHOUSSE a raison au sujet d’ALEXANDER RADULOV: le règlement devrait être le même pour tout le monde. Les Predators profitent de la situation au grand dam de leurs rivaux.
  • GILLES COURTEAU a profité de son passage à Sherbrooke pour réitérer son appui aux propriétaires du PHOENIX. Il est convaincu que cette fois sera la bonne pour la capitale des Cantons de l’Est. Gilles connaît bien la région puisque sa fille Jessie a fréquenté l’Université de Sherbrooke avant de s’établir en Estrie.
  • STEVEN STAMKOS, du Lightning de Tampa Bay, est assuré de gagner le trophée Maurice-Richard pour la deuxième fois en trois ans. Il avait partagé l’honneur avec SIDNEY CROSBY en 2010.
  • KEN HITCHCOCK, le plus sérieux candidat au trophée Jack Adams, n’a jamais remporté cet honneur même s’il a eu beaucoup de succès à Philadelphie et à Dallas. PAT BURNS détient le record avec trois titres d’entraîneur de l’année. JACQUES LEMAIRE, Jacques Demers et Scotty Bowman ont reçu l’honneur deux fois chacun.
  • GUY LAFLEUR sera à Magog avec les Anciens Canadiens le 23 mars. Dans l’équipe locale, il y aura YANIC PERREAULT, Charles Poulin, Jean-François Grégoire, Jocelyn Thibault, Félix Potvin, Gaétan Pélissier, Martin Bernard, Pascal Rhéaume et Christian Lord. Les profits seront remis à l’association locale de hockey mineur.
  • BENOÎT BRUNET serait en faveur des tirs de barrage durant les séries de la coupe Stanley. Ce n’est pas demain la veille!
  • MICHAEL RYDER a atteint le cap des 30 buts à Dallas. On peut parfois lui reprocher sa nonchalance, mais il a toujours eu le compas dans l’oeil.
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Herb Carnegie aurait dû être le premier

Herb Carnegie, qui vient de mourir à Toronto à l’âge de 92 ans, a été un fameux joueur de hockey. En fait, c’est lui qui aurait dû être le premier Noir à évoluer dans la Ligue nationale.

On sait que Willie O’Ree, un patineur des Maritimes, a été le premier joueur de couleur à percer dans la LNH. Il porté brièvement les couleurs des Bruins de Boston entre 1958 et 1961 avant de connaître une longue carrière dans l’uniforme des Gulls de San Diego (Ligue du Pacifique).

À la fin des années 1940, Herb Carnegie a mérité trois fois le titre de joueur par excellence de la puissante Ligue Senior du Québec. Il formait alors le trio des Black Aces avec son frère Ozzie et Manny McIntyre. Parmi ses compagnons de jeu, il y avait aussi Adjutor Côté, Cliff Goupille et Gilles Dubé. C’était évidemment à l’époque où la Ligue nationale ne regroupait que six équipes.

Conn Smythe, le grand patron des Maple Leafs de Toronto, a déjà dit qu’il prendrait Carnegie dans son équipe si on pouvait changer la couleur de sa peau!

En 1948, Carnegie a été invité au camp d’entraînement des Rangers de New York. Il a très bien fait et on lui a offert de commencer la saison avec le club-école de New Haven. Croyant peu en ses chances d’être rappelé par le grand club à cause de la couleur de sa peau, il a préféré rentrer au Québec où il gagnait plus d’argent.

Au début des années 1950, il a été le coéquipier de Jean Béliveau chez les As de Québec. «Herb était tout un joueur de hockey, m’a déjà dit le Gros Bill. Il était bon marqueur et bon fabriquant de jeux. J’ai beaucoup appris en le surveillant. Je suis convaincu qu’il aurait eu du succès dans la Ligue nationale».

Une fois à la retraite, Carnegie s’est installé dans la région de Toronto. Il s’est beaucoup impliqué dans un programme visant à aider la jeunesse. Il était aussi un brillant golfeur. Il a gagné trois fois le championnat senior de l’Ontario et deux fois le championnat canadien.

Il y a quelques années, il a été élu au Panthéon du sport canadien et Jean Béliveau était sur place pour faire son éloge. Ses funérailles auront lieu vendredi dans la Ville-reine.

Hitchcock fait des miracles à Saint-Louis

Il sera impossible d’ignorer Ken Hitchcock quand viendra le temps de décerner le trophée Jack Adams, remis annuellement au meilleur entraîneur de la Ligue nationale.

Il faudra tenir compte de Paul MacLean qui fait de l’excellent travail à Ottawa et de John Tortorella qui a transformé les Rangers en sérieux aspirants à la coupe Stanley. On pense aussi à Dave Tippett (Phoenix), à Barry Trotz (Nashville), à Kevin Dineen (Floride) et à Dan Bylsma (Pittsburgh). Toutefois, ce que Hitchcock a accompli à Saint-Louis tient du miracle.

Les Blues étaient à la dérive lorsque Hitchcock a été embauché par Doug Armstrong et John Davidson, au début du mois de novembre. L’homme de hockey de 60 ans a si bien fait son travail que l’équipe s’est mise à gagner et n’a jamais ralenti son allure. Tant et si bien que plusieurs les considèrent comme de sérieux aspirants au championnat.

Pourtant, les Blues sont une colllection de vulgaires inconnus et le capitaine David Backes est leur seul joueur à avoir atteint le cap des 20 buts. Des gars comme Andy McDonald, T.J. Oshie, Patrick Berglund, Chris Stewart et Alexander Steen, ça vous dit quelque chose?

Chez les joueurs un peu plus connus, il y a Jason Arnott et Jamie Langenbrunner, deux vétérans qui ont connu leurs meilleurs jours. Il y a aussi le Sherbrookois David Perron qui contribue aux succès de l’équipe après avoir raté la moitié de la saison à cause d’une commotion cérébrale.

À la ligne bleue, les Blues misent sur d’autres «no-names»: Kevin Shattenkirk, Carlo Colaiacovo, Barret Jackson, Alex Pietrangelo… Non, il n’y a pas de Larry Robinson ou de Denis Potvin là-dedans!

La différence, elle se trouve devant le filet avec Jaroslav Halak, super héros du Canadien au printemps 2010, et Brian Elliott, un ex-gardien des Sénateurs qu’on a réclamé sur le marché des joueurs autonomes l’été dernier. Halak totalise 24 victoires et présente une moyenne de buts alloués de 1,81. Elliott a fait presque aussi bien avec 21 victoires et une moyenne de 1,61. Qui plus est, les deux hommes ont réussi six blanchissages chacun!

Il y a tout lieu de croire que Halak sera l’homme de confiance des Blues durant les séries de la coupe Stanley. Il est beaucoup utilisé depuis environ un mois.

Les succès des Blues prouvent encore une fois qu’on peut faire un bon bout de chemin avec des joueurs travaillants, un bon système de jeu et beaucoup de talent devant le filet.

Quant à Hitchcock, il renaît de ses cendres après avoir mangé son pain noir à Columbus. Il était reconnu comme un «dur» quand il dirigeait les Flyers et les Stars de Dallas. Peut-être a-t-il modifié son approche avec les jeunes, mais il insiste sûrement sur la discipline et le travail d’équipe. En tout cas, il a de quoi être fier de lui. Ce sera sa dixième saison de 40 victoires et sa neuvième campagne de 100 points et plus.

Il a cependant assez d’expérience pour savoir que la saison régulière et les séries de la coupe Stanley sont deux animaux très différents!

Les anniversaires du 14 mars

État

  • Bob Charles, premier champion gaucher de la PGA, 76 ans.
  • Huguette Rousseau, la charmante épouse de Bobby Rousseau.
  • Billy Crystal, comédien, animateur et partisan des Yankees, 64 ans.
  • Vaclav Nedomansky, ancien des Red Wings, 68 ans.
  • Michel Bolduc, arbitre de golf et grand voyageur, 65 ans.
  • Bob Goalby, ex-vainqueur du tournoi des Maîtres, 83 ans.
  • Bobby Jenks, lanceur des White Sox, 31 ans.
  • Daniel Rioux, journaliste à la retraite.
  • Butch Wynegar, ex-receveur des Twins du Minnesota, 56 ans.
  • Michael Caine, célèbre acteur britannique, 79 ans.
  • André Landry, de Trois-Rivières, 70 ans.
  • Ron Carter, ancien des Castors de Sherbrooke, 54 ans.
  • Denis Boudreault, de Saint-Bruno.
  • Yvon Grenier, du club Médaille d’Or, 67 ans.
  • Yvan Mailhot, de Laval, 63 ans.