Les anniversaires du dimanche 18 mars

État

  • Guy Carbonneau, ex-capitaine et entraîneur du Canadien, 52 ans.
  • Zdeno Chara, défenseur étoile des Bruins de Boston, 35 ans.
  • Guy Lapointe, ancien membre du Big Three et recruteur-chef du Wild du Minnesota, 64 ans.
  • Ingemar Stenmark, une légende du ski alpin, 56 ans.
  • Andrée Martin, ex-championne de tennis, 60 ans et des poussières.
  • Matthew Lombardi, des Maple Leafs de Toronto, 30 ans.
  • Claude Malette, professionnel de golf et grand amateur de sport, 67 ans.
  • Éric Doyle, gardien de but de la Ligue Dépression, 41 ans.
  • Bob Nevin, ancien des Rangers de New York, 74 ans.
  • Marc Rioux, golfeur de Châteauguay, 64 ans.
  • Gilles Hamel, ancien des Sabres de Buffalo, 52 ans.
  • Réjean Lane, athlétisme, 58 ans.
  • Claude Landreville, du club de golf Oka, 70 ans.
  • Andy Sonnanstine, lanceur des Rays de Tampa Bay, 29 an.
  • Michel Sauvé, retraité de Labatt, 65 ans.
  • Aurelio Franco, le Beau Brummel du quartier Ahuntsic, 40 ans.
  • Sophie Ménard-Meloche, du club de golf Le Mirage.
  • Brian Griese, ancien des Dolphins de Miami, 37 ans.
  • Jan Bulis, ancien du Tricolore, 34 ans.
  • Bobby Wilkie et Joseph Reeves, quilleurs de Laval.
  • Richard Racine, sportif de Mirabel, 54 ans.
  • Patrick Clément, de Saguenay, 39 ans.

Pointage final: 58, 912

Ces gars-là savent réellement quoi faire avec un ballon et leurs salaires, qui n’ont rien à voir avec ceux de nos étoiles du baseball, du football ou du hockey, nous les rendent déjà beaucoup plus sympathiques.

C’est peut-être pour cela qu’il y avait 58 912 spectateurs dans les gradins du Stade olympique en ce troisième samedi de mars. La plupart d’entre eux étaient probablement des amateurs de «foot» tandis que les autres ne voulaient pas rater ce happening, ce moment historique dans le stade maudit de Roger Taillibert.

Match d'ouverture de l'impact au Stade Olympique

Match d'ouverture de l'impact au Stade Olympique

Allez, allez-a-lez, allez Montréal!

Je ne sais pas pour vous, mais moi, j’étais très content pour Joey Saputo, pour Richard Legendre et pour tous ceux et celles qui gravitent autour de l’Impact. Ils se battent fort pour vendre leur produit et ils ont été largement récompensés lors du match inaugural.

Même si le soleil nous chauffait la couenne pour la première fois depuis longtemps, je me suis installé devant le téléviseur pour regarder la deuxième moitié de la rencontre. J’ai trouvé la partie très intéressante et j’ai beaucoup aimé la description faite par Claudine Douville.

Pour les gens de ma génération qui ont grandi avec une paire de patins et un gant de balle, le soccer est une drôle d’invention. Nous avons bien joué au ballon durant notre jeunesse, quand il n’y avait rien d’autre à faire, mais ce n’est pas dans notre culture et dans nos gênes. Il faut faire un effort pour nous intéresser à un sport où les exploits offensifs sont plutôt rares.

Quoi qu’il en soit, bravo au capitaine Davie Arnaud et à toute l’équipe. La partie était gagnée avant le premier coup de pied. Le pointage final n’est pas 1-1, mais bien 58, 912.

C’est le début d’une longue aventure. Si on parvient à nous trouver un Gary Carter du ballon rond, tous les espoirs seront permis.

 

Les échos du samedi

En passant

  • CLAUDE NOËL se défend drôlement bien derrière le banc des Jets de Winnipeg. L’entraîneur de 56 ans a fait ses classes dans des villes comme Milwaukee, Toledo, Dayton et Roanoke Valley, puis il a dirigé brièvement les Blue Jackets de Columbus à la fin de la saison 2009-2010, en remplacement de KEN HITCHCOCK. Claude est originaire de KIRKLAND LAKE, une petite ville du nord de l’Ontario où on retrouve un magnifique musée de hockey: Heritage Hockey North. C’est une ville qui a vu grandir TED LINDSAY, Bill Durnan,  Ralph Backstrom, Wayne Connelly, les frères Hillman et d’autres anciens joueurs de la Ligue nationale. Claude Noël a grandi à North Bay et il a joué pour les Rangers de Kitchener dans les rangs juniors. Il a plus tard gagné la coupe Calder avec les Bears de Hershey (1980) et la coupe Turner avec les Goaldiggers de Toledo (1983). Il connaît tous les rouages du hockey et il s’exprime très bien devant les journalistes.
  • ALAIN GAGNON, d’Acton Vale, est de retour comme directeur général et professeur de golf au club LE DRUMMOND de Saint-Majorique. Ce parcours est l’un des plus améliorés dans la région de l’Estrie.
  • PIERRE BOUCHARD, Yvon Lambert, Gilbert Delorme et leurs charmantes conjointes se préparent pour une croisière dans les Caraïbes avec une vingtaine d’invités. Y a-t-il de la Molson sur ces gros bâteaux-là? Sinon, Yvon pourrait bien débarquer sur une île avant d’arriver à bon port!
  • Le salon EXPO GOLF remporte un succès fou à la Place FORZANI de Laval. Une belle occasion de voir les nouveaux bâtons et de négocier un abonnement saisonnier ou corporatif avec les différents clubs présents. Il y a aussi les forfaits-voyage. On vous invite à faire le tour des nombreux kiosques, aujourd’hui et demain. J’y ai croisé ADRIEN BIGRAS, Jean-Louis Lamarre, Ben Boudreau, Carlo Blanchard, Laval Tremblay, Carol Vadnais et plusieurs autres passionnés. Tous les ÉCHOS de mon passage là-bas dans une prochaine chronique.
  • Le jeune MATHIEU RIVARD enseignera le golf au club Cowansville en 2012. Il participera aussi à différentes épreuves du circuit provincial.
  • MARC VILLENEUVE, de la firme CIBC Wood Gundy, a commencé à faire ses valises en prévision du prochain tournoi des Maîtres à Augusta. Il assister à cette grande fête du golf depuis plusieurs années.
  • TIM HORTON, ex-défenseur étoile des Maple Leafs, n’en reviendrait pas de voir autant de restaurants qui portent son nom. Horton s’est tué dans un accident de la route dans la région de Buffalo au milieu des années 1970. SERGE SAVARD le considère comme un des hommes les plus forts qu’il a rencontrés sur une patinoire.
  • Le club VÉLO PASSION de Saint-Eustache se prépare à fêter son 30e anniversaire sous la direction de SERGE COMTOIS. Le club compte plus de 550 membres et les départs se font depuis la Cabane à sucre Lalande.
  • SAMUEL GRENACHE, du Wild de Windsor (hockey senior), songe à poursuivre sa carrière en Europe l’hiver prochain. Il pourrait se retrouver en Allemagne ou en Autriche.
  • Prompt rétablissement à NORMAND FARLEY, retraité de La Presse.

LE MOT D’HUMOUR

Thierry Leluron: «Je suis pour l’égalité des sexes, à condition de prendre moi-même les mesures!»

Le grand Serge tapait du pied

Serge Savard

Serge Savard

Il en a coulé de l’eau sous les ponts depuis le 31 décembre 1975, mais tous ceux et celles qui ont vu ce match extraordinaire entre le Canadien et les étoiles de l’Armée Rouge ne l’oublieront jamais.

L’autre soir, j’en discutais avec Mario Tremblay qui formait alors un trio super énergique avec Doug Risebrough et Yvon Lambert. Durant les années 1970, chaque fois que Scotty Bowman avait besoin de réveiller l’équipe, il faisait appel à sa «Kid Line» et il était rarement déçu.

«Le match du 31 décembre est gravé à tout jamais dans ma mémoire, m’a dit Mario. Ce dont je me souviens le plus, c’est que Serge Savard, habituellement très calme, faisait les 100 pas dans le vestiaire avant le début de la rencontre. Il avait joué contre les Russes en 1972 et il savait exactement à quoi s’attendre. Peut-être avait-il peur que nous ne soyions pas à la hauteur de la tâche qui nous attendait.

«Heureusement, nous étions bien préparés à faire face à la musique et nous avons disputé un match presque parfait, obtenant 38 lancers contre seulement 13 pour les visiteurs. Si Ken Dryden avait été plus solide devant le filet, nous aurions gagné au lieu d’annuler 3-3. Vladislav Tretiak a été fantastique à l’autre bout de la patinoire et il nous a volé plusieurs buts».

Les deux meilleurs joueurs du Canadien ce soir-là ont été Serge Savard et Jacques Lemaire, mais on leur a préféré Pete Mahovlich et Yvan Cournoyer dans le choix des trois étoiles. La première médaille a évidemment été décernée à Tretiak. Les trois joueurs se sont présentés au centre de la patinoire où ils ont posé pour la postérité et été applaudis à tout rompre par les quelque 19 000 spectateurs.

Le gens applaudissaient à la fois le choix des trois étoiles et le spectacle offert par les deux formations. Le Canadien et l’Armée Rouge venaient montrer au monde entier la façon parfaite de jouer au hockey, c’est-à-dire en alliant la rapidité, le contrôle de la rondelle et les solides mises en échec.

Durant toute la partie, les Russes ont obtenu seulement quatre bonnes chances de marquer, mais ils ont capitalisé trois fois et l’autre tir à ricoché sur la barre horizontale.

Après la partie, Serge Savard, bon prince, a déclaré: «Ce soir, le Bon Dieu était du côté des Russes».

Guy Lapointe était également déçu du résultat de la partie, mais très fier du travail accompli par ses coéquipiers, en particulier les jeunes Lambert, Risebrough, Tremblay et Jarvis.

Mario Tremblay était alors le plus jeune joueur du Canadien. Il avait 19 ans et il en a maintenant 55. On a donc raison de dire que le temps passe trop vite.