Josh, Vincent et Monsieur Molson

Josh Gorges

Josh Gorges met le doit sur le bobo

Il se dit beaucoup de choses durant une saison de hockey. Plus souvent qu’autrement, c’est du vent, du bla-bla, du remplissage pour les carnets de notes des journalistes.

Il y a cependant une déclaration qui a retenu mon attention, il y a environ un mois. Elle venait de Josh Gorges, un des plus valeureux guerriers du Canadien en cette saison à oublier.

Gorges a dit en gros: «Il existe une tradition d’excellence à Montréal et nous ne la respectons pas du tout».

Selon moi, cette déclaration bat toutes les autres et elle mérite d’être répétée à tous les membres de l’organisation du Canadien, à commencer par le président Geoff Molson.

Qu’on le veuille ou non, le Canadien de Montréal n’est pas une équipe comme les autres. Son passé prestigieux en fait une source de fierté pour la majorité des Québécois et pour des millions d’amateurs à travers l’Amérique et ailleurs dans le monde.

On ne parle pas ici des Blue Jackets de Columbus, des Predators de Nashville, du Wild du Minnesota ou des Panthers de la Floride. On parle d’une dynastie qui revendique 24 conquêtes de la coupe Stanley, dont une quinzaine entre le milieu des années 1950 et la fin des années 1970.

L’organisation l’a si bien compris qu’on se sert encore souvent des Glorieux pour faire la promotion du Bleu Blanc Rouge. Ce qui fait dire à plusieurs que les meilleurs joueurs du Canadien depuis une quinzaine d’années sont justement les ANCIENS CANADIENS!

Geoff Molson n’a pas besoin qu’on lui fasse un dessin. Si le Canadien n’est pas à l’abri des difficultés dans une ligue où on prêche plus que jamais la parité, il n’a pas non plus le droit de s’enliser dans la médiocrité et de laisser tomber ses partisans.

Car c’est bien là qu’on est rendu. Cette équipe qui n’a rien cassé depuis la conquête inespérée de 1993 a atteint le fond du baril et la remontée sera douloureuse, d’autant que la relève à Hamilton est quasi-inexistante. Au cas où vous ne le sauriez pas encore, les Bulldogs de Clément Jodoin connaissent autant de déboires que le grand club et n’alignent aucun joueur susceptible de s’imposer tout de suite dans la LNH.

DAMPHOUSSE AUX COMMANDES?

Geoff Molson aura besoin de réfléchir longuement et de consulter tous ses contacts avant de choisir son prochain directeur général. Il n’a pas le droit de se tromper car il en va de l’avenir de l’équipe durant les dix ou 15 prochaines années.

Le nom de Vincent Damphousse revient de plus en plus souvent dans les conversations. Serait-il capable de relever un aussi grand défi? Sans doute, mais à condition d’être entouré par des hommes de hockey très compétents. Il faudrait aussi lui laisser le temps de placer ses pions avant de lui sauter au collet!

Certains verraient un homme comme Pierre Lacroix à la direction du Canadien. Sa feuille de route est impressionnante, mais il serait étonnant qu’il accepte de quitter Denver pour sauter dans cette galère. À 64 ans, «Gros Pierre» profite d’une semi-retraite bien méritée.

Une fois que le nouveau directeur général du Canadien sera nommé, il faudra accorder la même attention à l’embauche du prochain entraîneur. Les candidats sont peut-être plus nombreux qu’on le pense.

Pourrait-on accorder une deuxième chance à Michel Therrien ou à Guy Carbonneau? Ce n’est pas impensable, mais peu probable.

Patrick Roy serait-il capable de garder son sang-froid en dirigeant une bande de professionnels? Il y aurait sans doute des étincelles.

Exilé en Suisse, Bob Hartley sauterait à pieds joints sur l’occasion si on lui faisait signe, mais il se retrouverait avec une équipe qui ressemblerait davantage à celle qu’il avait sous la main à Atlanta.

Guy Boucher accepterait-il de quitter Tampa pour rentrer au bercail? Steve Yzerman ne le laissera pas tomber à la première occasion.

Benoît Groulx a-t-il suffisamment d’envergure pour diriger le Canadien? Dans les rangs juniors, il a fait aussi bien que Pat Burns, Claude Julien ou Alain Vigneault.

Dites donc, monsieur Molson, ça en fait des choses à penser!

Les anniversaires du mardi 20 mars

En passant

  • BOBBY ORR, meilleur défenseur de tous les temps, 64 ans.
  • CHARLIE SIMMER, ex-coéquipier de Marcel Dionne à Los Angeles, 58 ans.
  • CAROLINE BRUNET, championne de canoë-kayak, 43 ans.
  • PAT CORRALES, vétéran du baseball majeur, 71 ans.
  • MATHIEU FAITA, ancien des Bombardiers de Rosemont, 67 ans.
  • STÉPHANE LAPORTE, chroniqueur et humoriste.
  • BILLY CAMPBELL, ancien du Canadien Junior, 48 ans.
  • BRIAN MULRONEY, ex-premier ministre du Canada, 74 ans.
  • ANDRÉ BEAUCHESNE, animateur de télévision à Trois-Rivières, 50 ans.
  • DENIS HAINEAULT, de Hockey Canada, 55 ans.
  • MARIO DISCEPOLA, soccer.
  • MICHEL VALLIÈRE, ex-gardien de but, 50 ans.
  • RAYMOND LABROSSE, grand amateur de chasse et pêche, 58 ans.
  • JEAN GUÈVREMONT, de Berthier, 28 ans.
  • PAUL ANNACONE, tennis, 49 ans.
  • RITA BRISEBOIS, du quartier Rosemont.
  • DANIEL LEMAIRE, de Longueuil, 51 ans.

Leblanc a trouvé une grande soeur

Maude-Aimée Leblanc

Maude-Aimée Leblanc

Même si elle a joué une dernière ronde de 70 dans des conditions difficiles (vent, pluie et grêle), Maude-Aimée Leblanc a dû se contenter d’une égalité en 51e place à son premier tournoi de la saison sur le circuit de la LPGA.

Un tel rendement lui a valu une maigre bourse de 4669$, mais elle était plutôt satisfaite quand elle a quitté Phoenix. Après avoir évité la coupure de justesse le vendredi soir, la golfeuse de l’Estrie, âgée de 23 ans, a lutté vaillamment et elle a surtout mieux joué avec son fer droit vers la fin de l’épreuve, ce qui est de bon augure pour les prochaines semaines.

Maude était surtout heureuse d’avoir disputé sa dernière ronde en compagnie de Lorie Kane, la grande dame du golf canadien. Cette dernière n’a jamais cessé de l’encourager. Elle lui a aussi offert son aide si elle avait besoin d’elle à ses débuts dans les majeures.

La golfeuse de Charlottetown a elle-même été recrue à la fin des années 1990 et elle sait ce qu’il faut faire pour réussir dans cette jungle. Sa carrière tire à sa fin, mais elle revendique quatre victoires et plus de 6,5 millions en bourses. Elle a du vécu. Maude aurait donc grand avantage à suivre ses conseils.

Son prochain tournoi aura lieu cette semaine à Carlsbad, dans le comté de San Diego.

Les anniversaires du lundi 19 mars

En passant

  • CLAYTON KERSHAW, lanceur étoile des Dodgers, 24 ans.
  • TINO ROSSI, père des Mardis cyclistes de Lachine, 72 ans.
  • JOE KAPP, ex-vedette des Lions de Vancouver, 73 ans.
  • VLADIMIR KONSTANTINOV, ex-défenseur des Red Wings, 45 ans.
  • JEAN DUBÉ, Raymond Filion et Phylis Mitchell, trot et amble.
  • GLENN CLOSE, actrice américaine, 65 ans.
  • GAY BREWER, ex-vainqueur du Masters, 80 ans.
  • MICHEL MOUTON, fils du regretté Claude Mouton, 52 ans.
  • BRUCE WILLIS, acteur, 57 ans.
  • DENIS McMANUS, de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, quatre fois 20 ans.
  • JACQUES BEAULIEU, animateur de radio, 66 ans.
  • URSULA ANDRESS, première blonde de James Bond, 76 ans.
  • LUCIE LAURIER, comédienne, 37 ans.
  • DENIS SAINT-PIERRE, de Baseball-Mauricie, 63 ans.
  • STÉPHANE ROSE, de Montréal, 40 ans.
  • MIKE NORRIS, ex-lanceur des Athletics, 57 ans.
  • JAY DOLAN, ex-golfeur de la PGA, 73 ans.
  • ROBERT CHERHAL, ancien recruteur des Saguenéens, 71 ans.
  • MARIE-ÈVE RAYMOND, du quartier Hochelaga.
  • GABRIEL GENEST, de Blainville, 31 ans.